courses et pilotes asiatiques des 60' & 70'

Et une seconde photo pour ne laisser planer aucun doute : elle est bien présentée comme la moto d'Hasegawa.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

D'ailleurs si tu regardes la photo de post victory (1968 ôstée plus haut) ou Hasegawa (28) vainqueur pose aux côtés de McDonald (futur vainqueur en 69) et de l'autre pilote asiatique (Sui Man To) on distingue bien le pot montant de la 4 ainsi que "l'angulosité" du réservoir. La confusion ne tient qu'au sigle BARDA qui apparemment n'était apposé que du côté gauche du carénage...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Eh oui, Macao, l'enfer du jeu ..... ou plutôt le paradis de la triche et des attrape-gogos ....

Changement de programme pour cette année 1973 … le week-end de Pâques, date traditionnelle du Grand Prix de Singapour, tombant assez tard, c’est le Grand Prix de Malaisie qui ouvrira les festivités à Sha Alam le 15 avril. Les antipodiens sont là, et en plus des habitués Perry, Discombe, Wylie, Toombs, etc … on note la première participation de Ginger Molloy, qui jusqu’alors avait essentiellement couru en Europe – ou il avait quand même été sacré en 1970 vice-champion du monde 500cc.  Ginger arrive équipé de sa H2R personnelle, et Geoff Perry a pour sa part amené une 3 cylindres TR750 en complément de sa 500 habituelle. Ron Toombs, sur une 500 Kawasaki, mène les premiers tours, avant d’être passé par Dale Wylie et Ginger - mais c’est quand même Trevor Discombe, pourtant mal parti, qui au terme d’une belle remontée s’imposera au guidon de sa petite 350 Yamaha, précédant  au final Wylie et Molloy pour un podium 100% kiwi.

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Et moins d’une semaine après (la course ayant lieu le vendredi 20 avril) c’est le Grand Prix de Singapour. Et la presse locale fait monter la sauce en mettant en scène, à la manière d’un promoteur de combats de boxe,  la rivalité annoncée entre le champion en titre, Geoff Perry, et son nouveau challenger. Et Ginger Molloy, connu pour son caractère assez entier, ne se prive pas de jouer le jeu :

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"Je suis le meilleur, et je n’ai pas peur de lui. Je l’ai battu dans six courses de suite à Auckland il y a trois semaines. C’est un bon pilote, mais il ne s’est jamais frotté à une vraie concurrence de classe mondiale – moi, ça fait neuf ans que je cours en Europe, j’ai aussi gagné des courses en Australie, aux Etats-Unis et au Canada. Le seul avantage qu’aura Geoff, c’est qu’il a déjà couru 3 fois ici alors que moi je découvrirai le circuit" .  Ambiance !

Le lendemain, c’est Geoff Perry qui a les honneurs de la presse, dans son style plus soft et consensuel.

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"Je suis bien décidé à faire le hat-trick (3 victoires d’affilée) et ce n’est pas Molloy qui m’en empêchera. Bien sûr que c’est un bon pilote, mais ce n’est pas le meilleur du monde même si ses résultats en Europe sont impressionnants. C’est vrai qu’il m’a battu il y a peu, mais j’étais juste là pour essayer mes machines et je ne cherchais pas vraiment la victoire. L’usine Suzuki m’a recruté comme pilote officiel pour courir aux Etats-Unis, je pense que c’est une preuve suffisante de ma valeur"

Bref, le plateau de l’épreuve est particulièrement bien fourni, parmi les nouveaux venus on remarque Takao Abe sur une 500 Suzuki TR, et l’australien Brian Hindle sur Yamaha. Geoff Perry choisira de partir avec sa 750, tout en sachant à l’avance que ce choix l’obligera à effectuer un ravitaillement, ce dont il aurait pu se dispenser avec la 500.

Hindle, qui a fait le meilleur temps aux essais, rate son départ mais reprend la tête de la course au troisième tour. Il est rejoint par Perry, et pendant leur bagarre Hindle s’accroche avec un attardé et chute. Perry contrôle alors la course, mais doit effectuer son ravitaillement et ne rattrapera jamais le temps perdu. Motohashi, qui a pris le commandement, tiendra bon jusqu’au dernier tour, ou Molloy réussira à le taxer sur le fil, l’emportant de moins de deux secondes après … deux heures de course !

