DANIEL ROUGE Pilote/Reporter son histoire

Si ma memoire est bonne ,rebelote aux Bol d'Or 1974 sur une 1000 Laverda pour Daniel avec comme co équipier G.Fougeray

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1000 Km du Mans 1976, Guzzi officielle avec Hervé Guilleux. Abandon, embrayage H.S.

Bon alors ! c'est qui qui a fait cirer l'embrayage comme un malade, par flemme d'en redescendre une ?

Daniel a toujours le meme cuir que sur cette photo de 1978... D'ailleurs Daniel, c'était quoi, c'était où ? Photo Manfred Mothes.

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ttfn,

En page 2 de ce topic  

philippe7 a écrit:

rackhamzeraid a écrit:

Jusqu'à présent, j'étais très satisfait de pouvoir toujours utiliser sans problème le cuir que Michel Ségura m'avait apporté au Castelet lors des essais du Moto Journal 200 de 1978.

Cuir qui était encore comme neuf deux mois plus tard au Nürburgring pour la manche du Championnat d'Europe d'endurance 1978 (photo de l'ami Manfred Mothes)

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..... et qui serait donc celui que Daniel utilise encore en démos (photo Yves Kerlo)

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Le temps passe et les souvenirs s'estompent : la machine mauve et blanc n° 37 ne prête à aucun doute. Il s'agit de la Kawasaki 1000 préparée par Jacky Leuridan et dont je partageais le guidon avec Gilles Hampe. Mais j'avais complètement oublié cette course, et je ne me souviens pas du tout de la raison pour laquelle j'ai tourné un moment sans carénage ! Gilles s'en rappellera peut-être...

La saison 1965 a marqué un sérieux tournant dans ma trajectoire de pilote.
Après ma deuxième place remarquée à la Côte Lapize, les Coupes Eugène-Mauve m'ont vu retomber dans les profondeurs du classement, la Terrot Rallye n'ayant pas gagné dans l'hiver suffisamment de chevaux pour concurrencer les Morini, Ducati et autres Bultaco sur le tracé trop rapide du 3,3 km de Montlhéry. J'avais cependant cessé de passer inaperçu.
Quelques temps plus tard, ayant été incité à aller faire un peu d'entraînement afin de de diversifier des quatre virages que je connaissais alors, je suis monté un matin à l'autodrome pour aller tourner sur les 9,8 km du "routier', en compagnie de Bernard Krajka qui avait apporté sur le sidecar dépanneuse la 350 BSA Gold Star de son frère Charles.
Matinée de semaine, temps gris mais piste sèche, je découvrais ce tracé qui ne manque pas d'intérêt, hormis les deux très grandes courbes, Ascari et contre Ascari, et la ligne droite de La Forêt au revêtement très bosselé. Mais juste après la cuvette de Couard, les "s" de Couard, puis le droite-gauche en bas de Lapize avant d'attaquer les courbes rapides des Biscornes, et encore après la ligne droite de La Forêt les "s" des Gendarmes permettaient de s'amuser, même avec la Rallye, après avoir assimilé des trajectoires de prime abord pas très évidentes.
Après une petite vingtaine de tours, la matinée touchait à sa fin, l'essence dans mon réservoir aussi, et nous étions en train de remballer la Gold Star sur la dépanneuse quand un bruit de moteur nous fit tourner la tête vers le fond du circuit, surprenant, car nous avions été seuls Bernard moi à tourner ce matin-là. Pourtant, dans un bruit très sportif, une voiture arriva, une René Bonnet Djet qui vint se garer près de nous et dont sortit Jean Pierre Beltoise. Plus chevronnés que moi sur circuits, JPB et Bernard se connaissaient évidemment ; et pendant qu'ils discutaient, je restai timidement à l'écart quand Beltoise me fit signe d'approcher. Et sans me donner trop d'explications, il me convia à ne pas manquer la prochaine réunion du MCF, le Motocycle Club de France qui rassemblait alors la plus grande partie des pilotes de vitesse de la région parisienne.
Et le mercredi suivant, je ne fus pas le dernier à rejoindre la boutique du boulevard Péreire qui servait de siège au MCF. J'y retrouvai Jean Auréal avec qui j'avais sympathisé (lui aussi avait débuté avec une Terrot, une 125 Ténor), Jean Claude Costeux qui allait être plus tard mon coéquipier dans un Bol d'Or, Eric Offenstadt, Pierre Blosser, Jean Claude Guénard, et bien sûr les frères Beltoise Jean Pierre et Michel. Pendant que tout un chacun papotait à propos des dernières et des prochaines courses - les réunions du MCF étaient très informelles - JPB me donna à signer un bulletin d'engagement pour la catégorie 125cmc de la prochaine course à Montlhéry pour laquelle il me prêtait une Bultaco fraîchement arrivée de l'usine !
Suite à l'accident de Reims qui l'avait laissé handicapé, Jean Pierre avait décidé de faire profiter de ses bones relations avec l'usine espagnole - pour laquelle il avait été pilote officiel en Grands Prix - pour prêter du matériel performant à quelque jeunes pilotes comme le Clermontois Patrick Depailler et le Rennais Marcel Morel. Au milieu de ma deuxième saison et après avoir  participé à seulement cinq courses en circuit, j'avais donc le privilège de les rejoindre au sein de ce que certains appelaient pompeusement "l'Ecurie Beltoise"  ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Première course au guidon de la 125cmc Bultaco de "l'Ecurie Beltoise"

