[Oldies] Malheureusement, ils sont partis...

mais qui c'est , ce johnny dormaisson ?

Je n'étais pas inconditionnel, mais il a accompagné toute ma vie on est de la même génération, l'ignorer c'était difficile la moto est repartie par les 50 sports dont Paloma et il était la aussi, je ressent un gros vide, malgré tout je l'aurais bien gardé plus longtemps, c'est une page qui se tourne .
Le "pénitencier" j'étais à l'armée, ça tombait pile !!!!!!! J'achète une guitare et je joue quoi ? .........

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Ah, Monsieur Dormaisson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville
S'appelle ville Ho Chi Min


Jeune étudiant gauchiste (pléonasme) rue Saint Guillaume en 1975, je me révoltais de l'interdiction de diffusion de cette chanson sur la radio publique (qui était monopolistique à l'époque)

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro, songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet

Mais avec 40 ans de recul, bien sûr que Monsieur d'O avait raison ....

Les Fatals Picards avaient composé, il y a pas loin de 10 ans, une chanson "d'anticipation" pleine d'émotion et d'humour, finalement respectueuse, à prendre au second degré :

Jusqu'à aujourd'hui, elle me faisait sourire, et là elle m'émeut ...
et ça parle de motos et de chevals ...

Je viens rarement ici.....

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philippe7 a écrit:

Ah, Monsieur Dormaisson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville
S'appelle ville Ho Chi Min

Mais avec 40 ans de recul, bien sûr que Monsieur d'O avait raison ....

La devise du "Figaro" : "sans la liberté de blâmer il n'est pas d'éloge flatteur" .

Certes, mais cette liberté nous l'avons tous,
savoir ce que nous en faisons ...

Les vents de liberté, il en souffle de temps à autre .
Souvent de façon éphémère : du printemps de Prague
à la chute du mur de Berlin ...
Ces "airs de liberté" sont-ils suivis de lendemains qui
chantent ?

La disparition de Jean d'Ormesson qui vient au moment
de celle de Johnny ne doit pas nous le faire oublier .
Lui, qui dans les jours gris, a toujours affiché un franc
sourire . Proclamant que la gaité était avant tout une politesse .

giglio christian a écrit:

Je viens rarement ici.....

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Belle photo et bel hommage qui montre que la connexion avec la moto de Johnny ne date pas d'hier.
En fouillant sur le site, le personnage sur la gauche répondrait au nom de Jean Touzalin, coureur des années 50 dont le nom est souvent cité dans Racing Mémo.
Le personnage à droite est Jean de Gribaldy, coureur cycliste et directeur sportif.

RIP Johnny, un grand bonhomme, je n'ai jamais été un grand fan, ni vu en concert , ni acheté ses disques depuis très longtemps, mais je lui reconnais un talent certain, de ceux qui passent plusieurs générations , extrêmement rares, à comparer avec Mick Jaeger dans un autre registre bien sûr, des dinosaures. Pas facile de lui trouver un successeur sur notre territoire! Johnny c'était notre jeunesse, le rock, la moto, la vitesse, la châtaigne aussi je crois me souvenir et une présence sur scène ( et en dehors parfois).
Dan

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et même qu'on l'a vu en Afrique (Atlas, Dakar) avec beau-papa (André Boudou) ...

En 1959, j'avais 10 ans et mon père fana de radio nous avait acheté un poste de télé alors que l'émetteur régional n'était pas encore branché .
Mon père nous avait dit .. ce samedi à 16 h l'émetteur sera inauguré et on recevra les images .
le samedi en question nous étions toute la famille devant le poste à regarder la mire .
A 16 h , l'image apparut . Cette première image à la télé importante pour un môme de dix ans ,
c'était .....Johnny Halliday , il devait avoir 17 ans .
Cette image restera marquée dans ma mémoire .
J'ai eu ensuite l'occasion de lui serrer la paluche lors du Bol d'or 1975 .
C'était un fan de motos .
Un grand monsieur . Un grand artiste et une énorme star mondiale .
Il est allé rejoindre son pote Michel Rougerie .
Ce matin j'écoutais à la radio l'interprétation qu'il avait fait à Berçy de l'hymne à l'amour d'Edith Piaf
pour sa femme Letitia . Difficile de retenir ses larmes .

Les coups, les coups oui ça fait mal, ce matin celui ci était bien trop tôt,repose en paix.
Condoléances à toutes ces familles et fans qui l'ont suivi depuis une époque désormais révolus.

Pas un fan, mais cette petite video me fait toujours sourire...

Nancy Octobre 1966...



Au revoir l'ami...

Patrick

Je cite la déclaration de Charles Aznavour. Le parallèle qu'il fait ne me semble pas excessif, on peut penser que la disparition de ces deux fortes personnalités va résonner longtemps dans le roman national...
 
«Édith Piaf et Jean Cocteau (morts à un jour d'intervalle en octobre 1963, NDLR), et aujourd'hui Johnny Hallyday et Jean D'Ormesson, deux de ma famille artistique et deux de mes maîtres à penser qui resteront à jamais gravés dans mon coeur et dans mon esprit», a déclaré le chanteur Charles Aznavour.


