[Oldies] Barry Sheene, trajectoire d'une star

La période hivernale était celle des salons-expositions, et celle de la chasse aux sponsors.
Dans cette compétition spécifique on sait que ces deux pilotes étaient redoutables.
Olivier et Barry dans leurs œuvres.

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PS: Ah la légèreté et l'insouciance des années 70's (point de vue subjectif d'un mâle, qui ne nie pas que la condition féminine était loin d'être idéale à cette époque)

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L'interview de Barry par le Professeur O.Morhot alias Guido Bettiol, dans Moto coin coin

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Le mot de la fin - provisoire- de cette année 1972 à FMD avec son interview dans moto verrue

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tran duc aussi l'avait interviouvé dans france moto - tout le monde lui avait sauté sur le paletot pendant ce salon, le premier auquel il assistait en france
cet accueil l'a vraiment surpris car au même moment la presse anglaise le vilipendait, critiquant sa saison ratée et expliquant en long en large et en travers pourquoi il n'avait pas été capable de concrétiser les espoirs suscités en 71 bref il s'est mis à aimer la france et le public français à ce moment là
je me souviens d'ailleurs que rougerie faisait la gueule en voyant la popularité de barry à ce salon - michel venait pourtant de conquérir son deuxième et troisième titre de champion de france

Un Salon mais je ne sais pas lequel...?
Le pointeur du doigt c'est Pierre Schricke, concurrent turbulent de la Coupe Motobécane.

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yves kerlo a écrit:

Un Salon mais je ne sais pas lequel...?
Le pointeur du doigt c'est Pierre Schricke, concurrent turbulent de la Coupe Motobécane.

la 1ère coupe Motobécane avait eu lieu en 1976, la 125 Tobec coupe présentée au salon 1975...

Désolé...!

Dukasuz a écrit:

(...) (point de vue subjectif d'un mâle, qui ne nie pas que la condition féminine était loin d'être idéale à cette époque)

Ouf, on a eu chaud et tu l'as échappée belle.

Pour le reste, je ne peux que te confirmer ce que je disais de ce que j'ai de noté - mais sans véritable source primaire à c't'heure - Sheene n'est pas des 6 premiers, que ce soit en 250, 350 et 1000c, à Silverstone le 13 août.

... Mais il est 3e en 500, derrière Read (MV) & Gould.

Dukasuz a écrit:

1er octobre 1972 , Castellet, Paul Ricard

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Même si ça n'a qu'un intérêt anecdotique, on peut quand même signaler que le petit loubard toulonnais à casquette et blouson à carreaux sur la gauche de la photo partagera bien des années plus tard un podium de Grand Prix 500 avec le pilote vedette qu'il observe avec admiration ...... podium qui sera d'ailleurs le dernier de la carrière de Barry (et le premier - dans la catégorie 500cc - du petit loubard en question)

philippe7 a écrit:

Dukasuz a écrit:

1er octobre 1972 , Castellet, Paul Ricard

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Même si ça n'a qu'un intérêt anecdotique, on peut quand même signaler que le petit loubard toulonnais à casquette et blouson à carreaux sur la gauche de la photo partagera bien des années plus tard un podium de Grand Prix 500 avec le pilote vedette qu'il observe avec admiration ...... podium qui sera d'ailleurs le dernier de la carrière de Barry (et le premier - dans la catégorie 500cc - du petit loubard en question)

JP RUGGIA ?

RR.

Raymond Roche....

philippe7 a écrit:

Même si ça n'a qu'un intérêt anecdotique, on peut quand même signaler que le petit loubard toulonnais à casquette et blouson à carreaux sur la gauche de la photo partagera bien des années plus tard un podium de Grand Prix 500 avec le pilote vedette qu'il observe avec admiration ...... podium qui sera d'ailleurs le dernier de la carrière de Barry (et le premier - dans la catégorie 500cc - du petit loubard en question)

Effectivement, et Raymond sauvera sa 2e place de justesse de la remontada de Barry sur le mouillé, au GP d’Afrique du Sud 1984. (Comme précisé, les photos sont de son compère varois Philippe Michel)

Ce même jour le beau-frère de Barry ramassait la timbale à Ontario pour la dernière course de la saison, de ce qui était la plus richement dotée des courses moto.
L’année 1972 était celle du cash pour Paul, après Imola 200, Race of the Year en 750, il ramassait 30.400 dollars US à Ontario, en Californie   . (env 190.000 Euros actuels)

Profitons de l’interlude pour donner des nouvelles de Paul Smart en cette fin de saison 1972.
Ducati  lui avait fait miroiter la possibilité de courir en 1973 en GP avec leurs protos, mort-nés. Puis se recentrèrent sur la 750 en privilégiant leur fidèle Bruno Spaggiari. Du coup Paul se retrouvait sans guidon.
Auparavant, son ancien employeur Triumph, en plein déroute financière, refusait de lui rendre sa Trident, exposée au Salon de Cologne. En fait elle appartenait à Paul car Triumph, déjà exsangue, lui avait offert la moto en lieu et place de son salaire de pilote !

Après sa tonitruante victoire d’Ontario, on aurait pu croire que Kawasaki USA allait vite renouveler son contrat. Que nenni, Bob Hansen le virait comme un malpropre. Paul avait eu l’outrecuidance de demander à Colin Seeley de lui fabriquer un cadre, constatant les faiblesses de la partie cycle des Kawasaki H2R fournis par Hansen.

