[MotoGP] Parlons "gros sous" (et/ou Ducati)!

J'ai en effet très souvent sponsoré transporté des scorpions qui se sont ensuite empressé de me faire goûter à leur manque de reconnaissance venin. Mais j'ai toujours été un batracien qui avait le goût du risque, et...
... tous ne m'ont pas piqué. Kroa !

Pépé et Fufu, ça ne nous dis toujours pas qui est l'auteur de ce mail (plutôt très réjouissant d'ailleurs!)

Vous pouvez m’appeler Réré si vous voulez...

Mon Réré, Eric finira bien par en montrer plus, conformément à la maîtrise subtile de l'art du dévoilement

Ah c'est malin! Voilà que je m'imagine Pépé en train de faire un strip-tease!

Fügner a écrit:

PS: Le cas de la Decati de Barbera est différent, la lobotomisation ayant été pratiquée avec succès depuis longtemps sur son locataire

Barbera a la capacité étonnante de suivre presque n'importe quel pilote, sans s'occuper de sa moto.
Il passe ses séances d'essais, toutes, y compris le warm-up, à attendre les Honda et les Yam usine pour se faire remorquer.
Le plus souvent il ne parvient pas tout à fait à suivre, mais malgré les quelques centièmes ou dixièmes qu'il perd sur son poisson-pilote, il fait des bonds dans le classement de la séance à chaque fois.

Parfois non seulement il arrive à suivre mais, avec le jeu de l'aspiration, il fait un meilleur temps que son remorqueur !

Donc les autres en ont assez de l'avoir toujours accroché à leurs basques, et Stoner le lui a dit de façon disons musclée l'année dernière.
D'autres coupent avant la fin du tour et le laissent passer (c'est drôle dans ce cas on voit les casques bleus aux premiers intermédiaires, puis soudain un gris au troisième, Barbera perdu tout seul incapable de garder le rythme.

En course, autre démonstration au Qatar, tant qu'il a des pilotes rapides devant lui, Barbera roule bien, mais une fois qu'il est devant, soit il se traîne et se fait redoubler, soit il essaie de rester devant et ... il sort.

Au début je croyais qu'il faisait ça pour apprendre, comme le fait parfois Espargaro en suivant Randy, mais qu'il finirait par rouler seul, mais non, il n'a encore, à ma connaissance, jamais établi un seul de ses chronos d'une seule de ses séances d'essais en roulant seul, et je crains qu'il ait pris une telle habitude qu'il ne puisse plus s'en départir. Pourtant en 250 il roulait vite, même seul, mais en MotoGP je ne sais pas pourquoi il bloque.

Regardez bien lors du prochain GP si vous suivez les essais, vous verrez toujours Barbera soit scotché derrière un autre pilote, soit relevé en attendant la prochaine roue, soit tournant tout seul à deux secondes de son meilleur temps...

Ce n'est en tout cas pas ça qui va aider Ducati à faire progresser la D16

Tiens, un avis intéressant de Kenny Roberts Jr, le champion du Monde 500 en 2000, sur la situation de Rossi actuellement, sur le site de Dean Adams (http://www.superbikeplanet.com/2012/Apr/120413-1046.htm) :

Je ne partage pas tout à fait son avis, mais je vous en traduis les grandes lignes :

Selon Roberts, Rossi est dans une situation psychologique identique à la sienne quand il était chez Suzuki : il doit se faire à l'idée de ne plus être compétitif, même pas proche de la tête de course.

"Dès 1999, je leur ai dit qu'on ne resterait pas compétitifs s'ils ne faisaient pas de grosses améliorations. J'étais compétitif, je gagnais des courses, mais je leur disais qu'il nous fallait faire mieux. Après on s'est fait dépasser et nous n'étions plus compétitifs.

Je pense que dans sa tête Valentino se dit probablement "j'ai gagné des titres, j'ai gagné des course, j'ai fait tout ça et si je pilotais une Yamaha ou une Honda maintenant je serais dans le coup. Il pense probablement que ce n'est pas vraiment son travail de courir pour finir pour la 5ème ou la 10ème place, Ducati ne l'a pas embauché pour viser de telles places non plus.

Quand les résultats ne sont pas là, alors vous devez vraiment vous demander ce qui se passe.
La réponse romantique est de sur-piloter la moto, libérer le talent, et compenser le déficit de performance par une grosse dose de pilotage sauvage.

Mais le talent ne peut pas surmonter tous les problèmes, tout spécialement depuis la fin des 500. Il se dit surement OK je peux piloter cette moto à 110% mais pour quoi ? Pour finir 5ème ? Et piloter à 110% une moto qui n'est pas au point ni même proche de l'être comporte de gros risques pour le pilote. Le risque de chute quand vous compensez des handicaps majeurs est sans doute proche de 100%.

