DANIEL ROUGE Pilote/Reporter son histoire

DidierF a écrit:

Bon anniversaire, Daniel !
(Et que l'année entière vous soit douce et légère.)

Je me joins aux voeux de Didier....Bon anniversaire.

Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique,
Refusant d’acquitter la rançon de la gloire,
Sur mon brin de laurier, je dormais comme un loir.

Des gens de bon conseil ont su me faire comprendre
Qu'à l'homme de la rue j'avais des comptes à rendre,
Et que sous peine de choir dans un oubli complet,
J'devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

Mais des gens d'mauvaise foi ont su me faire entendre
Que ne mes anecdotes ils n'avaient rien à pendre.
Et quelques malfaisants à la langue perfide
Ont soufflé à mon nez leur haleine fétide.

Comme mes vieux souvenirs n'ont pas eu l'heur d'avoir
Les faveurs du public, j'les remets dans ma mémoire,
J'aime mieux m'en tenir à ma première façon,
Et contempler les vagues qui fuient vers l'horizon.

Alors je vais reprendre ma course tranquille
Qui m'emportera loin vers de plus calmes îles
Refusant d'acquitter la rançon de la gloire,
Sur l'pont de mon voilier je m'endors comme un loir.

Librement adapté de Georges Brassens : Trompettes de la renommée.

Et « qui se sent morveux, qu'il se mouche « (Ca, c'est de Molière : L'Avare, acte I scène 3)

Quant aux critiques que pourraient me valoir les incertitudes dues au temps qui passe sur les
mémoires :
« Je me les sers moi-même avec assez de verve
Et ne souffrirais point qu'un autre me les serve »
(Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac, Tirade des Nez)

Classieux !  

Alors, Bon Anniversaire

Et comme disait un autre Georges, qu'on a lui aussi bien aimé ...

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Je me suis fait le plaisir de relire plusieurs fois.

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Bon anniversaire et bon vent Daniel.
A se revoir à la SRC ou à Dijon...

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Et là tu ne veux pas raconter...?

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C’est en quelle année ?

Trouvé par hasard en cherchant autre chose dans 1980 ...

Ils vont finir par m'avoir à l'usure, les bougres !


Sur le forum, en messages privés, par téléphone ou en direct sur les circuits, ma modestie est mise à mal par les nombreuses sollicitations de reprise de mes petites histoires. Et voilà que Kerlo et Enndewell en remettent une couche...
Alors, profitant du fait qu'un gros problème technique m'empêche pour le moment de partir naviguer, je cède au chant des sirènes.
Mais avant de conter par le menu l'aventure de Darryl Pendlebury, un petit règlement de comptes à Pitlane Corral s'impose.
Je passe rapidement l'éponge sur les galéjades bussillesques, mais je tiens à revenir quelque peu face à mes autres détracteurs. Il n'est bien sûr pas question de contester l'indéniable existence d'un Dieter Heinen belge, mais ce n'est pas moi qui ai avancé l'hypothèse d'une homonymie ; une simple consultation d'un annuaire téléphonique allemand laisse apparaître rien moins que 120 (cent vingts) Heinen, dont deux Dieter. Et encore ne s'agit-il que de propriétaires de lignes fixes n'étant pas en liste rouge, ce qui doit être très loin de constituer la majorité. Par ailleurs une recherche sur le nom Dieter Heinen dévoile une dizaine d'individus de tous âges et de tous horizons dont les activités ou la notoriété justifient leur présence sur internet : encore une fois pas la majorité !
Des généalogistes accoutumés aux recherches dans les états civils pourraient peut-être retrouver la trace d'un Dieter Heinen décédé accidentellement en 1980, mais ce n'est pas mon cas. J'ai d'autres chats à fouetter - on dit aussi avoir d'autres fers au feu - et je vais (re)passer à autres choses.

A plus.

