[Oldies] Angel Nieto Mike Hailwood (part 7)

Pierre\"PhilRead" a écrit:

Il etait qualifié première ligne mais il est DNF...

Oui, Shepherd a abandonné très tôt, au 4ème tour. On peut donc dater la photo encore plus précisément.

C'etait donc le 26 Avril 1964. Le tour de Cesenatico se faisait a l'époque en 1minute 56" pour les meilleurs en 125.Mais je n'ai pas l'horaire du départ.

Le départ a dû être donné vers 15 h 15. La photo pourrait donc bien avoir été prise avant 15 h 23, voilà.

Motociclismo (64-06) est bourré de photos (qualité presse, bien sûr, mais bien quand même), mais le curieux et un peu rageant, c'est qu'il n'y en a pas une seule montrant même dans un coin Giacomo Agostini triomphateur en 250 (alors que les paragraphes du texte ne tarissent pas d'éloges décernés au nuovo astro del motociclismo italiano - et de dithyrambes à assommer un bœuf de concours en direction de Remo Venturi).

Tiens, l'exergue technique (qui n'est pas exempt d'erreurs) me parle d'un Smith (Honda) abandon en 250. S'agit-il de Bill Smith l'Anglais ? Je ne "l'ai" cette saison sur Honda qu'en 125.

Oui c'est le meme puisque je l'ai ce jour la en 125 et 250 sous les initiales W.A qui était son veritable etat civil plutot que Bill....

William Austin à l'état civil de sa gracieuse Majesté. Bon, une incertitude de moins, merci Pierre.

(C'est de ton bouquin sur la Mototemporada que tu tires ça?)

Grrr... Je ne trouve pas de sujet Ducati sur [Oldies] (ou plutôt, j'en trouve bien un, mais consacré aux mono). Bon alors, ici ce n'est pas hors-sujet.

Une belle photo de Ducati-Mototrans, une 250-2, à Cesenatico 26 avril 1964.

Évidemment, le nom du pilote est quizable - il ne vous a pas inspiré sur le quiz, vous allez faire pleurer outre-Pyrénées.

C'est Ricardo Fargas qui a porté longtemps l'étoile..(rien a voir avec l'actualité)

Carénage assez élaboré et très bien fini pour l’époque !

C'est Fargas, c'est une machine fort jolie, c'est une de ces Ducati de l'époque où la Mototrans espagnole fait survivre la présence de Ducati en course. C'était déjà le cas en 1963.

Une bonne occasion de se souvenir de ce projet

https://www.mcnews.com.au/1967-moto-trans-250-4/

pour autant que je sache, c'était un projet de 1965 mais je n'ai aucune trace qu'il ait jamais été mis en circuit

'C'est ainsi que la Ducati-Mototrans 250/4 fit ses premières apparitions sur circuit en 1967. Et bien, quelle qu'ait été la première course - les données varient selon les sources - la vérité est que les 50 ch annoncés pour la machine promettaient beaucoup. Cela est encore plus vrai après avoir été testé sur le circuit de Jarama, encore en construction, où l'ingénieur Renato Amaroli a travaillé intensivement avec le pilote Bruno Spaggiari, véritable référence en matière d'essais de motos de compétition. Cependant, le résultat final était un surpoids - certaines sources augmentent le poids à 130 kilos - et, de plus, la puissance n'a finalement pas atteint 50 ch, mais environ 43 ch. Des chiffres qui semblaient insuffisants compte tenu de l’escalade technologique inconsidérée des Japonais. Cela est d'autant plus vrai que Ducati et Mototrans ne connaissaient pas leurs meilleurs moments financiers dans le secteur de la logistique. Des circonstances qui se sont succédées ont finalement mis un terme au projet MT 250 l'année de sa première. Bien sûr, elle est entrée dans l’histoire comme l’une des pages les plus intéressantes de toute la longue histoire de Mototrans. Ne le laissez pas oublier !'