C'était pareil à l'époque pour moi et pour John (Hopkins, son coéquipier chez Suzuki). Je me souviens d'avoir dit à John "Dude, tu vas de blesser en dépassant les limites comme ça." John y parvenait sur un tour ou deux et faisait des bons temps, mais bien souvent quand il faisait ça il ne revenait pas au box. IL était en ambulance. Et quand il revenait c'était avec des os brisés et il avait chuté si fort que ses dents étaient cassées ou branlantes à cause de l'impact. J'ai vu ça et je me suis dit : "Ecoute, je veux faire du sport quand j'arrêterai, je veux que tout fonctionne sur mon corps, je veux pouvoir jouer avec mes enfants quand je serai plus vieux. Si Suzuki me donne une moto capable de gagner des courses, je m'occuperai de battre John, mais d'ici là...

Je me sentais mal pour John, il était jeune et voulait impressionner, mais vu les limites de la moto, il y avait de gros risques et de faibles récompenses, globalement"

Le Californien éprouve de la compassion pour le rôle de Ducati dans ce qu'il devient convenu d'appeler l'affaire Rossi.

"Pour Ducati, ça tourne doucement à la catastrophe. Ils ont misé lourd, retiré leur team Superbikes, alloué toutes ces ressources pour donner à Valentino tout ce qu'ils peuvent, et les résultats ne sont pas là."

"C'est dur pour Valentino", ajoute Roberts
Les pilotes ne se souviennent pas des saisons comme tout le monde : non pas en termes de faits concrets, qui a gagné le titre est un fait indiscutable, mais en termes d'histoires derrière l'histoire.

"Valentino a un talent énorme et il a mérité tout ce qu'il a gagné, il a probablement autant de talent que mon père, dit-il en riant.
Mais il faut bien reconnaître, et peu le font, qu'en parallèle de son talent fabuleux, Valentino a un don exceptionnel quand il s'agit d'être sur la bonne moto au bon moment. Quand nous étions en 500, nous avions des pneus de 17" qui mettaient tout le monde à égalité, et quand j'ai gagné le titre c'est en partie grâce à ça que la Suzuki était compétitive. Et puis ils sont passés au 16,5", et l'importance de la puissance en a été augmentée parce que la zone de contact avait pratiquement doublé !
Juste à temps pour ça, Rossi est sur la Honda, le réalise et il a Jeremy Burgess. Honda a la moto, l'équipe, les pneus, le championnat est à lui.

Il est encore chez Honda lors du passage aux 4 temps, et une fois de plus il a la bonne moto, l'équipe, les pneus, tout, et il gagne.

Ensuite il passe chez Yamaha. Personne ne s'en souvient, mais qui a piloté la Yamaha la saison d'avant ? Alex Barros. Souvenez-vous ils avaient donné une RCV212 à la fin de 2002 à Barros, et il a battu Rossi trois courses sur quatre. Donc il "tait très bon. Alex a dit à Yamaha en 2003 "vous n'avez pas de couple, vous avez besoin de plus de puissance et d'une courbe de couple plus plate pour avoir une plage plus large. Donc, quand ils ont conçu leur nouveau moteur, ils l'ont fait avec plus de couple, ils ont changé l'ordre d'allumage, et obtenu une plage plus large et plus de puissance. Valentino a essayé la moto en Malaisie et elle était bien meilleure. Et Rossi, avec un gros effort de Yamaha et de lui-même, obtient la Yamaha et gagne le titre. Au même moment, quand il a quitté Honda, Michelin a apporté un nouveau pneu qui a créé énormément de chattering sur la Honda, et Honda n'a pas pu l'utiliser. Yamaha n'a pas eu ce problème de chatter et a pu utiliser le nouveau Michelin.

Yamaha a mis à disposition de Rossi les mêmes ressources que Ducati.

Je n'enlève rien à Rossi, il est talentueux, il est fabuleux. Maintenent il se bat contre un tas de gremlins sur et à côté de la moto. Il lutte, il se bat, probablement dans 4 des 8 secteurs dont vous avez besoin pour gagner des courses. Il se bat en sensations, en électronique, en vitesse et autres. La course juste maintenant n'est pas drôle. La vie pour lui n'est probablement pas drôle mais en même temps c'est ce que la course est normalement : vous n'avez pas la moto parfaite chaque saison. Si vous voyez ça arriver une fois dans votre carrière vous avez de de la chance"

L'intérêt de ce texte est de venir de Kenny Roberts......