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Le classement complet de ce qui sera le dernier Grand Prix de Singapour de l’histoire

1- Ginger Molloy, Kawasaki
2- Akiuasu Motohashi, Yamaha
3- Hiroyuki Kawasaki, Yamaha
4- Ron Toombs, Yamaha
5- Geoff Perry, Suzuki
6- Dale Wylie, Suzuki
7- Gerry Looi, Yamaha
8- Takao Abe, Suzuki
9- Looi Beng Hoe, Yamaha
10- Mohamed Hussain, Yamaha

Et en images ......

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Le cadre bucolique de Old Thompson Road


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Ginger Molloy


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Geoff Perry


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Akiasu Motohashi


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Trevor Discombe


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Gerry Looi

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Looi Ben Hoe (le frère ainé de Gerry Looi)


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Ron Toombs


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Sonny Soh


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Motohashi


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Ginger


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Une belle 500 TR ...... Abe ?


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Gerry Looi


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Mohamed Hussain

Deux semaines plus tard, le 6 mai, c’est le Grand Prix de Penang. Je n’ai pas de détails sur le déroulement de l’épreuve, sinon que c’est Geoff Perry qui l’emporte, devant Dale Wylie et Gerry Looi.

Du coup, leur fournisseur de bougies peut fièrement afficher :

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Une parenthèse : il est indiqué dans la presse de Singapour que sur injonction de la FIM, les pilotes Indonésiens étaient interdits de participation au Grand Prix, leurs licences n’étant pas reconnues par la fédé. Apparemment, il y avait un conflit sérieux entre la fédération indonésienne et la FIM, ce qui peut expliquer que l’on ne trouve trace d’aucune organisation de course majeure dans ce pays ces années-là, alors que l’Indonésie disposait depuis 1970 à Ancol Jaya d’un circuit, sinon moderne, du moins permanent, et qui était le seul de ce type dans la région avec Sha Alam.

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Dans les mois qui suivent, les mauvaises nouvelles se succèdent. D’abord, le gouvernement de Singapour annonce qu’il renonce "pour raisons de sécurité" à organiser le Grand Prix sur le Circuit traditionnel de Old Thompson Road. Des voix s’élèvent pour demander la construction d’un circuit permanent pour permettre à Singapour de rester le symbole des sports mécaniques dans la région ….. circuit qui ne verra jamais le jour.

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Et le 23 juillet, c’est la disparition tragique de l’enfant chéri du public ….

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Je n’ai pas trouvé d’informations sur le Grand Prix de Selangor, en dehors de la confirmation de sa date (le 10 septembre) et de la victoire de Gerry Looi.

Et enfin, le Grand Prix de Macao, le 18 novembre, sera le théatre d’un nouveau triplé 100% japonais, avec le victoire de Ken Araoka devant Akira Terui et un certain Toshimitsu Sou.

Philippe, selon les classements Abe pilotait une Yam. En toute logique (comme d'hab) la 500 Suzuki nanti du sponsor local (Singapour Airline) devrait être celle de Dale Wylie.

Merci pour ce partage, merci pour le temps passé, passionnant tout cela !

Pour info, un excellent article sur Geoff Perry, dont le sponsor habituel était Air New Zealand, et pour une fois :
https://amcn.com.au/editorial/not-forgotten/
Perry always flew Air New Zealand, but on this occasion he took earlier Pan Am flight from Auckland to San Francisco via Tahiti because Air New Zealand had restricted flights due to an imminent atomic test by the French at Mururoa, 1120km south-east of Tahiti. On 22 July 1973, at 10:06pm local time, flight PA 816 took off from Tahiti’s Fa’a’ā International Airport. Thirty seconds after take-off, the Boeing 707 carrying 79 passengers and crew crashed into the sea. There was only one survivor. The voice recorder and flight data recorder were never recovered from the wreckage that lay 800m below the surface.

The plane had reached an altitude of 91m when it started to descend, banking to the left. No conclusive cause was ever found, although it was speculated that a gyro-horizon instrument failure was to blame. The pilots had expressed concerns over a recently repaired windscreen that delayed the take-off. A French report into crash said the plane may have sustained a windscreen failure.

