[Oldies] L'incroyable univers du "Cheval"! (Part 1)

Il a l'air bien ce forum

Srx56 a écrit:

Voltaire.

Le fauteuil?

François-Marie Arouet, himself.

Srx56 a écrit:

dd1 a écrit:

Admettons que l'on arrive à parler politique. Mais on n'est pas obligés de s'étriper pour autant.
Il faut juste se rappeler cette phrase (peu importe qui l'a réellement prononcée, puisque cela semble faire débat) : "je n'approuve pas vos idées mais je me battrai pour que vous puisiez les exprimer".
C'est ce que l'on appelle la liberté d'expression.

Voltaire.

Ben non, c'est dans le style, mais c'est en fait d'une anglaise qui a écrit un bouquin sur Voltaire publié en 1907. Une certaine Beatrice Hall, qui avait elle aussi un pseudo : S. G. Tallentyre.

Et Lahoud et la course, et Lahoud et Voxan ? Ca reprend ?

voltaire c'était un super bon à moto - la preuve, à paris, il leur a mis un boulevard ! si on revenait aux choses sérieuses ? voxan a démarré avec un soutien inconditionnel de moto journal, parce que christian lacombe a embrayé à fond là-dessus, et en tant que patron j'ai l'aissé faire, mais je ne sais pourquoi, j'ai toujours été réservé sur ce projet - j'avais un doute sur les buts réels de gardette, trop politique à mon goût, j'avais comparé les investissements avec ceux qui avaient été mis pour faire repartir triumph et j'étais assez pessimiste sur les chances de réussite , mais à l'époque je n'en ai rien montré, le seul fait qu'alain soit partie prenante du projet nous réjouissait, mais on l'a bien vu, ce n'était pas suffisant

Voxan

bubu a écrit:

j'avais comparé les investissements avec ceux qui avaient été mis pour faire repartir triumph et j'étais assez pessimiste sur les chances de réussite , mais à l'époque je n'en ai rien montré, le seul fait qu'alain soit partie prenante du projet nous réjouissait, mais on l'a bien vu, ce n'était pas suffisant

Bubu a raison à 100 %.
À partir de 1983 John Bloor a mis entre £ 70 millions et £ 100 millions* dans la société Triumph Motorcycles Ltd pour atteindre l'équilibre en 2000 (voir Wikipedia).
* approximativement entre 100 millions et 130 millions d'Euros...
À l'époque, tous les milieux financiers ont pensé que John Bloor était complètement "crazy", "à la masse" ! 17 ans pour arriver à l'équilibre... Une folie économique. On est dans l'irrationnel total. Ça marché, tant mieux pour la moto. Mais c'est une anomalie qui ne peut en aucun cas servir de référence ou de modèle. Bloor est un milliardaire mécène qui a eu énormément de chance. Ça n'aurait jamais dû passer... Sauf qu'il ne faut jamais dire jamais.
Un projet industriel comme Voxan aurait demandé un investissement initial de combien ? Au moins 30 ou 40 millions d'Euros ? Là encore : crazy...
http://en.wikipedia.org/wiki/Triumph_Motorcycles_Ltd

tu fais bien de le souligner françois : il n'y a pas que l'investissement initial, il y a l'investissement dans le temps - or plus personne ne veut prendre le risque d'investir sur du long terme : honda a démarré sa boîte en 1948, elle a frôlé la faillite en permanence jusqu'en 1962 ! et refailli sauter en 68/69 !

Et encore, Bloor a démarré avec une marque qui valait de l'or, et un passé qu'avait le droit de revendiquer la nouvelle société Triumph, même avec son logo légèrement différent. Notamment aux USA, cette marque et l'image qu'elle véhicule ont été déterminants.

On a bien vu quel profit Triumph a tiré de ses motos rétro évocant les Bonneville d'autrefois, et des produits dérivés "vintage" !
Je n'ai pas de chiffres, mais il semble clair qu'aucune des motos de la première génération des 3 cylindres 900 et 4 cylindres 1200
n'aurait pu permettre à Triumph de survivre, d'autant qu'elles étaient loin d'être fiables.

Bloor a poursuivi son rêve avec une ténacité incroyable, notamment lorsque l'usine a brûlé.


