[Oldies] Un Pépé, des poutres et des coques...(2/5)

@Yves : les "littéraires" au flambard  

... Oui, mais alors si on veut garder le même mode de fonctionnement, il va falloir modifier la forme des boites mail électroniques lorsqu'on va envoyer nos "exercices" au professeur pour les corrections ...

PS :  ... ou pour la poubelle [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci pour le reportage ,Yves, .... très intéressant.....belle image de Joêl ...... ...... je garde un oeil sur la sortie de "l'aventure JBB"........

Petit aparté lié à HO (Houzé/Offenstadt) vu un peu plus haut, je me suis demandé si celui-ci avait à voir avec les Houzé présents à la brève école de pilotage Dixon Robb de novembre 71.
Voir la liste des concurrents.

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Il va de soit que l'objectif d'Eric, en 1978, était une présence et des résultats en GP avec sa nouvelle création, la But.
Mais il faut bien aussi communiquer en France avec les deux épreuves phares en Endurance, les 24 heures du Mans et le Bol d'Or.
Pour les deux départs de 78 on voit Joel Riverain au Mans avec Thierry Tchernine et ? , puis au Bol avec François Lammana et ?
Messieurs les archivistes à vos claviers, qu'ont-ils bien pû faire?
A chaque fois c'est la Grand-mère qui est utilisée, allez savoir pourquoi?
Fiabilité, performances...?

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On voit aussi apparaître en "guest", un coup Jean-Paul Boinet ou Victor Palomo?
Et un peu de pépé mais je ne reconnais pas l'endroit?
J'ai eu beau chercher pas de trace concrète en dehors des photos

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Aussi surprenant que ça puisse paraître Olivier et Alain Chevallier, malgré les soucis rencontrés un an plus tôt, se rendent quand même à une nouvelle séance d’essais à Karland fin 78. Il est vrai que cette séance était « jumelée » avec des essais pour Moto Journal. On peut imaginer que ça ne s’était pas trop mal passé puisque les Chevallier optent malgré tout pour un début de saison 1979 avec cette But en 350, sous les couleurs de Pernod, nouveau sponsor décroché par Olivier.
Quelques archives montrent cette séance particulière, à l'ouest de Montpellier.
Comme il y avait en même temps l'essai de la 500 Suzuki RG du Team Paul Ricard, Raymond Roche était là, lui aussi.
A-t-il essayé une des deux But à cette occasion?
Connaissant sa verve ça doit valoir le coup d'écouter ses commentaires.

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« L’idylle » sera de courte durée, les nombreux problèmes techniques rencontrés et les difficultés relationnelles avec le « génial créateur » leur font rapidement jeter l’éponge. Les motos But sont remisées dans une grange éloignée de la Prazerie !
Eric leur cherchera furieusement des poux dans la tête, leur reprochant une absence de résultats, mais en vain.

Deux images, rares, d’Olivier sur la But aux couleurs de Pernod, Jarama, et Salzbourg.

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Le hasard d’une séance d’essais au Castellet en juillet 79 en préparation du GP de Suisse,  fait se rencontrer Hervé Guilleux et pépé qui essaie une de ses motos poutre avec Armand Gras. Un test est proposé à Hervé et dans la foulée il est envisagé d’aller récupérer les But stockées depuis plusieurs mois à La Prazerie.


Tout est ramené à l’atelier de Levallois Perret où, avec Emmanuel Laurentz  ils vont se préparer au GP de France au Mans, avec pour objectif une présence en 500 avec le moteur HO dans la vieille partie-cycle de fonderie et en 350 avec la But coque en tôle.
Pas de box attribué, mais à cette époque ces derniers n'étaient accessibles! pour personne!
Les "anciens" reconnaîtront le fond du paddock, non goudronné, parfois appelé les "Favelas" , mais ça ce sont les mauvaises langues.
Merci à FMD de nous avoir ouvert ses archives.
Hervé Guilleux songeur, et sur la seconde image, penché Alain Lepallec, de dos Emmanuel Laurentz et responsable des conseils éclairés, pépé!