Alors là c'est trop fort je n'ai rien dit et je n'ai rien fait
j'ai juste demandé la date

Pour ce qui est du reste je sais ce que tu vas me dire : ici en généalogie on a déterrer ta date de naissance, on va bien arriver à trouver la date de la disparition de cette personne dont tu parles.
Daniel il aime bien quand on remet de l'huile sur le feu ça permet de rallumer le barbecue.  
Bises à toi mon Daniel

Moi , je dis qu'on a failli perdre Joèl et que d'autres aussi ... Il y a une majorité silencieuse en tout cas qui aimerait bien Daniel revienne ! J'ai osé mais c'est dit !!

domalllse a écrit:

Moi , je dis qu'on a failli perdre Joèl et que d'autres aussi ... Il y a une majorité silencieuse en tout cas qui aimerait bien Daniel revienne ! J'ai osé mais c'est dit !!

Salut
Et oui 45 messages en presque 1 ans, au moins quant tu poste c'est a bon escient.
Merci à toi pour le soutiens que tu nous apporte a Daniel a moi même et a Pit Lane
Les silencieux ne sont pas forcement les moins efficaces.

Daniel a bien compris que la très grande majorité des gens l’appréciait et je l'ai bien briffer sur ce qu'était parfois la durtée des forums.

Honnêtement je n'y croyais pas, mais je me suis tromper, car le bon sens de Daniel a l'aire de faire le reste.
A plus
Bonne fin de journée a toi:pot:

Joel Enndewell 2424 a écrit:

Et oui 45 messages en presque 1 ans, au moins quant tu poste c'est a bon escient.

Les silencieux ne sont pas forcement les moins efficaces.

Bon Joël, 45 messages en 11 ans, c'est effectivement "à bon escient !
Pour les silencieux efficaces, tout dépend si c'est Charles qui contrôle

  Et puis, j'ai enfin retrouvé le doc vainement recherché
Voyant qu'il n'est plus le seul persécuté, il est probable que ça fasse rigoler Daniel, c'est toujours ça de pris...
N'hésite pas à te venger en sortant des dossiers me concernant, ce ne serait que justice !

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yves kerlo a écrit:

Joel Enndewell 2424 a écrit:

Et oui 45 messages en presque 1 ans, au moins quant tu poste c'est a bon escient.

Les silencieux ne sont pas forcement les moins efficaces.

Bon Joël, 45 messages en 11 ans, c'est effectivement "à bon escient !
Pour les silencieux efficaces, tout dépend si c'est Charles qui contrôle

Pour ce qui est de l’efficacité des silencieux, on a affaire à un spécialiste..
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Yves t'es pas cool.
En tous les cas pas plus que Jacky Hutteau qui lorsqu'il m'a vu au SRC de l'année dernière n'a pas pu s'empêcher au micro de ne parler que de ça.
Si c'est tout ce que vous vous rappelez de ma carrière ça fait plaisir.
Je reconnais que ça n'a pas été le moment le plus brillant.
Mais bon si ça vous aide à passer un bon moment je suis heureux de contribuer

c'est chouette de commencer la journée sur un p'tit coup d'rouge ...

engager un combat de boxe avec un casque intégral sur la tète c'est pas glorieux

et on remarque la garde vraiment (trop) basse de ton poing gauche .... dangereux ... de quoi se prendre un uppercut sur le bas ... du casque

Mais comme on dit souvent ... y a prescription

bubu a écrit:

c'est chouette de commencer la journée sur un p'tit coup d'rouge ...

Merci Bubu celle-là est de mon niveau j'ai réussi à la comprendre

jack177071 a écrit:

engager un combat de boxe avec un casque intégral sur la tète c'est pas glorieux

et on remarque la garde vraiment (trop) basse de ton poing gauche .... dangereux ... de quoi se prendre un uppercut sur le bas ... du casque

Mais comme on dit souvent ... y a prescription

Sur la piste ça allait mais là par contre effectivement j'avais pas le niveau

C'est pas l'tout, mais avec ces "sorties de piste", Daniel tu prends du retard pour les histoires à raconter.

Entre les 1000 km de Mettet, l'essai privé de la ELF x au Castellet et l'abandon au Bol avant de prendre le départ... y'a de la matière.

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Yves Fait pas le con tu vas lui mettre la pression et il va nous faire un serrage.
Je le sens déjà ! là il a la main sur l'embrayage comme avec la bultaco.

Ha enfin une bonne nouvelle!!!

Tiens, la Bultaco...!