Voxan n'a pas eu son Bloor, ni les mêmes moyens financiers, ni héritage historique.
La marche était vraiment haute...

Mais j'aimerais bien que Monsieur Laoud nous dise ce qu'il en pense, lui

Jarno a écrit:

mais il semble clair qu'aucune des motos de la première génération des 3 cylindres 900 et 4 cylindres 1200
n'aurait pu permettre à Triumph de survivre, d'autant qu'elles étaient loin d'être fiables.

j'ai le souvenir d'articles dans la presse spécialisée à ce sujet, qui fait q'aujourd'hui encore ces machines sont sous cotées. On ne pourra pas dire que si Triumph a survécu ce sera grâce à cette enquête de choc.

Et je suis bien content d'avoir encore ma speed Triple de 96. Mais on s'égare.

ya du vrai, c'est un peu moins débile...aux yeux du nez rouge, c'est ni tout à fait juste, ni tout à fait complet, ni tout à fait comparable mais... puisque c'est pas tout à fait..c'est que c'est....putain je suis sûr que l'eau est froide!!
STOOOOOOP!!!!

Pour remettre un peu de baume au coeur de ce cher Lahoud, voici un moment de sollitude vécu par l'interessé mais dont toute l'Italie doit rire encore.
Nous sommes à Varese pendant la saison Cagiva en 87.
Une fin de semaine, à la fin d'une rude journée de labeur, Cheval à la bonne idée de lancer l'idée d'aller tous , mécanos français et italiens manger ensemble au resto qui nous sert souvent de cantine. On débarque donc à une petite quinzaine et comme c'est le début du week end, la cantine ressemble plus à un resto plus "select" où Papy et mamys aime venir diner en amoureux au borde du lac.
On s'instale, on commande et au fur et à mesure du repas on délire sur la soirée qu'on pourrait passer dans une des boites de nuit de la ville si on avait pas tant de boulot.
Bien entendu, l'ambiance dans le resto est plutot feutrée pour ne pas réveiller les anciens qui se racontent sans doute leur jeunesse. Notre table est la seule qui, le Valpolicella faisant effet, émet des chuchotements plus audibles.
Nous comparons les conquêtes que nous ferions lors de notre hypothétique virée en boite et chacun y va de son commentaire moitié en français moitié en italien.
A la fin du repas, alors que nous avons frisée la mise à mort du regard de certains clients, nous nous apprêtons à quitter les lieux quand Cheval se lève en bout de table et comme pour mettre un terme à nos envies de rencontre avec les belles ragazza de Varese lance un tonnitruand
" CUESTA SERRA, PUNIETE PER TUTI" (ce soir branlette pour tout le monde)
Là, il y a eu ce qu'on appelle en radio "un blanc". Cheval est tombé de cul sur sa chaise terrassé par les regards des clients et nous, il nous a fallut quelques secondes qui ont du lui sembler une éternité pour percuter et éclater de rire.
Nous avons quitté l'endroit à grand bruit et jamais je n'avais vu un Cheval aussi écarlate!

Alain Chevallier a écrit:

mais... puisque c'est pas tout à fait..c'est que c'est....putain je suis sûr que l'eau est froide!!
STOOOOOOP!!!!

Moi je répond que Chevalier est une "tête de lard" (comme on dit chez moi) (au sens " têtu " bien-entendu )


Donc ce n'est pas du cheval ... , mais du Cochon ....


Laoud veut dire :"le cheval " mais aurait 'il mieux valut dire :"le cochon" en référence à son sale caractère






PS: humour biensur

Tiens moi le réservoir pendant que je fais la carb ...

