00 CHAPITRE
TOUR DE France SIDE CAR 1987
Sur cette édition je ne retrouve que très peu
de notes personnelles, donc pas facile
de me remémorer plein
de détails.
Pourtant cette année-là, deux événements majeurs sont survenus et ce fût une année difficile à gérer.
Le premier évènement !
Le décès d’un concurrent : Hervé RENARD.
À ce jour nous pensons encore à sa famille et à ses amis.
A ne pas oublier son passager Paul MEIGNEN qui a fait
de longs jours
de coma (3 mois ai-je lus) et qui malgré la rééducation, en a gardé des séquelles importantes, nos routes ce sont croisée il n’y pas si longtemps, s’il nous lit ? Je lui passe le bonjour !
Et bien sur aussi une pensée pour l’autre équipage, avec lequel ils se sont percuté.
Comme j’ai déjà longuement parlé
de cet accident ailleurs sur ce post, je ne m’appesantirais pas plus sur ce drame, qui à nous Moto Club
de VINCENNES nous a laissés
de très mauvais souvenirs.
Sur ce type
de sujet, la presse ayant assez souvent des dérives au sensationnel !
Je me contenterais donc
de ne mettre en ligne qu’un seul article ! Celui qui m’a apparu comme le plus équilibré et le plus objectif.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le deuxième évènement !
Nous avons subi la défection financière d’une étape.
En résumé :
Un concurrent très connu du milieu side car, Monsieur Gilbert BERINGER ! Nous avait demandé
de faire étape dans sa région et nous avions donc conclut un accord, pour s’arrêter dans sa ville !!
Cinq jours avant l’épreuve, nous avons eu la surprise d’être obligés
de payer la totalité
de la prestation
de l’étape
de Saint ETIENNE/saint CHAMOND.
(Je vais en parler plus tard dans un autre chapitre)
Cette année 1987 le
tour a démarré à BELFORT ensuite nous sommes allé à SAUVILLE (88) – ST ETIENNE (42) – LA ROSIERE (73) - TULETTE (26) – ISTRE (13) – MARSANNE (26)
Comment se prenait la décision d’aller plus à une étape qu’à une autre ?
Et bien tout bonnement, nous faisions avec ce que l’on nous proposait et on tentait
de conjuguer avec les circuits disponibles, que l’on insérait entre deux étapes !!
Certains doivent se demander ? Mais comment ils faisaient pour trouver les étapes ?
de plus gratuite ?????
La première année ça a été grâce au réseau d’amis que nous avions un peu partout en
France.
Lors du premier
tour il y avait eu comme étapes : BORDEAUX – GREOLIERE et puis retour BRIE (77)
On n’avait pas d’argent pour faire plus et on se disait : pendant qu’ils sont sur la route, on n’a pas à les loger ou à les nourrir ! En fait, cette année-là il y eut deux étapes uniquement !! Une vraie escroquerie !
Mais pas plus
de remords que cela, car pour nous, le
tour devait être une course d’endurance, au vrai sens du mot.
Ensuite au fur et à mesure des années on faisait fonctionner aussi le carnet d’adresses, mais également se proposait d’eux-mêmes certains concurrents ou amis
de concurrents.
Avec ou sans moto-club, ils arrivaient à nous organiser
de supers étapes.
Qu’ils en soient ici encore tous remercier.
Dans l’ensemble, pour trouver des étapes, nous n’avons pas rencontrées
de difficultés particulières et toutes et tous ont joué le jeu et ont tenu leurs engagements !! SAUF UN !!!
L’échange que nous pouvions offrir aux organisateurs d’étapes était relativement faible par rapport à l’investissement financier et humain que cela demandait aux organisateurs
de nos escales ! Car il ne faut pas oublier que, concurrents assistances et organisation représentaient environ 170 personnes.
Le deal était: en échange
de la nourriture et du couchage on colportait le nom
de l’étape tout au long du TDF, la présence des villes étaient stipulée sur le fameux grand panneau – on apposait les banderoles que ces villes nous confiaient ! Ils avaient droit à un emplacement sur les trois pages que nous donnaient nos supports que furent MOTO JOURNAL / MOTO REVUE et le MONDE
de la MOTO et suivant le contrat ils pouvaient être aussi présents sur les attelages concurrents et nos véhicules d’assistance.
Bien entendu nous ne manquions pas
de les citer aux journalistes, pour qu’ils aient la chance d’être sur les articles qui narraient le TDF.
À ce sujet ! Au fur et à mesure que nous nous avancions dans les années, nous avions découvert
de nouvelles techniques pour collecter toutes les parutions
de presse ! Nous avions pour se faire pris un abonnement à L’ARGUS
de LA PRESSE.