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En 350 Hervé terminera 4è, ce qui est tout à fait honorable mais assez loin du premier, sans oublier que bon nombre des hommes de tête étaient tombés. Le troisième de cette course, Walter Villa est lui aussi tombé dans le dernier tour, mais il s’est relevé, a poussé sa moto pour repartir vers le podium sans que Guilleux n’ait eu le temps de le passer…

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En 500 le plateau étant bien plus élevé le résultat est moins glorieux.

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350cc :  4ème à 41” 8 du vainqueur, Patrick Fernandez.
Guilleux 15ème des essais (1’44’’9), sur 35 qualifiés, la pole à Kork Ballington (1’ 40” 95).

500cc : Hervé Guilleux et la BUT finissent 13èmes à 1 tour du vainqueur Barry Sheene. (Le 14ème est à 2 tours.)
Aux essais, Guilleux 16ème sur 36 qualifiés (1’ 41” 06), la pole à Roberts (1’ 38” 13).



Devant ce bon résultat, qui est en fait le tout premier, galvanisés, Emmanuel et Hervé se mettent à travailler en vue de la saison 1980, avec cette fois-ci deux coques soudées et plus la « grand-mère » en fonderie. Plus de présence en 500 non plus, ce n’était pas très sérieux vu l’énorme différence de performances.
Afin de repartir sur des bases connues et surtout un minimum chiffrées une grosse séance de banc est organisée l’hiver 79/80 chez Gurtner à Pontarlier avec Emmanuel Laurentz pour mécaniquer entre chaque test.
C'est dans cette usine qu'étaient produits tous les carburateurs pour Motobécane.
Depuis la prise en mains du matériel avant le GP de France 79 la version 4 carburateurs, qui plus est des Gurtner, avait été définitivement abandonnée.
Les nombreux essais au banc, uniquement avec le moteur 350, démontrent que les cylindres HO ne sont ni performants ni fiables et ce sont des pièces Yamaha avec des carbus Mikuni qui seront utilisées pour la saison 80.
On ne va pas détailler chaque épreuve mais ce sera pour le moins chaotique, des épreuves en Angleterre, puis quelques GP, des épreuves inter en France, puis pour finir quelques épreuves en Espagne en fin de saison.
Pour se "faire les dents", Cadwell Park en début de saison

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Pas mal de difficultés relationnelles avec pépé font que les mécaniciens changent un peu trop souvent.

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Ce n'est pas la prestation au Bol d'Or qui va améliorer l'image globale

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Le bilan est pour le moins, moyen, la victoire en 500 à Jerez, avec la 350, en toute fin d’année (épreuve locale sur l’ancien tracé) est fort sympathique mais sportivement pas vraiment représentative.

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Après quelques opérations presse, la collaboration va s’arrêter là…
On ne peut pas dire qu'elles aient beaucoup inquiété la concurrence.
Et les But vont pouvoir aller couler une retraite bien méritée, mais c’était bien mal les connaître !


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.

Yves, il me semble que dans ce remarquable historique, tu ommets de préciser que la 350 récupérée a la Prazerie avait été équipée d'un moteur Yamaha TZ pour le GP de France et cette belle quatrième place de Guilleux ( une part de chance peut-être, mais pour moi qui regardais la course a la sortie du Musée il avait quand même une attaque impressionnante). C'est du moins ce qui etait ecrit dans Moto-Canard.....La 500 étant pour sa part restée en moteur HO.

Edit : ceci etant sur les photos de la 350 dans le parc coureur le bas-moteur ne fait pas trop TZ.... on nous aurait menti ?

C'est tout à fait vrai, je ne l'ai pas écrit, mais on le voit bien sur les photos FMD prises dans le paddock, pour les deux motos.
C'est également vrai qu'Hervé était un pilote extrêmement rapide, il l'a démontré avec d'autres machines, comme sa victoire en 250 à Jarama sur une Kawasaki KR...

