[Oldies] L'incroyable univers du "Cheval"! (Part 1)

Bienvenu à Alain Cueille...
Pour la Dorna, elle avait sévit à Bourg en Bresse, 3 par ligne, mais après il y a eu un peu de laisser aller!



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Heureusement qu'ils étaient 8 par ligne, car avec plus de 40 motos au départ les derniers auraient été un peu loin.

Pour la bonne cause, une 500 Chevallier en tête des 500...!

https://www.youtube.com/watch?v=tMsQtf043Ro

Pour en mettre 8 à Bourg , il aurai fallu un chausse-pied .

pour kerlo : perdu ! à bourg ils étaient 4 en première ligne , mais j'en ai cadré que 3, j'avais pas assez de pognon pour acheter une pellicule plus large !

Mais j'y pense, ces deux gaillards, Didier et Jean François, s'étaient déjà un peu affrontés dans le passé!
Grand prix de France 82 Nogaro, le paddock est petit, le circuit est assez cabossé, dès la première séance d'essais ça ronche dans les boxes. Les motos bougent beaucoup, même dans la ligne droite. En plus les concurrents craignent un incendie dans le paddock avec impossibilité de dégager vu l'enchevêtrement. Rapidement la fronde naît et on entend parler de grève. Ça ne fait pas trop mon affaire, ce circuit est plutôt à notre avantage, nos possibilités de réglages et nos essais privés nous ont permis de trouver un setting qui nous convient assez bien. Je peux comprendre le problème de sécurité pour les camions et les mobil-homes, mais j'ai plus de mal avec l'état du circuit qui ne me choque pas (ben oui forcément, vu que pour moi assis dans les boxes) ce n'est quand même pas un champ de mines, et l'état du circuit était connu. Finalement, à ce moment là, peu m'importent les raisons, même si ce n'est pas à mon avantage je suivrai, par solidarité pour le groupe, et peut-être aussi par rapport à Olivier qui croyait fort à la nécessité d'une force d'union (et qui, un peu pour cette raison, y avait laissé une moto officielle à Charade 73). Didier est plutôt de mon avis, pense que c'est con pour nous mais qu'il faut suivre le mouvement, Eric comme d'hab. est beaucoup plus tranché et carrément pour la grève. Il y avait probablement d'autres raisons dont je ne me rappelle plus, avec vraisemblablement un peu de passif avec la famille des organisateurs de GP qui en général, à cette époque, se foutaient souvent des pilotes et trouvaient régulièrement des raisons plus ou moins valables pour, ou refuser l'engagement, ou amputer les primes.
Le samedi, le mouvement s'intensifie, je ne sais plus qui mène la danse, mais bon, les séances sont bâclées, il n'y a pas d'issue possible, la grève est certaine et je préfère renvoyer le camion à la maison dès le samedi en fin d'après midi. On a de la "chance", on peut le dégager sans trop de difficultés.
Le camion est parti depuis près de trois heures quand Alain Pelane vient m'annoncer qu'il a eu au téléphone Monsieur Guiter, notre patron de chez Elf, que ce dernier ne reconnaît pas le bien-fondé de cette grève et que notre absence au départ de la course représenterait pour lui un manquement grave aux termes de notre contrat. Paf, dans le pif! Et bien je fais quoi moi maintenant ? Je tâte le terrain avec Pelane (Bubu tu ne rigoles pas s'il te plaît) qui n'est pas très rassurant avec la réaction probable de Guiter si on ne prend pas le départ, et qui m'avoue n'avoir aucune influence pour obtenir un peu d'indulgence! On discute encore un peu avec Didier, il n'y a pas de solution, il faut faire revenir le camion! A cette époque, pas de téléphone portable....Comment joindre Gilles, il faut à peu près huit heures pour faire Nogaro-La Prazerie, ça fait presque 4 heures qu'il est parti, aucune chance de le rattraper avec une voiture. Il faut trouver une solution pour le prévenir au moment où il le garera à la Prazerie.
Dimanche matin vers 10h le camion arrive, juste le temps de réviser, mettre des pneus. L'ambiance n'y est pas vraiment, je suis coincé. On va se retrouver un peu mouton noir, mais que puis-je faire? On a longtemps parlé avec Didier, on opte pour un départ en 350 avec une course la plus normale possible, autant y acquérir le max d'infos, mais pas de victoire, et un dernier tour montrant, au moins, un embryon de soutien au mouvement. La majorité des cadors ne prendra pas le départ, la grille est un peu clairsemée (mais vaut, en quantité, largement une grille de moto GP 2012). La course offrira quand même une belle baston entre Didier et Jean François Baldé, le dernier tour par contre ce sera un espèce de chassé-croisé montrant qu'aucun des deux ne veut gagner, la dernière ligne droite se fera pour les deux assis et non couchés, à s'épier et faire semblant, mais l'avance sur les poursuivants fond rapidement et Jean François, sur son circuit fétiche, « craquera », accélérera et passera le ligne en tête, Didier deux.
Jean François, aura à vivre pendant quelque temps des rapports frileux et des petites brimades de ses copains pilotes. Didier, de ce que je me souviens sera plus épargné, et moi, toute la saison j'aurai, présent à l'esprit, comme une faute, ces douze points un peu mal acquis qui me colleront sous les chaussures, faussant le championnat mais en revanche qui m'aideront à mieux digérer le dernier GP.....que je raconterai lors d'une prochaine rencontre!
Mercredi suivant, sur mon bureau, une belle lettre de François Guiter… Je me fais bien remonter les bretelles. Il n'est pas dupe de la mascarade, ne comprend pas la motivation, me reproche de ne pas jouer le jeu….. Je garderai cette lettre longtemps sur mon bureau, comprenant bien, grâce à elle, combien un sponsor est différent d'un mécène. Elf, n'était pas là pour m'aider, mais finançait une saison qui devait en contre-partie, quelque part, valoriser son image. Chacun doit s'y retrouver, c'est un marché avec des obligations des deux côtés à ne pas transgresser sans accord préalable!!
Je le prendrai comme un avertissement, à ne pas oublier…et pourtant, dès l'année suivante…..