Paul, avec Maggie, examinait le résultat obtenu chez Seeley.

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Il décrochait la victoire 750 Superbike à Mallory le WE de la Race of the Year (Ndr : Gary Nixon avait aussi bénéficié d’une cadre Seeley à cette occasion)

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Paul comptait les livres sterling

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Avec Renzo Pasolini, 3e  et Geoff Perry, 2e, victory lane d’Ontario.

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On reconnaît mieux la Kawa Seeley de profil

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Viré du team Hansen, Paul avait toutefois reçu de Kawasaki Japon l’accord de lui fournir des moteurs. Colin Seeley proposa à Paul de monter un team, en espérant y intégrer Mick Grant. Et envoyait une proposition chiffrée au service course de Kawasaki. (Merci Yves K. pour les scans   )

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Mais la réponse traînait , entretemps Paul recevait une proposition de contrat usine chez Suzuki, qu’il s’empressait de signer.


Comme le fait sous-entendre F-M D dans son titre, Barry allait revenir dans le giron de Suzuki G.B. Bien supporté en interne par Rex White, désormais directeur du service compétition, la direction s’avérant plus frileuse. Il faudrait attendre début janvier 1973 pour trouver un accord.
Auparavant Barry avait été à Amsterdam pour rendre ses machines et discuter de l’avenir. Il espérait toutefois pouvoir rouler avec les nouvelles 500 et 750 4 cylindres dont Yamaha l’avait informé. Il avait bien compris que la priorité était donnée à Jarno Saarinen, sachant qu’il était parti les découvrir au Japon. On lui répondit qu’au mieux il recevrait une 500 à mi- saison, pas avant. Après leur avoir dit en termes choisis (sic) ce qu’il pensait   , il claqua la porte de Yamaha. Ce franc parler laisserait une tache indélébile sur l’amour propre des dirigeants de Yamaha.

le psycho rigide chez yamaha c'était mizoguchi - l'ingénieur hatta avait l'esprit beaucoup plus ouvert mais s'il avait du pouvoir sur les choix techniques il n'en avait guère sur la gestion humaine

Hello Michel Ducasuz, nous n'avons plus de tes nouvelles depuis plus de deux semaines...?

Hello ! en effet l'interlude dure un peu plus longtemps que prévu. Faute à une accumulation de petits soucis divers et variés -pas grave- mais chronophages.
Et puis la fameuse loi de Murphy s'est vérifiée! Lors du dernier épisode de mistral lundi dernier une grosse branche de pin -de mon voisin- est tombée pile poil sur la ligne téléphonique ! La réparation est planifiée pour demain après-midi.    
Il est vrai que j'aurais pu me fendre d'un petit message par correction auprès des Pitlaineux qui me font l'honneur de suivre ce topic.  Désolé   

... deux semaines, nous on ne devrait pas trop perdre "le fil" de l'histoire

PS : se prendre un pin, ça fait toujours du dégât (ça devrait aller mieux demain )

Il n'y avait aucune impatience dans mon dernier message, juste de la curiosité.
Tu vas pouvoir monter un club avec Pierre PhilRead que j'ai trouvé avant hier tronçonneuse à la main devant chez lui!
Un gros arbre en fin de vie a été couché par le mistral devant sa maison.
Heureusement sa voiture, exceptionnellement, n'était pas à sa place...

Allons bon, Pierre aussi a failli se prendre un pin sur la tronche ?

grelot grelot j'ai mon pin qui gigot dans mon culot -
mettre au féminin (vieille comptine enfantine)
autre exemple : je pin mon cousin dans l'aubépin

Petite participation avec mes photos, au milieu de ce formidable post  hyper documenté
Merci à tous

SILVERSTONE 1976   GP 750
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un régal de pouvoir côtoyer Barry au paddock, l année de son sacre en 500

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Avec son père derrière lui...

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Stp BC 71, Ducasuz nous a demandé d'attendre qu'il avance dans la chronologie de l'histoire et il en était à la fin 72...patience

Dukasuz a écrit:

Il est vrai que j'aurais pu me fendre d'un petit message par correction auprès des Pitlaineux qui me font l'honneur de suivre ce topic.  Désolé   

C'est vrai çà, quel manque d'éducation ..... on se moque du client sur pit-lane ....

Plaisanterie mise à part, content qu'il n'y ait pas de problème sérieux et merci d'avance pour la suite de cette superbe saga !

bubu a écrit:

tran duc aussi l'avait interviouvé dans france moto - tout le monde lui avait sauté sur le paletot pendant ce salon, le premier auquel il assistait en france
cet accueil l'a vraiment surpris car au même moment la presse anglaise le vilipendait, critiquant sa saison ratée et expliquant en long en large et en travers pourquoi il n'avait pas été capable de concrétiser les espoirs suscités en 71 bref il s'est mis à aimer la france et le public français à ce moment là
je me souviens d'ailleurs que rougerie faisait la gueule en voyant la popularité de barry à ce salon - michel venait pourtant de conquérir son deuxième  eot troisième titre de champion de france

J'ai le France Moto en question c'est en 73 le numéro 68. Donc pas encore on va attendre .

il est là aussi ce France Moto 68

https://www.legrenierdejeanpol.com/index.php?topic=6011.0