PS Les carters extérieurs restaient des HO, ils n'avaient aucune incidence sur les performances du moteur, et ça conservait un peu l'image originelle.

Voilà un moteur de TZ 350 avec les pièces "décoratives" HO.
Là il y a aussi cylindre et culasse, mais au Mans 79 ils n'y étaient plus.

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Ce coup d’œil dans le passé fait bien plaisir.

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Effectivement, je vois bien aussi, bavardant avec Éric, l’ancien champion de ski nautique.
N’a t’il pas eu quelques brillants succès sur ces poutres en alu avant cette triste fin…

Bon Yves, aide moi :

"H.O." ça veut dire quoi ? c'est qui ?


Avec le recul, ces motos ont elles eut un réel intérêt à un moment donné ? vraiment ineptes ?


Ps: merci pour ces photos et ce sujet, comme souvent, je me régal

Société H-O = bernard Houzé , éric Offenstadt

panerai a écrit:

Bon Yves, aide moi :
"H.O." ça veut dire quoi ? c'est qui ?

Oh ! C'est pour rire ? ... Sinon (ou si je suis tombé dans le panneau), c'est pour Houzé-Offenstadt.

Yves, les photos (n&b) de Karland sont magnifiques. De qui sont-elles ?

Danke !

Un petit bonheur du matin en prenant le café ......merci encore pour ces superbes souvenirs.
Un énorme merci a toi et a tous les posteurs de faire revivre ces légendes.
Bonne journées a tous et ne manqués pas le Salon de Lyon ce W.E

Pour les photos de Karland c'est un pitlaneur partageur qui tient à conserver l'anonymat.

A quoi ça sert que Kerlo y se décarcasse si vous ne prenez pas la peine de juste remonter un peu plus haut pour trouver réponse à vos questions?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bon, Frank fait le quand même tu en sauras un peu plus.
Je ne sais plus si Bernard Houzé était banquier ou joailler au Luxembourg, est-ce qu'un pitlaner en sait plus?
En attendant probablement passionné de moto.

Quand à Georges Justin ce n'est pas une "poutre" mais une coque sur laquelle Palomo est assis, surtout toi qui a travaillé avec pépé.
Pour découvrir des résultats probants, j'ai épuisé mon capital recherche avec les témoignages et les photos, je laisse chercher ceux qui ont envie de la faire, période 78 à 80.
Attention Olivier Chevallier a continué à s'engager sous le nom de But (pour respecter un contrat? En continuant à porter les couleurs de But...?)
Je vous laisse fouiller, cette période commencerait après avoir remisé la 350, après le GP d'Autriche 79.

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Ici le Chatelain ...

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Les remarques de l'ami georges/justin sont souvent "à tiroir" et dans le cas présent je suppose que, tout en ayant parfaitement vu que Palomo était assis sur un But "à la coque", il faisait référence aux résultats remarquables obtenu en son temps par Victor au guidon de ses TZ équipées "tout Smac" ( cadre poutre, bras oscillant, fourche inversée, roues, etc ....)

Avec, à un degré moindre, Vic Soussan et Tony Rutter, Victor a donné une belle visibilité aux créations de pépé sur le Continental Circus, comme raconté par notre vénéré taulier   en première page du présent sujet.  

Marc a écrit:

L’ancien champion de ski nautique, Victor Palomo, après des essais comparatifs réalisés au Paul Ricard,  achète deux « poutres » et les aligne en Grand Prix avec des moteur Yamaha 250 et 350 TZ pour la saison 1975.

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Palomo à Imatra

L’Espagnol obtiendra 2 podiums avec ces motos originales (Allemagne en 250 et Tchécoslovaquie en 350), plus quelques belles places (Suède en 250, Espagne en 350) ainsi que trois victoires nationales (Nogaro en 250 et 350, ainsi que San Sebastian en Espagne).