Alors la !!! merci Daniel
Ca c'est du texte au top

Bien ce reportage ....j'aime bien ce "bonhomme" ....et même maintenant quand on est à "Jumeaux"...je passes à coté de lui et je n'ose toujours pas l'interpeler...

Alors que d'autres personnages de la moto me gènes moins .....va savoir ......

charly7728 a écrit:

Bien ce reportage ....j'aime bien ce "bonhomme" ....et même maintenant quand on est à "Jumeaux"...je passes à coté de lui et je n'ose toujours pas l'interpeler...

Dommage il n'y a pas plus simple a aborder que Daniel.
Tu lui dis : on va boire une bière! tu ne mets pas plus de 0.01 centime dans le NOURIN et il te fait la total dans la soirée
Plus gentil et abordable il y en a très peut

à toi mon Daniel  

Ou alors tu fais comme Joël, pour arriver à lui parler tu le menaces avec un couteau !

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Allé, quelques photos de '76, pas le nom des photographes - à compléter SVP ! (pour commencer!)

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Le fameux "bec" Made In Daniel" qui semble avoir déplu à Mr Catillon, tu peux évoquer l'histoire Daniel ?  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Spa 76, une de mes préférés !

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Encore Zolder 1971... C'est Alain qui prend des photos ?

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Pendant la phase de reconstruction de la RCB, Daniel venait au bouclard, suivre l'avancée du projet...
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ttfn,
Bruno.

Petite précision à propos du "bec" dont furent équipées certaines RCB lors des 24 Heures de Spa 76. La vitesse atteinte dans la longue ligne droite de Masta - près de  5 km en descente à 5 % - excédait largement les prévisions des ingénieurs japonais ; les 300 km/h ne devaient pas être loin, et la partie plate sous l'avant du carénage induisait une portance aérodynamique qui faisait se cabrer la machine. En pleine ligne droite, le nez dans la bulle, je me souviens avoir vu soudain la piste disparaître pour être remplacée par les nuages ! Il fallait d'urgence couper pour rétablir l'assiette de la moto et éviter une cabriole qui aurait pu avoir de graves conséquences. Même René Guili qui était le plus lourd des pilotes RCB était victime de ce phénomène. Et je ne fus pour rien dans la fabrication hâtive de ce spoiler qui, s'il était en effet d'une esthétique discutable, taillé à la hâte à la cisaille dans de la tôle d'aluminium par les mécanos japonais, permit aux Honda de retrouver un comportement normal.
Curieusement, la RCB de Léon et Chemarin n'était pas affectée par ce problème : en pleine période de développement, les quatre Honda d'usine étaient rarement identiques, testant diverses solutions telles que les roues Comstar dont était équipée seulement la n° 32 que je partageais avec Christian Huguet.

Cool c'est photos
CATILLON il n'y connait rien en mécanique Gègène pas sur la tête

rackhamzeraid a écrit:

(...)
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Première course au guidon de la 125cmc Bultaco de "l'Ecurie Beltoise"

Ce doit en fait être probablement la 2ème sortie, au Critérium de vitesse du MCF, le 27 juin, et en tout cas, voici Daniel Rouge lors de sa première course pour "l'Ecurie Beltoise", aux Trophées du MCF le 30 mai :


... Et le récit fait par M-R 1744 :
« La 2e place revient à Rouge, nouvelle recrue de l’écurie Beltoise, qui se débrouilla fort bien au guidon d’une Bultaco dont le pilotage lui était inconnue. 11e au T1, il finit 7e, justifiant la confiance que lui a accordée Jean-Pierre. »

Merci DidierF pour ces précisions. Je ne disposais d'aucun document avec la Bultaco portant le n° 71, d'où la confusion avec le n° 34 correspondant à la course suivante.