Alors... Au début je connaissais Olivier. J'étais tout mome, il était venu au salon de Lyon, j'étais allé lui parler et il avait été tres disponible, m'avait consacré un bon moment... Déjà il m'avait parlé de son frère qui s'occupait de lui preparer des motos top ... quelques mois plus tard, il gagnait son GP... L'année d'après, idem, Olivier m'avait longuement parlé d'Alain qui bossait comme un fou à Vendome, faisait la chasse au poids étudiant la moindre petite vis pour voir s'il pouvait gagner deux grammes dessus. Il avait du voir que ça me branchait grave puisqu'il m'avait dit qu'il fallait absolument que je vienne à La Prazerie voir ça, et puis venir l'été avec lui sur les GP aider Alain... pff j'avais à peine 14 ans...
Bref, un jour, un peu plus tard, bien qu'olivier ne soit plus là, j'ai quand même fini par me retrouver avec Alain... C'était au GP d'Allemagne, Alain etait avec Michel son frère et le pilote c'était Eric Saul... Les premieres motos Chevallier... des moteurs qui avançaient fort pourtant, quand tu n'y connaissais rien, tu avais beau avoir les cylindres dans les mains, tu ne voyais rien!! Et puis à un moment, il a fallu faire la carburation. J'avais bien vu les lectron... Les fameux lectron que déjà plus personne n'utilisait car trop difficiles à mettre au point... sauf Cheval...
Alain m'a demandé de tenir le réservoir soulevé pendant qu'il s'occupait de ça. Je me voyais tenir le reservoir pendant 10 minutes, le temps de sortir les carbus, les cuves... comme sur ma 125 quoi... 30 secondes apres, "c'est bon, tu peux reposer le réservoir"!!

Commentaires du chef amusé " On n'est pas les derniers pour finir la carb"... Les Lectron inréglables " J'ai cherché, si t'es pas trop con, tu cherches et tu trouves... On a fait des essais sur la petite route derrière la maison et on y est arrivé"... Sur sa formation " deux premières années de médecine"... Quel rapport avec la mécanique? "l'important c'est la formation de l'esprit"... Une réflexion qui m'a marqué, qui m'est resté et qui revient parfois lorsque je vois les détails qui me permettent de choisir entre plusieurs candidats lors d'une embauche...

Depuis... Rien à voir mais je me suis retrouvé à habiter... pas très loin de la Prazerie... Et à chaque fois que je passe par la bas, je ne peux pas m'empêcher de penser à Olivier et Alain, sur le bord de cette route en train de chercher comment régler ces foutus Lectron!

[quote="Pickup"]

Alain Chevallier a écrit:

mais... puisque c'est pas tout à fait..c'est que c'est....putain je suis sûr que l'eau est froide!!
STOOOOOOP!!!!

OK Pickup, je me suis mal exprimé, pour être plus clair j'aurais dû dire

mais... puisque c'est pas tout à fait..c'est que c'est..au moins un peu..putain(va falloir que je plonge mais) je suis sûr que l'eau est froide!!
STOOOOOOP!!!!me poussez pas (éventuellement en plus...j'ai mes ragnagnas !)

et de préciser:pour l'instant j'ai un truc qu'on m'a planté dans le cul, comme une écharde, qui me pique un peu et qui ressemble à un vieux copeau de Voxan, faut que je l'arrache, mais je sais bien qu'il va falloir à un moment que je me décide mais c'est pas si simple, Voxan c'est une histoire avec un début et une fin...tu ne peux pas attaquer à l'envers (ce qui serait évidemment beaucoup plus rapide) et si tu commences faut que tu finisses Hé!! tu crois qu'on peut résumer en trois posts ?....d'un autre coté si je respecte ton sentiment sur ma crédibilité "économique" ça va être grandement plus simple.... c'est toi ka commencé à me taquiner

Gull a écrit:

Et je suis bien content d'avoir encore ma speed Triple de 96. Mais on s'égare.

Les premières speed faisaient un son de flat-6 absolument dingue !
Les 3-pattes Triumph font encore un joli bruit, mais jamais comme les premières Speed 900
Et cette ligne massive, c'était magnifique, et j'ai plus d'un copain qui a craqué, mais qu'est-ce qu'ils ont galéré !
Record pour une qui n'a pas pu faire plus de 200mètres en sortant de chez Brooklands, boîte bloquée...

C'est quand la Daytona 675 est sortie que j'ai craqué à mon tour, que du bonheur cette petite bombinette...