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Victor Palomo à Nogaro

A noter, qu’il utilise également la fourche inversée SMAC en magnésium, une autre « trouvaille » d’Eric Offenstadt, mise au point avec l’aide de la société De Carbon.

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Bras et fourche  magnésium pèsent 5 kilos tandis que les disques de freins en aluminium sont revêtus de tungstène sous plasma (oui, encore une idée « made in Pépé »).

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Plus tard, Pépé dira de Palomo : « Victor a fait des super résultats, terminant onzième des Championnats du Monde 250 et 350 cc, mais il avait une assistance mécanique déplorable et il n'arrêtait pas de casser ses vilebrequins. »

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Eric Offenstadt et Victor Palomo

La même année, Tony Rutter participe également au championnat du Monde avec des poutres SMAC, en 350 et 500cc, marquant des points par deux fois.

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Tony Rutter

Vic Soussan utilisa également une « poutre » sans toutefois en laisser la moindre trace où que ce soit, si ce n’est sur cette unique photographie.

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Bien d'accord, mais il n'est là question que des Smac et But à fourche à balanciers (tubulaires ou fonderie).
Les pilotes utilisant des coques Smac "de fonderie", avec fourches télescopiques faisaient de bons résultats, avec des moteurs de Yamaha TZ , pas des HO.
Ces châssis avaient une géométrie relativement conventionnelle.
On ne peut que reconnaître la récurrente créativité d'Eric, peut être un peu trop ?
La formule "step by step" ne lui plaisait pas vraiment, du coup...

Yves ,dis moi si je me trompe , j'ai souvenir ,dans les premiers temps de HO...la base mécanique (au départ) était des carter moteur de 400RD......

yves kerlo a écrit:

Les nombreux essais au banc, uniquement avec le moteur 350, démontrent que les cylindres HO ne sont ni performants ni fiables et ce sont des pièces Yamaha avec des carbus Mikuni qui seront utilisées pour la saison 80.

yves kerlo a écrit:

Voilà un moteur de TZ 350 avec les pièces "décoratives" HO.
Là il y a aussi cylindre et culasse, mais au Mans 79 ils n'y étaient plus.

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Le doute m'habite ......  Doit-on comprendre, en lisant entre les lignes, que le moteur HO a toujours été, depuis l'origine en 1977, construit sur la base de demi-carters (et donc je suppose d'une boite et d'un embiellage ... ) de Yamaha TZ ?  Les parties réellement HO n'étant donc que les carters latéraux "décoratifs" et les ensembles cylindres/pistons/culasses/carbus ?

Il faudrait remonter les sujets commencés il y a plus de 10 ans, celui-ci et l'autre: "Pépé touche au But".
Il existe un gros article Moto Journal avec beaucoup de photos du moteur en pièces, présentation But février 78, ou présentation HO quelques mois plus tôt.
Il y a eu plusieurs types de carters sur les But, en majorité TZ, mais aussi des 400RD pour avoir un vilo longue course et s'approcher des 500CC, avec des variantes suivant le diamètre des pistons.
Certains carters RD semblaient "déguisés" façon magnésium mais il est probable que des carters spécifiques aient aussi été coulés.
Fabriquer des carters moteur spécifiques est un sacré challenge, depuis le modelage et en passant par la fonderie délicate puis l' usinage très complexe, surtout sans les moyens techniques d'aujourd'hui.
Alain Cueille devrait le savoir, Emmanuel peut-être?

De ce que je me rappelle d'epoque (debut des annees 80) apres que Pepe ait vendu la Grand Mere a un couple de collectionneurs de Marmande, toute la trippe de la boite etait de Yamaha TZ.

