[GP] Guy Coulon

Premièrement en forme de préambule parapluie: J'ai une profonde admiration pour le bonhomme complètement hors du commun et le même respect pour l'initiative de réaliser ces vidéos.
Deuxièmement: Malgré leur utilité, j'en sors frustré. La forme choisie d'une énumération des années d'activités rendent, c'est ma conviction, très mal ce qui fait le génie et l'intelligence du personnage, son capital de connaissances du côté de la maitrise de la matière et le lien pour l'exploiter du côté des relations humaines. Il sait faire tout cela, qui se mesure par les résultats.
C'est dommage. Mais était ce possible? Surement pas. Il faut pas mal de conditions pour parvenir à rendre ce que je devine de ce qu'est vraiment Guy Coulon (que je ne connais pas, approché discrètement une seule fois avec un génie de ma connaissance lors d'une course de côte de sa région, échangeant chacun dans leurs domaines de connaissance et de pratique).
On n'expose pas une encyclopédie en 2 heures de vidéo quand même assez improvisée. C'est une montagne qu'il faudrait mobiliser. Il n'est pas un conteur et l'énumération est le pire exercice pour faire gouter son sens des répliques, son humour, exposer ses savoirs cristallisés dans la pratique.
Restera donc cette trace en attendant d'autres, on peu rêver, avec reconnaissance pour les initiateurs, l'acteur vedette bien sur qui fait sortir spontanément les tapis rouges symboliques des grands acteurs de la profession au Japon et ses groupies dans le public local.
Merci à tous... et à Miguel Olivera, grand seigneur, pour son cadeau de retraite des grand prix.

J'aime bien quand le Dr Fügner sort de son atelier et n'annonce pas la fin du monde

Sa remarque quant à sa frustration de n'avoir qu'une énumération à se mettre sous le cerveau m'a fait réaliser, qu'en effet, moi aussi, même si j'ai apprécié le document, j'aurais aimé en savoir plus.

Le "on n'expose pas une encyclopédie en deux (une heure, en fait) heures" résume bien la difficulté d'un tel exercice. L'interview d'Eric De Seynes avait été, je trouve, une belle réussite à cet égard. Du chronologique et des anecdotes. Un très bon moment. Merci de toute façon aux initiateurs de ces vidéos d'intérêt historique, qui ont l'immense mérite d'aller à la rencontre de personnalités marquantes de notre sport et de nous en faire profiter.

Pour se rendre un peu mieux compte de son parcours il faudrait un projet du genre de :

"Guy COULON, l'audace d'un gars de la Mayenne" ... au moins.

Ou qu’il se mette à fréquenter Pitlane......

Superbe remarque, Mykeul que la comparaison avec l'interviou d'Eric de Seynes, brillant personnage dans l'exercice de sa profession avec sa haute formation universitaire aux antipodes, et sa pratique très concrète de passionné plutôt rare à ce point dans ce milieu: Deux virtuoses pour faire un bon orchestre. En cuisine, caviar et mayennaise...

Quant à la fin du monde, à la semaine prochaine... si tout va bien

Adco a écrit:

Ou qu’il se mette à fréquenter Pitlane......

Il passe de temps à autre...

Dan42 a écrit:

Il me semble que les parties du châssis fabriquées en imp.3D sont toute la partie AV tête de fourche, noeuds des pendards moteur, et la partie AR : fixation moteur et BO, les 2 longerons latéraux seraient en tube de section paraissant ovale ou oblongue, le tout assemblé par emmanchement brasé ou collé????
Il parait risqué de fabriquer des tubes latéraux de 1,5 mm d'épaisseur ( ex) en 3D alors qu'il existe des sans soudure en acier noble qu'il suffit de profiler en ovale, mais va savoir.
Dan

Un avantage de la fabrication additive c'est la liberté dans les formes, ça te permet d'arriver directement au résultat souhaité sans passer par des alternatives ou des subterfuges souvent obligatoires avec les procédés habituels. Par exemple ce qui ressemble de l'extérieur à un vulgaire tube peut très bien être cloisonné transversalement ou croisillonné. Ça pourrait être réalisé en mécanosoudure -qui soit dit en passant est aussi un procédé de fabrication additive- avec moult coupes et soudures et une répétabilité plus ou moins aléatoire. En "l'imprimant" tu obtiens une pièce homogène et répétable.

Wolfgang Felber a écrit:

Additive manufacturing: the more common term is ‘printing’ steel. The main parts of the frame are printed and welded together. 70-80% of the parts are printed and this gives us a lot of freedom with wall thicknesses and stiffness variations. It’s a big advantage.

On est bien d'accord sur les possibilités de l'impression 3D, mais comme les châssis en sont constitués de 70 à 80 %, je garde un petit plus pour les 2 longerons latéraux en tube, à section constante ou non, sinon quelles autres pièces? ( pourcentage exprimé en poids? je suppose).
Dan

diverses variantes... m'est avis qu'on est bien loin des méthodes d'il y a 50 ans...

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Superbe ! (quel défi) La Moto la plus intéressante du plateau !

Merci à Marc d'avoir shooté ces "petits" détails. Notons qu'il y a cinquante ans on savait aussi souder des morceaux de tubes et goussets, c'était même le principal mode de fabrication des châssis sports, l'embouti formant coque étant réservé aux faibles et moyennes cylindrées de grande production. On remarque sur ces images un nombre assez grand de soudures malgré tout. 
Dan

Tout ça ne nous en dit pas plus sur le proto NXR flat twin à vilebrequin vertical, évoqué dans un post du 9 avril dernier. Qui ira lui faire lécher les pieds par une chèvre pour le faire parler, comme Fernandel dans "François 1er" ?

Déjà dit
de ce que j'ai vu de très près
mais malheureusement n'ayant pas suivi la discussion  correctement, ce n'est pas de la soudure mais un autre mode d'assemblage