Mais en effet on s'égare

Certains soutiennent que, pour ce qui est des parcours..peu banals, La chance n'existe pas! Peut être mais.....
Il suffit parfois pourtant d'être seulement là, au bon endroit et au bon moment. En ce qui me concerne, je dois reconnaître que j'ai profité d'une succession de coups de bol incroyables. D'abord formaté pour reprendre le flambeau familial, j'ai la chance de croiser J Bonvallet qui me permet de réveiller chez moi la passion du cambouis et d'abandonner des études de médecine qui ne me conviennent probablement pas si bien que ça. Deuxième coup de bol, squattant dans son atelier pour fabriquer Ma voiture de course, je profite d'un changement de réglementation scélérat pour me retrouver libre de tout engagement. Troisième coup de bol, à ce moment là Olivier mon frère, qui participe aux GP est un peu en mal de confiance technique, me propose de le suivre. Le ptit Cheval, dans tout ça, se retrouve donc, sans trop savoir comment fonctionne une moto, encore moins une moto de course, catapulté chef RetD, entretient-développeur d'un team de Grand Prix...pas de parcours spécifique, pas d'épreuves hasardeuses...Si ça c'est pas de la chance ...en tout cas, j'ai considéré que la probabilité de gagner en plus au loto était, pour moi, rendue nulle. Je n'achèterai jamais de billets.
Mon bagage moto est donc au début de cette aventure (1972) à peu prés égal à peau de zobi, et il faut que je rattrape. J'ai pas d'autre solution, faut que je bosse, quatrième coup de bol j'aime ça!!
Il y en aura quand même un cinquième, et pas des moins importants, à l'époque magique où j'arrive, les japonais ont mis une fessée aux anglais; les italiens survivent, mais ont un peu mal au cul, rien n'est structuré, très peu d'acteurs travaillent, la grande majorité se repose sur des productions nippones. Une bonne partie du parc, peut être un peu flemmarde, préfère penser que l'efficacité des motos jaunes est probablement liée à une bénédiction bouddhiste, qui ne peut profiter qu'a cette partie de l'Asie proche du soleil levant.
J'arrive donc là, sans aucun apriori, clean de toute croyance. Les moteurs sont délicats, ma seule expérience du deux temps remonte à mon adolescence et au gonflage de ma mob, c'est un peu juste parce qu'à l'époque, les moteurs TZ ne pardonnent pas grand chose, surtout au niveau carburation, réglés un peu riche ils n'avancent pas et un peu pauvre ils serrent. La fourchette correcte est très étroite, les moyens pour la définir sont très rudimentaires, les solutions que le paddock propose sont, pour le moins, étranges et douteuses. Pourtant certains y arrivent bien, comme Doods, Braun, Williams, Olivier les connaît bien tous ces zozos, ils tente d'obtenir des conseils, mais il revient toujours vers moi, soit avec peau de balle, soit pire avec des propositions qui me semblent surtout garantir « le poumon, la tripe ». Très rapidement je n'écouterai plus personne, me cantonnant à mon observation, et m'imposant un peu plus de rigueur dans l'évolution des réglages. Première chose apprendre comment fonctionne un carbu. Il y a de la doc, je vais y passer beaucoup de temps, heureusement ça ne semble pas passionner grand monde ça va donc payer rapidement.
Là, faut rebondir (surtout vous) sur le post de Gilles27 un peu plus haut et ensuite attendre l'explication de Laoud qui cherche son appareil photo pour expliquer plus clairement comment il a fait pour faire marcher ces putains de Lectron un peu responsables d'une v max parfois surprenante et du serrage souvent chronique de ceux qui ont aussi essayé , mais peut être simplement un peu moins bien regardé.
...ben oui, je ne le fais pas exprès... C'est mon ptit fils « chouchouvoyou »qui m'a piqué mon Lumix et puis de toute façon les carbus ça n'existe plus, c'est quasi interdit, donc c'est pas pressé!!!
Sans compter qu'après, j'ai commencé un petit tour sur l'anti-plongée avant-et-arrière vu du vendômois, et je n'ai pas encore trouvé les photos... Tout ça, ça traîne, ça fait des trous et je sens que je vais encore être obligé de combler avec des conneries.

Conneries ou histoires "historiques", on boit les deux comme du petit lait et on ne s'en lasse jamais.
Merci Alain!