Perry’s death on an aircraft bearing the name ‘Wing Clipped Racer’ left friends and fans shattered for decades. The New Zealand race fraternity was further devastated when world 500cc championship contender Kim Newcombe was killed at an international race at Silverstone three weeks later.
Vraiment maudite année 73 ...

Sans oublier fin 73 Cal Rayborn qui se tue sur une TR 500 Suzuki d'emprunt alors qu'on pouvait raisonnablement penser le voir sur la nouvelle RG 500 quatre cylindres en GP pour la saison 1974.Il en était question….

JH42 a écrit:

[i]Perry always flew Air New Zealand, but on this occasion he took earlier Pan Am flight from Auckland to San Francisco via Tahiti because Air New Zealand had restricted flights due to an imminent atomic test by the French at Mururoa, 1120km south-east of Tahiti.

Une seule remarque sur cet article, et c'est après tout un détail, mais la légende urbaine tenace selon laquelle les essais nucléaires de Mururoa auraient eu quelque chose à voir dans le changement de vol de Geoff est une pure élucubration, alimentée par l'inconscient collectif australo-kiwi qui n'a toujours pas digéré cette période trouble des relations bilatérales avec notre beau pays, et en particulier l'affaire du Rainbow Warrior. La vérité vraie, nous l'avions lue de la plume de la veuve de Geoff en personne il y a quelques années (sur le topic TR750)  :

philippe7 a écrit:

juste quelques précisions, car j'en sais un peu plus depuis que j'avais évoqué cette histoire dans un autre sujet : Geoff était effectivement technicien chez Air New Zealand, comme son pote mécano Jon Allnatt d'ailleurs, et naturellement ils volaient tout le temps sur leur compagnie. Ils avaient réservé leur places pour se rendre à Los Angeles, accompagnés pour cette fois par Jan, la jeune femme de Geoff qu'il venait tout juste d'épouser. Mais Geoff a du avancer son départ, il y a eu plusieurs versions qui ont circulé pour expliquer la raison de ce changement, mais Jan a tout récemment confirmé sur un groupe facebook sur les Marlboro Series que Geoff a recu un appel du manager de Suzuki USA lui demandant impérativement de venir trois jours plus tôt que prévu, pour faire des essais de nouvelles gommes de pneus. Geoff a donc cherché un vol qui convienne, et a embarqué sur la PanAm. Et au redécollage de l'escale de Tahiti, pour des raisons inexpliquées, l'avion a décollé avec un manque de puissance flagrant pour les témoins, a effectué le virage de dégagement prévu vers la mer a une vitesse beaucoup trop lente ( c'était la nuit, donc un manque de références visuelles a du empécher les pilotes de comprendre qu'ils volaient trop doucement ), et a décroché et est tombé d'à peine 30 metres de haut, à environ 1km du rivage .

Pierre Phil Read - Je crois en fait que Rayborn avait signé très tardivement avec Suzuki dans l"optique de disputer la saison US de F750 AMA 74. Sheene et Smart avaient déjà leurs tickets pour les GP. De plus Cal visait une transition à cours terme vers la course auto.

Là aussi, je pense (donc c'est mon opinion et je la partage, etc ... ) qu'il y a une bonne part de "légende urbaine" dans cette pseudo-signature de Rayborn avec Suzuki .... alimentée par le fait qu'il s'était tué au guidon d'une Suzuki. Mais c'était une machine privée d'emprunt, une 500TR appartenant au chef d'atelier d'une des concessions de Coleman. Les seules choses dont on soit à peu près (....) sûrs, c'est que :

1 - Cal ne souhaitait plus courir en dirt-track, et n'avait pas renouvelé son contrat avec Harley.

2- Il souhaitait effectivement s'orienter (au moins à temps partiel dans un premier temps) vers l'automobile, d'ailleurs s'il se trouvait en Nouvelle-Zélande à ce moment-là c'était précisément pour participer à la série Tasman de Formule 5000. Et en apprenant qu'il y avait une épreuve moto à Pukekohe, il a décidé au pied levé d'y participer.