Jarno a écrit:

Fügner a écrit:

PS: Le cas de la Decati de Barbera est différent, la lobotomisation ayant été pratiquée avec succès depuis longtemps sur son locataire

En course, autre démonstration au Qatar, tant qu'il a des pilotes rapides devant lui, Barbera roule bien, mais une fois qu'il est devant, soit il se traîne et se fait redoubler, soit il essaie de rester devant et ... il sort.
...Pourtant en 250 il roulait vite, même seul, mais en MotoGP je ne sais pas pourquoi il bloque.
(

Ce triste individu a toujours été fantasque et dangereux, répétant des manœuvres aléatoires sans le moindre complexe coupant 4 fois des trajectoires avec virgules "barberesques" à un GP du Portugal.
Il fut pourtant très rapide à l'occasion en 125, gagnant même une course en partant dernier.
Il a toujours été fort bien équipé, notamment en 250 où son mépris des autres et sa maladresse ne m'aurais pas fait regretter qu'il se fasse virer proprement.
Il a encore fait sortir Vale au Quatar qui aurait fini sans cela avec les 4 en bagarre devant.
Il est insupportable

En plus c'est lui qui a privé Jules de la victoire au Qatar, avec la 250 de Matteoni

Une petite histoire :
des journalistes était à la pizzeria "Isola di Capri" à Phillip Island, le samedi soir du GP à l'époque où Barbera roulait en 250. Ils y trouvaient une très belle jeune femme qui s'avérait être la petite copine de celui-là. Vers 19h45, la belle annonçait que le dé-bref finissant vers 20h, elle était attendue...

Un des journalistes, un certain Boris, lançait :
"bah, c'est un jeune très rapide... en te revoit en 30 minutes, non ?"

Eh puis, voilà vers 20h35...

GrahamB a écrit:

Une petite histoire :
des journalistes était à la pizzeria "Isola di Capri" à Phillip Island, le samedi soir du GP à l'époque où Barbera roulait en 250. Ils y trouvaient une très belle jeune femme qui s'avérait être la petite copine de celui-là. Vers 19h45, la belle annonçait que le dé-bref finissant vers 20h, elle était attendue...

Un des journalistes, un certain Boris, lançait :
"bah, c'est un jeune très rapide... en te revoit en 30 minutes, non ?"

Eh puis, voilà vers 20h35...

Et maintenant ?

chriss #333 a écrit:

Et maintenant ?

Je suppose que cela dépende s'il y a quel qu'un à suivre

Et finalement, on n'est même pas hors sujet gros sous avec cet animal... sinon il ne serait pas en 1000...

GrahamB a écrit:

chriss #333 a écrit:

Et maintenant ?

Je suppose que cela dépende s'il y a quel qu'un à suivre

D'où l'expression: "Marquer à la culotte"...

chriss #333 a écrit:

GrahamB a écrit:

Une petite histoire :
des journalistes était à la pizzeria "Isola di Capri" à Phillip Island, le samedi soir du GP à l'époque où Barbera roulait en 250. Ils y trouvaient une très belle jeune femme qui s'avérait être la petite copine de celui-là. Vers 19h45, la belle annonçait que le dé-bref finissant vers 20h, elle était attendue...
Un des journalistes, un certain Boris, lançait :
"bah, c'est un jeune très rapide... en te revoit en 30 minutes, non ?"
Eh puis, voilà vers 20h35...

Et maintenant ?

Et maintenant celle d'une copine d'un pilote connu de mon époque me disant à son sujet : "Italian love is short love".

Fabuleux, j'adore ce sujet !

là pépé je balance ! t'avais ramarré une ex de la star de l'équipe mv agusta qui apparemment a préféré le tortillard français au tgv italien - c'était en 71 si j'ai bonne mémoire, elle était mignonne en plus ...

Ça balance pas mal

Bubu, le gars qui sait tout et qui dit rien........enfin.

C'est sous le rubrique de "gros sous" qu'il faut mettre cela ?

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Les sous on s'en fout.....Yeahhhhhhhhhhhhhhhhh
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Oui , les pilotes espagnols sont sauvés , la zone euro accorde une aide de 100 milliards aux banques espagnoles.

GrahamB a écrit:

C'est sous le rubrique de "gros sous" qu'il faut mettre cela ?
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Oh, on pourrait mettre ça dans pas mal de topics !
Moi, je spécule à la hausse sur les CB 500, j'ai racheté toutes celles disponibles en neuneurope, en or que je vais m'en faire...
Pour après, il faudra passer un accord de licence avec Yves pour modifier utilement les M1 et autres... en lampes de chevet.
Et c'est beau

Quand je dit " les sous en s'en fout" faut bien comprendre que c'est Schumacher qui se vautre............Parce que de mon coté, j'ai beau être passionné, les sous je les verrais bien ailleurs, sans vouloir polémiquer, si le monde allait bien, le sujet me dérangerai un peu moins, mais bon, suis pas naïf.............. C'est ma tournée........

He said that other board members at the savings bank, based in Alicante,, eastern Spain, included a checkout worker and a sociologist. A dance teacher, an artist and a university psychologist were also reportedly on the board.

Il disait que parmi les autres membres du conseil de direction de la banque en Alicante, on trouvait une caissière de supermarché et un sociologue. Un prof de danse, un artiste et un psychologue de fac s'y trouvaient aussi, selon des rapports.