La Grand Mere avait toujours les cylindres H-O a doubles carbus, en 500, les 2 petits en avant pas montes, il me semble Gurtner de 34mm, et les admissions fermees par une tole, mais un des supports alu en arriere de la coque portait le numero 350-1

L'admission avant, tres artisanale!!!:

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Dans les papiers qui ont suivis la moto a Marmande, se trouvait une lette de Houze autorisant Pepe a vendre la Grand Mere. Donc meme a l'epoque But, Houze avait garde un interet dans la societe...

Patrick

Pour répondre à Patrick je suis allé dans l'atelier prendre quelques photos des cylindres HO récupérés avec la But.

On voit bien l'admission sous l'échappement, avec sa plaque pour la boucher, ou sur l'autre cylindre pas vraiment terminée ou alors c'est inquiétant.
Je laisse les commentateurs-connaisseurs commenter, je n'y connais pas grand chose en moteurs deux-temps, mon truc c'est plutôt le métal, le marteau, l'enclume, la soudure, la disqueuse, la poussière (et accessoirement le clavier !)

Même en n'y connaissant pas grand chose on se dit que les pistons et les segments devaient être effrayés pas autant de lumière(s)

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jeannin a écrit:

L'admission avant, tres artisanale!!!:

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Patrick

Image bien utile quand il va s'agir de reconstruire un moteur d'exposition avec ses 4 carburateurs Gurtner, merci pour le doc !


.

La…c’est délire!
On essaye plutôt sous l’échappement de refroidir localement pour limiter autant que possible les contraintes thermiques sur la barrette ou le segment!
Si l’idée est de refroidir la barrette ou son environnement par l’admission… c’est fou! J’imagine assez bien la claque thermique que devait s’envoyer le piston à l’ouverture des gaz!
M’étonne pas que les cylindres n’étaient pas fiables car structurellement en plus’ ils devaient avoir du mal à se tenir!

Et puis… comment pensait il que ca allait se passer avec un pot de détente dont l’onde va immanquablement perturber le fonctionnement des carburants frontaux?

Après cette saison 1980, pour le moins décevante, les But ont disparu des écrans radars. Il faudra attendre un concours de circonstances pour qu'elles réapparaissent sur un circuit.
Circonstance évoquées ici dans un autre sujet "Humour moto Curey"

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Didier Vuillemin et Luc Caulier ont terminé le Bol 1983 à la 31e place, sur cette Curey (qui n'était pas de Camaret).
La fréquentation de Bubu a parfois des effets mal contrôlés...

Le hasard (de pit lane) faisant bien les choses je suis allé rencontrer Didier Vuillemin le mois dernier pour qu'il me raconte sa période But en 1984.
Didier a la particularité d'être, accessoirement, le père de David Vuillemin, Champion du Monde Moto Cross.
Il est également un préparateur de MX compétent et toujours en activité à Berre (13).
Bref, Didier a pas mal roulé en Endurance, et avant le Bol 83 il est allé en région parisienne pour copieusement aider Curey à préparer sa moto, lequel Curey avait un copain sur place nommé Eric Offensdadt!
Lequel Offen a dit à Vuillemin: "Si vous êtes à l'arrivée classés, je te prête les deux But qui sont chez moi inutilisées depuis 3 ans..."
C'est ce qui est arrivé, et il roulé en National avec ces deux motos en 1984.

Une des deux motos a été pas mal transformée puisqu'un des moteurs Yamaha TZ a été remplacé par un 250 Rotax.
Le moins qu'on puisse dire c'est que la modification ne s'est pas faite sans douleur !
Emmanuel qui a récupéré cette moto pour la restaurer pourra en parler, un peu plus loin.


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Didier a roulé en 250 National et peut être en 500 avec la 350 TZ.?

Quand la saison 84 a été terminée, afin de renvoyer les deux motos vers la région parisienne, il se souvient les déposer dans un entrepôt But situé dans la zone commerciale au nord de Marseille.
Fin de l'épisode national.

Mais nous ne sommes qu'en 84 et 37 ans séparent cette période de la vente aux Enchères de l'an dernier.

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