3- Il cherchait une monte compétitive pour les courses de vitesse de l'AMA et Suzuki aurait pu être une piste ... mais l'info qui courait dans la presse US un peu avant sa mort (fin décembre 1973) c'est qu'il participerait à Daytona sur une 750 TZ de Don Vesco, avec Pat Evans comme coéquipier. C'est Dick Mann qui a roulé sur cette bécane, au final ...

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Cal, Pat, et Don Vesco (et oui, la bécane est une TZ twin, c'est juste pour l'illustration ...)

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En revanche, je tiens de source à peu près sure que le contrat que Geoff Perry avait, lui, bien signé avec Suzuki, était pour deux ans (1973 et 1974) et prévoyait l'éventualité d'une saison de Grand Prix en Europe en 1974 ...

Mais on est nettement  

Dans le cadre "légende urbaine et source à peu près sure", Merv Wright, dans une interview de Classic Racer publiée dans le numéro de sept-Oct 2006 (N°121)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Comme on s'en souvient, Merv était à l'époque responsable du programme course pour Suzuki aux states.
On retrouve également cette affirmation dans l'ouvrage de référence "team Suzuki" de Ray Battersby en page 98.
Maintenant on peut mettre en doutes la mémoire des hommes. Mais il me semble que dans le cas de Wright le défaut de mémoire  serait assez énorme...  Dans tous les cas Philippe7, pas plus que Roby RDLC, n'étaient dans la confidence.
Mais peut être que notre cher bubu aurait été petite souris de source sure ?
Il me semble que le sujet de la fin tragique de Rayborn avait été évoqué dans un "lointain" topic (ah cette damnée mémoire), mais au cas ou - comme je sais que ça va au moins intéresser Pierre Phil Read et Philippe7, je joins un autre article, complet celui ci, toujours tiré de cette (souvent) excellente revue Classic Racer. Celui là vient du N°142. Et à la lecture on se rend compte à quel point Cal Rayborn était un compétiteur. Prêt, comme Custer à prendre des risques "inconsidérés" pour une charge héroïque dans une bataille où l’enjeu était pourtant sans grande valeur... (c'était ma minute "prose").
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Barry a bien du se mordre les doigts d'avoir pistonné Merv Wright pour prendre la direction du team Suzuki en 76, car dans ses interviews en fin de saison il n'arrêtait pas de lui casser du sucre sur le dos ... bubu doit pouvoir en témoigner.

En revanche, si Ray Battersby (qui est inscrit sur pit-lane, même s'il n'intervient pas souvent en personne - mais il a un "honorable correspondant" très assidu) si Ray, donc, affirme que Rayborn avait signé chez Suzuki, je m'incline bien volontiers.

L'article de Classic Racer est globalement conforme à la réalité des évènements - à un détail près, la TR500 de Joe Lett n'était pas une ex-Geoff Perry, mais une ex-Dale Wylie - c'est moins vendeur, coco, mais c'est pourtant la réalité. Cette bécane roule toujours d'ailleurs, je l'avais vue à Eastern Creek il y a trois ans.

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Sinon, tu as bonne mémoire Roby, on a évoqué cette triste affaire à plusieurs reprises, en particulier sur cette page de l' exxxxxxcellllllent topic TR 500

http://www.pit-lane.biz/t4370p20-oldies-l-oubliee-d-hamamatsu-la-tr-500-suzuki

Bon, demain je vous parle de la saison asiatique 1974  

La disparition du Grand Prix de Singapour, richement doté, a pour conséquence une participation plus réduite des pilotes étrangers à la saison asiatique 1974. Les années précédentes, on enchaînait trois épreuves en trois ou quatre week-ends, ce qui permettait d’amortir significativement les frais de déplacement. Ce sera plus compliqué désormais.

Le Grand Prix de Malaisie ouvrait la saison le 7 avril. La participation étrangère de premier plan se limite à deux pilotes, mais quels pilotes, et au guidon de quelles machines ! Les deux kiwis John Boote (l’homme qui a fait gagner la 750 TZ pour la première fois fin 1973, etc etc…) et Dale Wylie, qui faisait un intermède dans son aventure nord-américaine pour chasser la prime …. en transportant sa 700 Yam en pièces détachées dans ses bagages de Montréal à Kuala Lumpur, comme nous l’avait raconté en son temps Mike Sinclair, avec une traduction de Jérome alias « Jarno »

Jarno a écrit:

Début 1974, Dale décida qu'il lui fallait une de ces Yamaha 700 comme celle que John Boote avait piloté dans les deux dernières épreuves du championnat Néo Zélandais, et il se dit qu'il allait aller aux USA pour en chercher une et rouler dans quelques épreuves AMA là-bas.