Cet organisme existe toujours et moyennant une somme, il se charge
de lire toute la presse, quel que soit le titre ? Et vous fait parvenir tous les morceaux
de page où vous êtes présent (sur mes scans vous pouvez voir la petite vignette ARGUS
DE LA PRESSE qui est collée à côté
de certains articles)
L’échange que nous proposions aux étapes était bien reçu et considéré comme équitable par tout le monde !
Bien sûr les étapes attendaient une retombée, mais elles ne faisaient pas cela que pour ça ! Beaucoup
de nos interlocuteurs nous ont reçus car ils étaient animés par la passion du sport et aussi et surtout grâce à l’amitié qu’ils nous apportaient.
Nous avions tissé des liens forts, avec beaucoup d’entre eux !!
Bien entendu à chaque étape il y avait la proclamation du résultat
de la journée, la remise des prix qui allait avec et nous en profitions pour remercier les personnes organisatrices
de l’étape et les élus, en leur faisant cadeaux
de quelques souvenirs AFFICHES - AUTOCOLLANTS et les fameux PRESSE PAPIER à l’effigie du TDF SC. Ce n’était pas grand-chose mais ça a toujours fait plaisir.
Cette année 1987 fût le début des problèmes relationnels avec certains concurrents et un front
de révolte commençaient à monter ??? Très honnêtement : j’ai, et nous, avons toujours été à l’écoute des concurrents pour améliorer notre épreuve.
Mais la pression montait d’année en année, car les constructeurs avaient compris depuis longtemps, que gagner le TDF SC était une très bonne pub pour leurs affaires.
Ayant été commerçant et aussi à la genèse du side car JEWELL (qui porte en partie mon nom) je ne blâmerais jamais un commerçant
de tirer la couverture à lui, pour que ces affaires puissent tourner correctement.
Sauf que nous ! Moto club
de VINCENNES ! Nous étions là pour proposer une épreuve sportive et eux les fabricants, faire du business !!!!!!
Dans te telles conditions pas toujours faciles
de se comprendre.
Les concurrents étaient souvent aidés par des constructeurs et
de véritables petites écuries s’étaient formées.
Il faut reconnaître que les side étaient
de plus en plus beau et efficace, car super bien préparé.
Suite à la lecture
de mes nombreux chapitres, je pense que certains commencent à comprendre comment je fonctionne !
Je suis loin d’être parfait et ma femme me le rappelle tous les jours !!! CQFD
Mais quand j’entreprends un truc, je le fais le plus carré possible, certes à la manière ENNDEWELL ce qui souvent dérange, mais toujours avec le maximum d’intégrité sportive et humaine !
Quand je suis pris en défaut je rectifie toujours rapidement ma manière
de faire, pour que tout se passe bien.
Bien sur quand je pense avoir raison je tiens tête et si à un moment je m’aperçois que je me suis trompé très rapidement je m’incline.
Ce qui était très déstabilisant c’est que les concurrents et surtout certains constructeurs ont souvent tenté par des moyens détournés
de tirer la couverture à eux ! Tant que c’était sur des problèmes commerciaux qui ne regardaient qu’eux ! Le TDF SC laissait faire car nous devions nous tenir éloigné
de ça.
Mais quand c’était sur des problèmes sportifs ! Là je ne me laissais pas faire et bien sûr ça n’arrangeait pas ces messieurs.
Devant ce problème grandissant nous avons créé un poste
de RELATION PILOTES
Le fruit
de l’expérience sur les autres TDF nous avait fait comprendre, que premièrement je ne pouvais pas tout faire et que deuxièmement si on mettait les équipages en relation avec un concurrent ou ancien concurrent, le courant passerait beaucoup mieux.
Donc notre camarade RIPOTEAU avait été volontaire pour prendre ce poste RELATION PILOTES et
de souvenir ça avait très bien marché et ça nous a soulagé énormément avant le
tour et pendant le
tour.
Ce qui est navrant et qui me fait râler, c’est que l’on avait mis un maximum
de nos forces dans cette épreuve et que peut-être au bout
de huit années nous étions devenus obsolètes ??
Ce qui m’a navré à l’époque et qui me déçois à ce jour c’est, écrire ces chapitres en m’apercevant que ce que j’ai à y dire est
de plus en plus polémique critique et politique.
Plus J’avance dans les années moins l’ambiance était bonne !
Qui a Changé ? Les organisateurs ? Les concurrents ? Ou plutôt ! Certains concurrents ??
Je pense avoir une partie
de la réponse que je vous raconterais dans le dernier chapitre.
A suivre
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