Fan ou pas, impossible d'ignorer l'existence de Johnny, qui a réussi à faire partie de nos vies

On a le souvenir-souvenir de l'avoir toujours vu au guidon d'une bécane, depuis ses débuts en Paloma jusqu'à ses extravagantes H.D.

Johnny dans les 70's, période Kawa ..

Salut l'artiste!


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Comme autre lien à la moto, on peut rappeler que c'était un grand pote de Michel Rougerie.

Une belle série de photos.

https://pro.magnumphotos.com/CS.aspx?VP3=SearchResult&ALID=2K1HRGKQNAQ9&VBID=2K1HZS759JZX&POPUPIID=2S5RYD127MEI&POPUPPN=41

RIP Alfredo Milani

http://www.motoblog.it/post/900098/motociclismo-in-lutto-addio-ad-alfredo-milani-leone-della-gilera-500?utm_source=blogo

C'est bien d'avoir dégoté cette bande d'actualité pour rendre hommage à Alfredo Milani, singleton.

J'aime énormément ce pilote, dont tu m'apprends la disparition.

La bande est intéressante.

D'abord Ubbiali, premier titre pour lui (mais 3ème consécutif pour la Mondial, contrairement à ce que dit le commentaire). Records de la course et du tour pour "Carletto".

Puis victoire de Lorenzetti (Guzzi). Le titre à Moto-Guzzi et à Bruno Ruffo - c'est déjà son 3ème, en autant de saisons de championnats du monde - c'est aussi son dernier ; en 1952, il a un grave accident à Solitude, sa jambe doublement fracturée guérit mal, et il ne revient en course que brièvement, en 1953, à Siracusa fin mars où Lorenzetti lui laisse la victoire, puis à Mestre où il fait ça tout seul, bénéficiant toutefois des ennuis d'allumage de la machine d'Enrico. Il est alors en position de gagner le titre italien. Puis vient le TT. Il chute et se blesse lors des essais et affirme aussitôt ne plus vouloir courir à moto. Il tient parole, tant pis pour le titre italien. Il n'a alors pas encore 33 ans, mais déjà trois titres mondiaux. Il meurt à 86 ans entouré, je l'espère, de l'affection des siens.

Ensuite, les side-cars. Le Gilera-4 d'Albino Milani (qui n'a pas la même naissance que celui de son frère - je parle du moteur) permet à Albino de faire ce que Frigerio n'a jamais pu, battre Oliver (qui est déjà champion, au moment du départ) - je veux dire, le battre à la régulière, sur la piste, quoi, pas dans les stands. La bagarre est splendide, Albino et Eric (s'ils me permettent d'employer leurs prénoms) alternent en tête mais ce n'est que dans la dernière ligne droite que les choses se décident, en faveur du Milanais Milani.

Enfin les 500 - la Luce a pudiquement passé sous silence la 2ème course de la rencontre, celle des 350, que Duke déjà champion a gagnée, mais qui fut une course splendide. Il est vrai qu'il n'y avait pas un seul Italien au départ de cette course, et une seule machine ritale, la Parilla bien transformée par le rapide Schnell (uf-uf, ça est un bon mot, saveï-vous ?). Bref, face à la Norton de Duke (déjà titré avant le départ, mais à la recherche d'une victoire de plus, dit le commentateur), les Gilera de Milani (Alfredo), Masetti et Pagani. Ce sera l'ordre d'arrivée, un ordre Gilera - les machines d'Arcore auraient pu faire 1-2-3-4 si Libero Liberati ne s'était arrêté à trois tours de l'arrivée pour un changement de bougie.

À noter que c'est la première fois que deux frères gagnent un GP le même jour, dans l'ère des Championnats du Monde.

Alfredo a alors 27 ans, il est reconnu comme grand styliste. Il gagnera encore un Grand Prix - de très belle manière, à Francorchamps en 53 (merci encore, Jean Louis !). Mais il finira sa carrière comme un roi sans couronne mondiale.

Et puis il est mort à 93 ans révolus…

Heureux qui, comme Alfredo, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Genre d'humour au goût de chiotte très prononcé qui n'a rien à faire ici? ce serait bien de "vider la benne", je lui attribue la meilleure note!
Dan

Si on ne peut plus rire de la Camarde exécutant son œuvre toute seule...

Désolé Dan, mais je la trouve très drôle.
Du vrai second degré façon Desproges, Hara Kiri, Groland...

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Assez d'accord avec toi, Yves, mais ce qui me gène c'est la fôte d'ortaugraffe qui n'est sans doute, elle, pas du second degré ....

Je me souviens de Desproges à propos de la mort de Brassens en 81 ,qui avait dit quand Brassens est mort j'ai pleuré quand Tino Rossi est mort ,j'ai repris 2 fois des pâtes.
La mort de Johnny est tout sauf une surprise ,il a bien vécu ,nous allons tous partir un jour ,autant il est triste de voir des jeunes partir trop tôt ,alors que là!