- yves kerlo a écrit:
- Sur l'Avatar de Jasmine, n'y aurait-il pas là un Lahoud Junior...?
En effet, et à vrai dire c'est lui qui s'est bouffé un coin de table en alu de l'atelier (une de celles que j'avais toujours réussi à rater avec mon vélo) il y a 2 ou 3 ans dans la lèvre supérieure, le transformant pour quelques jours en un croisement d'Emmanuelle Béart et Donald Duck....
Bon, j'ai un peu travaillé :
Pour en revenir à la question de base du créateur du Topic « mais qui est donc Alain Chevallier ?», et pour venir étayer ce que tout le monde subodore déjà, à savoir que le Cheval a un langage particulier, je me suis amusée à vous préparer un petit lexique de sa sémantique favorite.
Vous trouverez donc ci-dessous une petite liste non exhaustive, et dans le désordre, des expressions ou des mots qu’il emploie le plus, ou de ceux qui lui sont totalement propres (d’où l’intérêt du lexique).
Je m’engage à la compléter à mesure que ça me revient, je pense que les gens qui ont bossé avec lui vont l’y retrouver, en tout cas, moi, je me suis bien marrée à y réfléchir…
Mioche, moufflet(te), nain = enfant
Greffier = chat
Clebs, clébard = chien
Canasson, bourricot = cheval
Déguche-andouille = personne grande un peu simple
Haut comme 3 bites à genou = très petit
Arpette = Bon à tout faire
Bouffe-la-rouille = pauvre du paddock
Brêle = moto merdique
La tête dans la culotte, sexe à pattes, excité du slip = mec chaud
Giskette, gonzesse = fille
Ramène ta fraise = viens ici
Enlève tes moufles (tes palmes) ! = essaye d’être adroit !
Une ch’tite piotte = un petit bisou
Un gros béco = un gros bisou
Se bêner, aller au tas, se vomir = tomber
Rond comme une queue de pelle = bourré
Une chiée = beaucoup
Peau de zob = trois fois rien
Bout de pieau, p’tit oiseau = appendice masculin
Roupettes = testicules
Miches = fesses
Tronche molle, tronche de cake, pine d’huitre, l’arsouille, peau de zob, couille molle, hé boudin, mocheté, face de rat = modalités d’interpellation sympathique
Melon = grosse tête
Falzar, cale-bute, ben’, bénar = pantalon
Ecrase-merde = chaussures
Crotte de bique à ressort = interjection
Salop’rie = merdouille
Une couille = une connerie
Pondre = inventer
Jakter, jacasser = parler (façon pipelette)
"Ho, je pue le gasoil ?" = "Dis-moi bonjour"
Se pieuter = se coucher
Pigner = pleurer
Lâcher une caisse, une prâline = péter (respectivement bruyant et malodorant)
Avoir un pet’ au casque = être fou
J’me suis fait niquer, j’m’ai bité, j’m’ai couillé = signale son erreur
Con comme une bite = association impossible signalant la bêtise la plus pure
Con comme un verre à dent = idem
Ripe tes galoches ! = Dégage de là ! (amical)
T’es malad’ ? (ton très rapide) = expression expresse signalant l’erreur à quelqu’un
Tu l’as dit bouffi ! Un peu mon n’veu ! = grands classiques d’approbation
Mooooon œil (avec le doigt qui le montre, son oeil) = désapprobation
Je vais à la mine = je vais travailler à l’atelier (la mine ? mon œil !)
Une tige, un clopio = une cigarette (mais ça, il ne le dit plus)
Niquer = abimer, tromper, très grand classique, sans doute le mot le plus usité du Cheval
Ce qui peut donner, par exemple, s’il jacasse tranquille avec un moufflet qui part subitement pour pondre une couille :
« Hé, tronche molle, tu veux te bêner ? Hô, le nain, fais pas ça, t’es haut comme trois bites à genoux …. Ripe tes galoches tu vas te vomir ! (Biiiiiing, gosse au tas, par exemple)… T’es malad’ ? Ho, tronche de cake, je t’avais prévenu ! Quoi, tu t’es niqué le falzar? Tu l’as dit bouffi… Allé, pigne pas et ramène ta fraise qu’je t’fasse une piotte»