Il me demanda si je voulais l'accompagner pour l'aider, donc j'ai mis de côté mes propres projets de course (temporairement croyais-je) et nous sommes partis.

Par l'intermédiaire de mon patron, Tom McCleary, il se mit d'accord avec Barry Briggs (Monsieur speedway en NZ) pour obtenir une moto venant du chargement allant vers Daytona en Mars. Barry avait des contacts chez Yamaha US et il obtint une moto pour nous, ce qui était vraiment du bol parce qu'il y avait une demande énorme et en même temps que nous et les pilotes US tous les Européens étaient à Daytona pour en acheter !

On a pris un vol pour LA, acheté une camionnette, rendu visite à Yamaha USA, puis on a conduit vers l'entrepôt et pris livraison de notre TZ750A encore en caisse. Je ne suis pas sur que Yamaha USA le réalisa, mais il nous ont fait un super prix pour la moto, donc on l'a mise dans la camionette et on a filé vite fait.

C'était un sacré changement de passer des 65 chevaux de la TR500 pour en trouver 50% de plus, et puis il y avait le circuit, avec le virage relevé et les hautes vitesses.

C'était un gros challenge d'essayer d'aller vite d'emblée avec tout ça à apprendre, et c'était du boulot de faire en sorte d'être au départ de la course, mais il a réussi.

Dans la course, on a du abandonner quand l'échappement est tombé en morceaux, ce qui était la cause d'abandon standard pour cette édition de Daytona. Les pots c'était de la blague, aplatis, horribles choses qui ne fonctionnaient pas bien et tombaient en morceaux. Je suppose que Yamaha a eu du mal à finir les 200 exemplaires et certaines choses ont été bâclées.

Après Daytona on est allé en Malaisie, par Montréal (billets d'avion moins chers) et on a fait le GP de Malaisie, avec John Boote qui était monté de NZ. John Boote a gagné.

Ce voyage est à l'origine de la fameuse histoire de la "moto dans une valise", parce qu'on a mis toute la moto dans des valises de Montréal en Malaisie et retour (avec deux jours d'escale à Londres) pour que ça coûte moins cher.

Donc, effectivement, John Boote a gagné le Grand Prix devant Dale Wylie (750 TZ tous les deux) et les 350 de Billy Soeswanto, Sarsito Sa et Looi Beng Hoe .  Les deux Kiwis ont aussi fait le doublé dans l’épreuve préliminaire « sprint », et Benny Hidajet a gagné les 250 devant Gerry Looi

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Pas de photos du jour, mais je vous propose quand même deux images des compères kiwis dans leur livrée de 1974

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Le 1er septembre, c’est le traditionnel Grand Prix de Penang.  John Boote l’emporte devant les mercenaires australiens Steve Hardwick et Rick Waldie

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Le week-end suivant, c’est le Grand Prix de Selangor. La presse locale fait naturellement de John Boote le favori, mais considère que deux locaux bien équipés peuvent lui tenir tête :  Nos vieilles connaissances Sonny Soh sur une TR 500 Mk 2 , et Gerry Looi qui vient de toucher une 700 TZ.

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Mais John Boote l’emportera sans coup férir, l’australien Waldie s’intercalant à la deuxiéme place devant les deux vedettes locales,  et son compatriote Hardwick.

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Triplé sans bavure pour John Boote en Malaisie pour l’année 1974 !


La fédération Indonésienne a visiblement réglé son contentieux avec la FIM, puisque le 10 novembre, se dispute le Grand Prix d’Indonésie sur le circuit d’Ancol Jaya, avec une belle participation étrangère. C’est l’officiel Yamaha Hiroyuki Kawasaki qui l’emporte devant l’officiel Kawasaki Takao Abe, et Gregg Hansford qui fait son apparition au guidon de sa 750 TZ.  Dans les courses annexes, Sadao Asami a gagné celle des 350, et Takao Abe sur sa KR750  la course « sprint » devant Warren Willing et Dale Wylie, tous deux sur 750 TZ.