Mon premier contact avec la 125 Bultaco eut lieu le matin des essais des Trophées du MCF, le 29 mai 1965 donc. La machine avait été convoyée jusqu'à Montlhéry par Jean Claude Guénard et René Robin qui m'en assurèrent la prise en main tout en m'expliquant le fonctionnement de "l'écurie".
Côté moto, tout était nouveau pour moi : le moteur deux temps réputé capricieux, avec une tendance marquée à serrer à la moindre occasion et, découverte pour moi, le carénage qui me donnait l'impression que je n'allais pas voir où placer ma roue avant !
Contre les serrages, la Bultaco qui fonctionnait au mélange disposait d'un petit réservoir d'huile additionnel dont la durite aboutissait directement dans le pavillon du carburateur ; "Pour monter les vitesses, m'expliqua Guénard, tu restes gaz en grand, tu ne débrayes pas, tu fais juste une petite coupure d'allumage avec le bouton de mise à la masse (un shifter bien avant l'heure !). Et au rétrogradage, surtout pas de frein-moteur, tu rentres les vitesses tout débrayé."
Les premiers tours de piste furent hésitants ; entre cette nouvelle technique de pilotage et les accélérations foudroyantes - par rapport à la Terrot - de la "Bul", je me sentais tellement dépassé que j'ai failli déclarer forfait... Mais après moult hésitations, j'étais présent à Montlhéry le dimanche matin.
Pour sûr, mon premier départ fut loin d'être fulgurant, mais en m'accoutumant de plus en plus au pilotage de la bête, je regagnai assez de places pour finir en vue de Morel, vainqueur de la catégorie, et qui asseyait ainsi sa place de leader au championnat, encore une notion qui m'avait échappée jusqu'alors.
Quelques minutes plus tard, la course des 175cmc avec la Rallye me parut bien fade, et s'acheva comme auparavant vers le fond du classement.
Quant au fonctionnement de "l'écurie", c'était tout simple : il n'y avait aucune structure, tout se passait dans la cave de la maison Beltoise à Orly, et chacun en fonction de sa disponibilité participait à la préparation des machines. Francisco Bulto, le patron de Bultaco, fournissait à JPB les TSS compétition-client et les pièces nécessaires à l'entretien, Marchal fournissait les bougies, Brampton les chaînes, BP l'huile - un ricin à l'odeur inoubliable - Dunlop les "triangulaires" si raides à monter en remplacement des Pirelli d'origine, et toute la mécanique était assurée par les pilotes.
Il y avait un peu de travail pour faire passer en "sport" une TSS : montage d'un kick de Metralla, modèle de tourisme de Bultaco, pose d'un petit morceau de garde-boue à l'arrière, orné d'un petit feu rouge de vélo (de la marque Soubitez...), un petit phare de cyclo brasé dans le U supportant l'avant du carénage, quelques bout de fil raccordés à une paire de piles 4,5 V dissimulées sous le dosseret de selle, et le tour était joué !
J'avais été vite adopté par cette équipe qui n'engendrait pas la mélancolie, et j'étais tout surpris de faire partie de cette "bande à Beltoise" où je côtoyais les frères Beltoise bien sûr, Jean Pierre, Michel et Alain, mais aussi Guénard, Morel, Robin, Weber, ainsi que des visiteurs tels que Vigreux, Offenstadt, Cevert, et Depailler quand il arrivait à s'échapper de sa caserne.
Les déplacements vers les circuits étaient eux aussi pittoresques : on entassait les motos dans le break 403 de Guénard et la 4 L de Morel qui pouvaient l'une ou l'autre tirer une remorque où prenaient place trois Bultaco. Et faute de sponsor (le mot n'avait alors pas cours...) chacun participait aux[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
frais d'essence.
Dernière coourse avec la Terrot, peut-être avec ce n° 52 ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci Daniel

waououou Daniel, t'arrêtes pas, t'arrêtes surtout pas

(J'allais le dire mais je le dirai autrement : à son rythme, et dans la même veine ; je ne veux pas accabler sous les compliments, mais enfin, il y a tout dans ce récit. Mais je n'ai rien dit, la suite viendra à son heure.)

photo du brother - c'est de l'art (b) rackham


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Daniel et vous tous,

J'ai 2 photos :
La 1ʳᵉ, a fait beaucoup bavarder sur FB… Rafraichi nous la mémoire, il y a beaucoup de monde
sur cette photo !  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



La 2eme : J'avais fait un Quizz, et personne ne t'a reconnu ! Alors raconte, "Mr mystère D"  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  

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ttfn,
Bruno.

Daniel ! tu as rouler sur une anglaise  
Tu t'étais bien gardé de me le dire
tu n'est plus mon amis

Je vais me faire insulter par FB21 et les fans d'anglaises
Encore une fois

La photo du départ, n'es pas sur le circuit de Mettet en Belgique?

Joël Enndewell 2424 a écrit:

Daniel ! tu as rouler sur une anglaise  
Tu t'étais bien gardé de me le dire

Ah, bon ??

Pourtant en page 1 de ce sujet :  

Reims 1970 Norton Manx de Moustique (P. Blosser)

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si !

Buzeti a écrit:

La photo du départ, n'es pas sur le circuit de Mettet en Belgique?