Tombé sur un qui a sa place ici:
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Le qui ne se pose pas..
Le sur quoi permet de savoir l’année 
Reste à affiner !

Ca se passe au Sachsenring en 1961. Premier titre de champion du monde sur la 250 Honda pour Mike cette année la . Ici Mike est sur la 125 Honda ,a priori une 2RC 143.. il sera DNF dans ce GP avec des ennuis d'allumage..En 125 le champion du monde sera Tom Phillis. A coté de Mike Ernst Degner et sa MZ vainqueur ce jour la .A l'arriere plan Bischoff lui aussi sur MZ.

Photo que je pense inédite ici et que j'ai trouvé sympa :

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Elle était légendée Spa 1960.
Je l'ai mis dans ce sujet, mais elle peut être déplacée dans un sujet plus pertinent s'il existe.

Je pense qu’il s’agit d’une 250 RC164 de 1963.

La nuit portant conseil, cette 250/4 pilotée par Jim Redman présente une particularité, le dosseret de selle est plus effilé que sur le modèle précédent et surtout,  le réservoir d’huile sous les fesses du pilote présente une forme différente afin de loger une extension du réservoir d’essence descendant entre les tubes du cadre, et l’on voit une zone claire sur la photo correspondant à l’espace entre ces deux éléments.
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Il se trouve que l’on m’a fait parvenir récemment des photos de la dernière Honda 4 utilisée par Jim Redman, actuellement chez un collectionneur privé, et qu’elle possède précisément ces caractéristiques originales:

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Je pense donc qu’il s’agit de la même machine, une 2RC164 et que la photo date de 1964.

Au risque d’être hors sujet, j’ose.
De ces vues rapprochées du moteur, j’ai vu que d’autres modèles avaient des radiateurs d’huile dans le carénage. Ce qui nécessitait des jonctions (rapides) en cas de démontage.
Ces unions n’étaient pas toute simple genre collier serflex mais avec contact conique et bague vissée.
Je me pose cette question: qu’elle peut être la pression de l’huile qui s’exerce dans ces conduits et supportée par les radiateurs ???
Merci.

La plupart des éléments à lubrifier étant sur roulements, l’huile les traverse beaucoup plus librement que des paliers lisses, la pression doit donc être assez faible. Je n’ai jamais vu de manomètre d’huile montés sur ces machines, juste un thermomètre sur les 6 après l’adoption des radiateurs.
Sur la 125/5, qui est la plus évoluée dans ce domaine, on constate que le circuit d’huile en sortie du bloc moteur comporte une sorte de «nourrice » complexe munie de gicleurs dont je ne connais pas le détail mais qui doit servir à réguler pression et débit d’huile entre les différents organes.

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Suzuka 63.
Ph Scott Reinhart.

Je propose 250 RC164.

Nouveau changement d’avis, décidément les Honda 4: 250 et 350 se ressemblent beaucoup, c’est à mon avis une 2RC164 comme sur les photos précédentes. Il est plausible qu’à Suzuka en 1963 le modèle 1964 ait fait ses premières armes, c’est peut-être pour ça que la moto est bâchée.
Je pense que sous la bâche, le réservoir est déposé, ce qui explique le vide en avant du réservoir d’huile qui a cependant la forme caractéristique du 2RC164.

justin a écrit:

Au risque d’être hors sujet, j’ose.
De ces vues rapprochées du moteur, j’ai vu que d’autres modèles avaient des radiateurs d’huile dans le carénage. Ce qui nécessitait des jonctions (rapides) en cas de démontage.
Ces unions n’étaient pas toute simple genre collier serflex mais avec contact conique et bague vissée.
Je me pose cette question: qu’elle peut être la pression de l’huile qui s’exerce dans ces conduits et supportée par les radiateurs ???
Merci.