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Et enfin, le 1er décembre au Grand Prix de Macao, c’est encore Hiroyuki Kawasaki qui mène un triplé Japonais, précédant Ikujiro Takai et Sadao Asami – tous trois sur Yamaha, bien entendu.

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L’année 1975 verra le niveau des plateaux singulièrement s’amenuiser pour les épreuves se déroulant en Malaisie, la participation des japonais, australiens et kiwis se réduisant nettement ….alors qu’à contrario, l’Indonésie reprend du poil de la bête, tant au niveau du Grand Prix qu’elle organise que des participations de ses propres pilotes aux épreuves disputées hors de son territoire.

La saison débute avec le Grand Prix de Malaisie, toujours disputé à Sha Alam-Batu Tiga, les 29 et 30 mars. Le samedi se déroulent les épreuves préliminaires, l’australien Dennis Mc Cormack remporte les 250 devant Sonny Soh et l’indonésien Hendra Tirtasaputra, et la course open "sprint" voit l’arrivée fracassante sur le circuit régional de l’indonésien Bambang Sudarsono, sur Suzuki 500TR, qui l’emporte devant Gerry Looi sur TZ 350 et Sarsito Sa sur TZ 750.

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Le dimanche, l’épreuve reine du Grand Prix voit la victoire du numéro un indonésien Hendra Tirtasaputra, qui triomphe au guidon de sa TR 500 devant Bambang (TR500 itou) et Sarsito (750 TZ) , les trois indonésiens réalisant donc un triplé d’anthologie

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Le 31 août, on se retrouve sur le circuit urbain du Grand Prix de Penang, 6ème du nom. C’est Gary Boote, le jeune frère de John, équipé lui aussi d’une bonne 750TZ, qui l’emporte devant  Gerry Looi (350 TZ) et Sonny Soh (500 TR)

Et une semaine plus tard, les 6 et 7 septembre, retour à Shah Alam pour le Grand Prix de Selangor.  L’australien Dennis Mc Cormack gagnera la course des 250 le samedi, devant les malaisiens Sonny Soh et Rossli Hussein, et le dimanche, nouvelle victoire indonésienne, c’est cette fois le tour de Bambang Sudarsono qui triomphe sur sa 500 TR, devant Mc Cormack (350 TZ) et Sonny Soh (500 TR). Bambang a quand même bénéficié de l’abandon des deux favoris, Hendra Tirtasaputra et Gary Boote.

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Le 15 novembre, rendez-vous à Ancol Jaya pour le Grand Prix d’Indonésie, qui présente un plateau très fourni. Yamaha a missionné le grand Hiroyuki Kawasaki, qui l’emporte sur une 750 « monoshock » (0W29 ?) devant Takao Abe (Kawasaki 750) et les frères ennemis australiens, Warren Willing et Gregg Hansford, ce dernier roulant depuis quelques mois pour les verts de Kawasaki Australie en remplacement de Ron Toombs, blessé.

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On peut rappeler que c'est lors de ce Grand Prix d'Indonésie qu'ont eu lieu les débuts mondiaux de la Suzuki 500 RG compé-client, comme raconté jadis dans le sujet ad-hoc. Suzuki avait fait livrer 4 modèles de pré-série à Jakarta , destinés à l'Australien Bill Horsman, aux Kiwis John Boote et John Woodley, et au local Hendra Tirtasaputra - mais ce denier renonça vite à piloter ce monstre, et du coup l'ami Stu Avant, qui était engagé avec sa TR 500 twin, se retrouva promu sur la quatre cylindres. Il en garde d'ailleurs un souvenir impérissable, car en pleine ligne droite il s'est mis a recevoir des chocs électriques qui l'ont conduit par réflexe incontrôlable à sauter de la machine à pleine vitesse ... les capuchons de bougies , situés trop près du réservoir, faisaient court-circuit avec lui .....

Le même week-end se courait le Grand Prix de Macao, et c’est Hidéo Kanaya que Yamaha avait désigné comme porte-drapeau.  Il remplit sa mission en précédant Ken Araoka (Suzuki) et Sadao Asami (Yamaha)  pour un nouveau triplé japonais.