Bonjour Mr Chevalier . Je m'incruste un petit moment dans vos conversations pour vous demander quelques renseignements dans vos souvenirs. Dans ces années 70 vers 73à75, j 'ai participé à une mise au point de machine et équipe de course motorisé d' un 500 kawa sous la direction de, Mrs Mignot et Zerchaux je me souviens de son nom de baptème , la machine s'appelai " MIZERE " non on ne rit pas ! les deux premieres syllabes des deux créateurs . Mon père étais pilote essayeur . Avez-vous un souvenir sur ce projet? En aviez-vous entendu parlé? Si oui pouvez -vous m'aiguiller que je fasse des recherches? Merci de votre aide et de vos souvenirs

Bah. Alain Chevallier nous dit qu'il a eu de la chance dans sa vie.
Cela suscite tout de même une réflexion : Dans la vie, chacun a sa chance, encore faut-il savoir la saisir.

Il y en a certains qui auraient pu douter de ses capacités à assumer la charge de mécano de GP, de surcroit pour son frère, ou bien affirmer tout simplement que se promener de circuit en circuit n'était pas enthousiasmant.

pour toutes ces histoires d'hommes, de femmes aussi, et de motos!

dd1 a écrit:

Bah. Alain Chevallier nous dit qu'il a eu de la chance dans sa vie.
Cela suscite tout de même une réflexion : Dans la vie, chacun a sa chance, encore faut-il savoir la saisir.

Il y en a certains qui auraient pu douter de ses capacités à assumer la charge de mécano de GP, de surcroit pour son frère, ou bien affirmer tout simplement que se promener de circuit en circuit n'était pas enthousiasmant.

Ton inter m'a amené à une réflexion sur ces opportunités et le fait qu'on les saisisse, ou pas, mais aussi sur cette époque bénie des Dieux où la volonté de se promener de circuits en circuits pouvait presque suffire.
Une rencontre, un déclic et ta vie change. Loin de moi l'idée de comparer mon expérience à celle de notre Maître, mais je me souviens bien du jour où j'ai aperçu un bout de slick sous une bâche dans l'atelier de Moto Plaisir, et que cette rencontre furtive a fait basculer dans le néant les espoirs d'avenir que ma maman entretenait à mon sujet.

Je vous lis régulièrement , et suis passionné par vos propos .
Je me permets d'intervenir pour répondre à monsieur Chauvignon : j'ignore combien de Zerchot à moteur Kawa H1 ont été construites , mais il en existe encore aujourdh'ui au moins une pas trop loin de chez moi .
J'ai rencontré récemment la personne qui la détient et elle m'a confirmé que la machine était toujours en sa possession .
Excusez moi de cette disgression .

Bonjour Gigi. je vous remercie de l' attention que vous avez porté à ma recherche au sujet de cette fameuse "MISERE "a 500 H1. C' est bien celle que je recherche dans mes souvenirs il n y en aurais qu une.
Je vous ai laissé un message privé( voir votre messagerie) .Je remercie Mr Chevalier de son attention ,néanmoins n'ayant pas contacté Mr Pépé ERIC si il nous lis et as des souvenirs je reste dans l'attente de ces écrits. Merci à vous tous! A la mémoire de mon Papa sur ce sujet :

LE MOTEUR BEKO.... " le moteur qu'il vous faut !!!"