Adco a répondu pour les pressions, assez faibles en besoin au niveau des roulements, mais comme il y aura de toute façon des pertes de charge, et puis il faut en créer pour avoir des jets de sortie maîtrisés. Dans nos systèmes de lubrification à l'huile de réducteurs et autres mécanismes : roulements, engrenages...etc on installait des pompes capables de 4 bars mini. Pour ta remarque , Honda installait des tuyauteries de type hydraulique pour la fiabilité et facilités de connexion, garanties d'étanchéité et rapidité. C'est ce que j'avais monté sur le circuit radiateur d'huile que j'avais monté sur mes 4 pattes, tuyaux sur mesure avec tresse inox protectrice, fabriqués chez une fournisseur industriel, pas donné mais béton. A noter que c'est aussi un montage similaire sur les radiateurs d'huile des Mini Cooper 1300 ( d'origine), mais là le circuit d'huile a 4,2 bars de pression en permanence ou presque.
Dan

Puisque nous dérivons vers l’automobile, je suis surpris que les radiateurs puissent supporter de telles pressions.

NB: Cette moto (onze) est chaussée en Avon quant à l’équilibrage, les rayons sont chargés.

Srx56 a écrit:

Photo que je pense inédite ici et que j'ai trouvé sympa :

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Elle était légendée Spa 1960.
Je l'ai mis dans ce sujet, mais elle peut être déplacée dans un sujet plus pertinent s'il existe.

Pisque le Didief traque les photos oubliées : 
Je dis Redman en 250 en 1964 pour celle ci, mais ça ne nous dit pas où ?

Sous la haute autorité de Sidonie, je dis que Redman #1 en 250 en 1964, on voit ça sur l'Île, à Assen, sur l'autre Île et comme Sido n'a pas les numéros en Italie, je m'arrête là. M'a pas l'air d'un paysage manxien, batave ou irlandais, ce décor-là - à moins bien sûr que quelqu'un reconnaisse absolument la baraque derrière. Conclusion hâtive provisoire pour moi, ce n'est pas en Grand Prix.

Alors, faut trouver où ailleurs ? Un meeting inter 1964 (à moins que Redman n'use sa "vieille" moto de 64 dans un meeting de 1965). Mais chuis en plein Canada 1962, moi... Bon, pas tellement le choix mais en l'absence de photos de recoupement, je ne me prononce pas. De rien.

une vidéo de M Hailwood à SPA en 1964 avec des images embarquées d'assez bonne qualité (avant les gopro) .... où mettaient ils ces grosses cameras ?? surtout qu'l n'avait pas l'air de trop se trainer ...
https://www.facebook.com/Silodrome/videos/1206916829376926/

Si je compte bien, il y a cinq prises avec la caméra placée différemment. Ça nécessite sûrement beaucoup de travail pour fabriquer et installer tous ces supports.

[quote="justin"]Puisque nous dérivons vers l’automobile, je suis surpris que les radiateurs puissent supporter de telles pressions.

Et dans les filtres à huile! 4 à 5 bars ne sont pas des pressions élevées, on distribue des valeurs de 6 bars voir plus en flotte domestique avec des tuyauteries cuivre pas très épaisses, de l'ordre de 1 mm courant sur plusieurs dia ext. différents, et bien moins sur les raccords divers: coudes et tés.
Des fortes pressions sont employées en injection Diesel common rail, de 1350 à 1800 bars, là c'est du sérieux. Le plus que j'ai rencontré était sur des pompes et tuyauteries de démontage par pression d'huile de moyeux , accouplement, frettés sur arbres cylindriques , pompes à main à très petit débit, matos SKF, pression max: 6000 bars; Les modèles motorisés pour travaux intensifs plafonnent à 4000 bars. J'ignore si l'on fait plus ( mieux) sur certains équipements mais il y a doute car les limites sont données par les matériaux, dans les tests d'armes ils poussent sur les charges et l'on enregistre des pressions de 4500 bars dans les tuyaux, c'est pas mal!
Dan