La saison 1976 commence le 25 avril avec le Grand Prix de Malaisie à Shah Alam. La présence des frères John et Gary Boote est annoncée, mais visiblement ne se confirme pas – en tous cas pas au vu des résultats. C’est donc le kiwi Trevor Discombe qui fait office de favori, et il fera honneur à son rang en remportant le Grand Prix au guidon de sa 750 TZ, devant l’indonésien Bambang Sudarsono (500 RG) et l’australien Graham Kairl (350 TZ).

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Pour faire bonne mesure, Discombe avait également remporté la course sprint du samedi, devant Bambang et Tirtasaputra, tous deux sur 500 RG.

Le week-end suivant, le 2 mai, on se retrouve sur le circuit de l’esplanade de Georgetown pour le 7ème Grand Prix de Penang.  C’est l’australien Kairl, sur son agile 350 TZ, qui l’emporte devant Sonny Soh sur sa 750 (ci-dessous) et encore Bambang sur sa 500 RG.

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Retour à Shah-Alam le 15 août pour le Grand Prix de Selangor.  John Woodley ne fait pas de détails pour sa première apparition en Malaisie, et l’emporte sur sa 500 Suzuki devant, une fois encore, les habitués des podiums que sont Bambang Sudarsono et Sonny Soh.

John Woodley développera une collaboration intelligente et mutuellement profitable avec Guan Hoe, le dynamique importateur Suzuki en Malaisie, qui lui apportera son soutien pour s’aligner en Championnat du Monde en échange d’une participation renforcée aux courses asiatiques, et d’un rôle de coach pour les pilotes malais ou singapouriens de Guan Hoe que John accompagnera plusieurs fois en tant que "capitaine d’équipe" pour des tournées en Australie ou Nouvelle-Zélande.

Le 23 octobre, c’est le Grand Prix d’Indonésie qui se dispute sur le circuit d’Ancol Jaya. Hideo Kanaya, sur son YZR 750 d’usine, remportera les deux manches, devançant chaque fois Gregg Hansford ( Kawasaki KR 750)

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C’est vraisemblablement cette année-là qu’a été prise la photo sympa ci-dessous, de Gregg taquinant Masahiro Wada dans les "stands" du circuit d’Ancol.

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Et enfin, la saison se termine le 15 novembre au Grand Prix de Macao. Malgré la présence d’Hideo Kanaya, c’est Chas Mortimer qui l’emportera avec près de trois minutes d’avance sur Akira Terui et Sonny Soh, malgré un ravitaillement non prévu à quelques tours de la fin .

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Hideo Kanaya en première ligne, a ses côtés Chas Mortimer je pense (casque AGV et cuir Furygan) . En deuxième ligne Sonny Soh avec le #33

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Sonny Soh

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Le podium

La saison 1977, comme c’est maintenant la tradition, commence à Sha Alam le 23 avril par le Grand Prix de Malaisie. La présence antipodienne est assurée par les trois kiwis John Woodley (500 RG), John Boote et Trevor Discombe (tous deux sur 750 TZ). Boote et Woodley partis en tête s’accrochent au deuxième tour et chutent, et c’est l’ami Sonny Soh, qui s’est offert une 750 TZ "D" toute neuve, qui remporte l’épreuve

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Trevor Discombe devant Sonny Soh, John Woodley et John Boote.

Mais je n’en sais guère plus sur le déroulement de la course moto, car malheureusement les reportages de la presse généraliste sont exclusivement axés sur un tragique accident survenu lors de l’épreuve de voitures de tourisme. Comme de tradition, ce Grand Prix de Malaisie était une épreuve mixte auto-moto (c’est d’ailleurs le français Patrick Tambay, sur une March de F2, qui devait remporter le Grand Prix automobile) et une Ford Escort groupe 2 a quitté la piste suite à une crevaison dans un virage rapide et est entrée dans la foule, faisant six morts (tous des enfants.....) et des dizaines de blessés. Cet accident allait susciter une grande émotion, une campagne médiatique sur le bien fondé des sports mécaniques, et remettre en cause l’organisation du 8ème Grand Prix de Penang qui se déroulait le week-end suivant. Mais l’épreuve fut maintenue au final, et on retrouvait parmi les engagés Discombe et Boote, l'indonésien Bambang, le singapourien Gerry Looi (500RG) et bien entendu le local Sonny Soh.