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Le document exhumé par Yves Kerlo date des 1000 Km de Misano 1980.
Le pilote dont il est question, Darryl Pendlebury, avait fait partie des ces furieux Grands Bretons (mais peut-être est-il désormais plus politiquement correct de dire Royaume Uniens ?) qui écumaient les circuits du Transatlantic Trophy aux guidons des trois pattes Triumph d'usine. Au fond de son petit atelier de Birmingham, il avait construit sa propre machine : la Pentrax. Dotée d'une partie cycle personnelle quelque peu inspirée de celle des Triumph, elle était mue par un moteur Kawasaki affûté à la sauce british. Car après que la production Triumph ait cessé, il restait à l'usine quelques activités résiduelles ; et Darryl, ayant gardé quelques accointances avec des anciens du service course, avait pu y concocter un certain nombre de pièces spéciales, notamment des arbres à cames, qui n'avaient rien à envier à certains coûteux kits qui existaient alors sur le marché.
C'est un ami commun, Jean Pierre Laurent, qui nous avait mis en rapport, et avec Darryl, nous avions déjà disputé plusieurs épreuves telles que les 8 Heures d'Assen ou les 500 Miles de Thruxton avant de nous engager dans les 1000 Km de Misano.
Parti seul de Birmingham au volant de son vieux Ford Transit, Pendlebury avait cueilli Jean Pierre Laurent en passant par Paris, mais le trajet était encore long jusqu'à Misano ! Et la fatigue aidant, un bref endormissement, une seconde d'inattention, et le camion se retrouvait planté dans un petit ravin. Plus de peur que de mal pour les passagers, mais c'était fichu pour la course... Eh bien non ! Qui de Jean Pierre ou Darryl eut l'idée délirante ? Mais les voilà partis à extirper du foutoir du camion renversé la Pentrax heureusement indemne, la tenue de course de Darryl, faire le plein de la machine, et roule, direction le circuit ! Alors, imaginez l'épopée : près de 700 kilomètres à parcourir avec une moto en échappement libre, même pas immatriculée, en ajoutant que dans sa précipitation Darryl n'avait pris avec lui ni papiers ni argent... Passant sans s'arrêter les nombreux péages des autoroutes italiennes, s'enfuyant comme un voleur après avoir fait le plein dans des stations self-service, Pendlebury parvint à rejoindre le circuit sans avoir fait une mauvaise rencontre de carabinieri...
Entre temps, Jean Pierre avait réussi à trouver une voiture de location, la moins chère possible, était retourné près du camion accidenté, et avait transféré dans une Fiat Uno la quasi tiotalité du matériel que contenait le Ford Transit ; il y en avait partout, dans le coffre, sur et sous tous les sièges, et encore une grande partie sur le toit, attaché avec de la ficelle (visible le long des portières en dépit de la qualité de la photo) une dernière caisse de bougies, de clés et de gicleurs, impossible à caser, ayant fait tout le trajet sur les genoux du conducteur ! Il avait également réussi à me joindre au téléphone - arrivant de je ne sais plus quel autre circuit, j'&étais déjà sur place - pour que j'aille intercéder auprès de la Direction de Course si Darryl n'arrivait pas à temps pour prendre part aux essais.
Comme nous avions tous deux participé à cette course l'année précédente, mais sur des machines différentes, nous connaissions bien le circuit, nous étions également connus des organisateurs et le cas ne semblait pas poser de problème "à conditions que les autres concurrents soient d'accord" avait ajouté le directeur de course. Le plateau n'étant pas très fourni, guère plus d'une trentaine d'équipages, j'avais vite fait le tour, et petites ou grandes équipes, d'usines ou privées, toutes avaient donné leur accord. Mais...
Le jury international s'était vu imposer comme président un certain Ippolito, le Vénézuélien qui avait découvert Johnny Ceccotto et Carlos Lavado, mais qui n'avait jamais mis les pieds sur une course d'endurance. En dépit de l'accord de tous les concurrents et de la majorité des membres du jury, il fit jouer son droit de veto et nous refusa le droit de participer à la course, espérant sans doute que cette héroïque décision allait lui valoir la statue du commandeur...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Darryl Pendlebury au guidon de la Pentrax lord des 8 Heures d'Assen