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J'ai vu passer sur facebook hier matin une photo de moto BEKO, j'avais un peu oublié ce "début d'aventure commune" et pourtant elle est riche.. assez riche.
Je n'ai pas trop de certitudes concernant l'année je pense que c'est 84?
Un jeune ingénieur autrichien, un peu émule de Harald Bartol, a dessiné un moteur 250 à distributeurs rotatifs, sur une base qui globalement reprend une géométrie d'ensemble du TZ, et même carrément la boîte de vitesse, mais qui reste néanmoins un vrai moteur original.
Il est sponsoré par une grosse boîte autrichienne qui l'aide donc financièrement mais qui l'aide aussi au niveau des moyens humains indispensables, et de l'organisation "conduite et réalisation du projet".
Ce concepteur s'appelle Thibor Focco, il arrive un jour à la maison avec deux "mecs-de-chez-BEKO" pour me proposer un deal …Je fais le châssis qui va avec ce moteur, on met dessus un pilote qui me convient, et je participe au développement et à la mise au point à la fois du moteur et de l'ensemble moteur-châssis.
J'ai toujours un peu regretté de ne pas avoir fait un moteur complet, le Thibor à plutôt une bonne bouille, les motivations de Beko me semblent "crédibles" et, pour tout arranger, j'ai sous le coude un pilote particulièrement adapté à cette tâche, au ressenti souvent bien exprimé, capable de pédaler, pas casse-couilles, qui connaît ma façon de travailler, qui bosse de façon autonome et qui a, avec son frère, confiance dans mes diags et dans mes remèdes….. Sincèrement je pense que, pour avancer sur un projet comme ça , Thierry Espié est une espèce d'idéal.
Toutes les parties sont satisfaites, donc ça démarre. Le moteur ayant un volume semblable au Yamaha TZ de 80, il est facile de le mettre dans notre châssis sans grandes modifs. Le travail le plus important concerne le carénage au niveau des carburateurs. Les distributeurs rotatifs imposent les carbus en bout de vilebrequin, ce qui élargit beaucoup l'ensemble moteur, d'autant qu'il faut rajouter suffisamment d'espace pour ne pas perturber le flux d'air d'admission. Au total, ce n'est pas transparent, c'est pratiquement deux fois plus large... c'est moche, mais ce n'est pas un réel problème.
Quand on reçoit le moteur, il a déjà été mis au point et développé, pour partie... ce n'est pas un boulet, il reste du boulot, mais ça paraît être une assez bonne base. Bartol, a fait avant un moteur assez semblable avec des résultats assez bons.
On va beaucoup travailler au banc, améliorer sensiblement les perfs, mais pas suffisamment... la saison commence, Thierry a un peu de mal, le moteur n'est pas très brillant, irrégulier, difficile à régler. Beaucoup de vibrations parasites au niveau des carbus, qui font mousser l'essence dans les cuves, on limitera la casse sans supprimer le problème malgré de nouveaux équilibrages vilo, du plomb sur les carbus, de l'anti-mousse dans le mélange etc.
…. Quelques mois après la saison, alors que nous ne travaillons plus ensemble, bien qu'étant restés en contact....
Un matin, devant la porte de l'atelier, le camion de Thibor qui trône avec une caravane au cul! Il a dû arriver pendant la nuit, il émerge vers 10h, me retrouve dans l'atelier, il n'était pas prévu qu'il passe, il m'explique qu'il part passer quelques jours de vacance en Bretagne avec son équipe, sa route passant si près qu'il s'arrête pour faire coucou. Je savais qu'il voulait un peu changer de métier, son salaire d'ingénieur ne lui convenait pas, par contre à ce moment là, je ne savais pas ce qu'il voulait faire. J'ai un grand doute quand je vois entrer ses trois copines, qu'il me présente et qui voudraient profiter du vestiaire pour se doucher et se préparer. No problèmo, faites comme chez vous. Seulement voilà, les trois nénettes se marrent avec de grands éclats, la porte n'est pas vraiment fermée. Le plus curieux du team qui n'est pas non plus le plus timide, tente une excursion aux toilettes qu'on atteint en traversant le vestiaire. Il va revenir quelques minutes plus tard, excité comme un vieux poux et prévenant le reste de l'équipe que deux des trois belles sont à moitié à poil, qu'elles n'ont pas l'air farouches, que la porte de la douche est ouverte... qu'il n'a pas osé y jeter vraiment un œil, mais qu'il est presque sûr.....D'un seul coup, (pourquoi, je ne saurais pas le dire) toute l'équipe est prise en même temps d'une violente envie de pisser et défilera un à un dans un vestiaire que le nouveau décor, proposé par Thibor, semble émerveiller ou émoustiller . Sauf un, sans déc, je vous le donne dans le mille! He ben le gars Cheval qui, bloqué dans le banc, pour montrer à Thibor des résultats d'essais qui l'intéresse, n'a rien vu ni du manège, ni du décor...Par moment la vie de responsable de team est bien décevante voir frustrante...Saloperie de métier!!

Le moteur BEKO au banc à La Prazerie.... Pourtant, on l'avait bien dopé avec de la filasse !!!

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Entre Lahoud et Thibor, c'est Monsieur "sans nom" technicien, je crois allemand, qui aurait travaillé sur les GP, mais je ne sais ni quand ni pour qui .... Ok, je reconnais que ça ne fait pas des bottes pour le situer... mais par contre je sais qu'il a aidé Thibor sur ce projet.

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