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C’est John Boote qui a gagné, je n’en sais pas plus …

Le circuit de Shah Alam ayant été fermé pour travaux de sécurisation du public (pose de rails de sécurité et de grillages), pas de Grand Prix de Selangor en 1977 …. Pas de trace non plus du Grand Prix en Indonésie... La fermeture de Shah Alam ayant conduit à l’annulation de la  série asiatique de monoplaces Formule Pacific sponsorisée par Rothman’s, les organisateurs, privés de l’épreuve phare de leur programme,  renoncent les uns après les autres ….. C’est donc au Grand Prix de Macao que prend fin cette saison internationale tronquée. C’est Mick Grant (Kawasaki 750) qui l’emporte avec près d’un tour d’avance sur son compatriote Stan Woods (Suzuki 500), alors qu’Akira Terui finit une nouvelle fois sur le podium. Sadao Asami a du abandonner alors qu’il tenait la deuxième place.

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Les travaux de sécurisation du circuit de Shah Alam n’étant pas encore terminés, c’est le 9ème Grand Prix de Penang qui ouvre la saison 1978 le 21 mai. Trevor Discombe est le grand favori, il remporte d’ailleurs sans soucis l’épreuve préliminaire sprint, mais au deuxième tour du Grand Prix il chute et est relevé avec des blessures à une main et une suspicion de clavicule fracturée. Du coup, le singapourien Gerry Looi (500 RG) s’envole en tête et l’emporte devant les malaisiens Sonny Soh (qui sera le seul à ne pas prendre un tour) et Hazeman Abdul Aziz, tous deux sur 750 Yamaha.

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Le Grand Prix de Malaisie se dispute le week-end suivant, le 28 mai, sur le circuit de Shah Alam. Discombe, suite à son accident à Penang, est absent, et Sonny Soh ne fait pas de détail en remportant les trois courses au programme de son Grand Prix national – les 250, la course sprint et l’épreuve reine, dans laquelle il devance Fabian Looi, le petit dernier de la fratrie (après Beng Hoe et Gerry) sur 350 TZ , et son compatriote Hazeman.

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Le 16 juillet se dispute pour la toute première fois une course moto à l’occasion du Grand Prix de Brunei. Le sultanat de Brunei est une enclave autonome dans l’état malaisien du Sarawak, sur la partie de la Malaisie située sur l’ile de Bornéo, donc "de l’autre côté de la mer" par rapport à la péninsule malaise ou se situe Kuala Lumpur (et Singapour aussi d’ailleurs). Le circuit est tracé sur les pistes de l’aérodrome, et les singapouriens représentent le seul contingent étranger. Sonny Soh chute alors qu’il se bagarre en tête avec Gerry Looi, du coup celui-ci l’emporte au guidon de sa 500 RG devant son frère Fabian sur sa TZ 350.

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Le 24 septembre, retour à Shah Alam (Batu Tiga) pour le Grand Prix de Selangor.  Gerry Looi prouve, si cela était nécessaire, qu’il n’est pas un manche en battant John Woodley à machine égale (500 Suzuki), son frère Fabian complétant le podium.

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Et enfin, le Grand Prix de Macao le 18 novembre voit la victoire de Sadao Asami, devant les britons Steve Parrish et Mike Trimby, tous trois sur 750 TZ. Akira Terui échoue cette fois-ci au pied du podium.

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Philippe, en rangeant ma chambre virtuelle j'ai retrouvé un doc nippon se rapportant au pilote inconnu à l'emblème de l'ancre de marine qui nous avait occupé un temps et que tes recherches avaient amené à identifier comme un dénommé Omoto. Je ne lis pas le japonais alors je te passe le relai pour confirmation. On le trouve ici au départ puis sur le podium d'une course de 250 remportée par le jeune Katayama (surement sa première victoire significative) et on le recpnnait bien à son casque et son cuir à étoile et double bande. Et surtout on peut voir son visage :
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