Chouette!! Une nouvelle histoire! Merci m'sieur Chevallier.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il n'est pas rancunier Gilles, puisque 30 ans après il te pousse avec le sourire!
Aller retour Nogaro-La Prazerie en 82, sans autoroute, il n'a pas du beaucoup dormir...


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Et puis Eric en pré grille lors de ce GP un peu tronqué

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Trop fort le teasing!



La suite, la suite, la suite!





Et puis, il ne faut pas se plaindre; à l'époque, il y avait encore des sponsors!
Aujourd'hui....

C'est génial ce récit, on comprend tellement bien ce qui a pu traverser l'esprit d'Alain pendant ce week-end complètement fou...

Une fois de plus merci pour ce récit.

Et bien sur j'attends ton récit du dernier GP avec d'autant plus d'impatience que, comme je l'ai déjà écrit dans un autre topic ... j'y étais à Hockenheim 82, entre la première chicane et la grande courbe du fond, avec ma banderole "allez Jean-Louis" !

Merci pour toutes ces anecdotes que l'on découvre quand il y a prescription

J'étais un passionné à l'époque et je me déplaçais sur les circuits. Mais en dehors de moto revue et moto coin coin on avait pas trop d'infos sur ce qui se passait en dehors de la piste.

Ça a bien changé aujourd'hui et pas toujours forcément dans le bon sens

En tous cas un grand merci pour toutes ces tranches de vie

Par contre en regardant tous ces beaux documents, je me demande comment on a pu balayer les 2 temps de la compétition

panbagna a écrit:

Par contre en regardant tous ces beaux documents, je me demande comment on a pu balayer les 2 temps de la compétition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

+1.

A mes yeux, le 2 temps est la quintescence de la moto de course; Leger, performant, très fin a piloter. Le Pied quoi!!!

humm, au niveau finesse de pilotage, faire le "ton" au TT entre 1960 et 1968 avec une 500 Norton Manx ou une G50 Matchless, c'est pas mal non plus ...

Bubu +10

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Je pense qu'on est fin 1987, la saison chez Cagiva est finie. Saison un peu difficile avec Didier de Radiguès et Raymond Roche, mais pleine quand même de bons souvenirs. L'Italie est tellement surprenante et différente de la France dans sa passion du sport moto…
Je suis à Nogaro, je ne me souviens plus très bien à la demande de qui, (peut être la fédé), devant un parterre de jeunes passionnés, pilotes ou mécanos, pour leurs donner mon point de vue, et mes conseils, sur la préparation de leur matériel et tout ce que je peux apporter concernant la compétition moto.
Une journée super, ils sont tous très attentifs, et je découvre avec surprise ce que peut représenter un ostrogoth comme moi et son passé, pour des jeunes qui démarrent dans une activité que je suis sur le point de terminer. Et des vous par-ci, et des Monsieur Chevallier par-là…je ne suis pas très habitué, ça me gêne un peu, et ça me change des rapports plus directs et familiers dans les paddock. Faut que je m'y fasse, le temps passe, il y a maintenant, en plus, presque une génération d'écart, ça risque hélas de ne pas s'arranger !!
Toute la journée, j'explique, je raconte, je taquine, on rigole. Je ne sais pas si ça peut leur servir vraiment, mais je m'applique et j'ai un peu préparé mon topo avant de venir.
Fin d'aprem, repos! Les bouches se ferment et un des participants vient pour me parler et me demander s'il peut acheter une 500 Cheval. Je suis désolé mon vieux, mais je n'ai plus rien de complet, j'ai bien des pièces mais…. Il insiste, je ne vois pas trop la solution, mais je reconnais ne pas savoir exactement ce qui reste à la maison. Appelle-moi dans la semaine, je regarde ce que j'ai!
De retour à l'atelier, je vois Alain Cueille (chef de construction) on en parle, il n'y a que le châssis de la "grand-mère" (celui qui a été construit en premier pour les tests, mais qui marchait tellement bien qu'on l'a utilisé sur plusieurs GP)
Le problème, c'est qu'on s'en est servi en début de saison pour l'étude du châssis Cagiva, il a été coupé en deux pour essayer d'y placer le gros moteur 4 cylindres et voir ce qui gêne au niveau du plan, vu la différence d'échelle et le nombre de modifs nécessaires le projet est rapidement abandonné. On partira d'une feuille blanche et les morceaux de châssis sont jetés sur le tas de ferraille! (une honte jvoudis)
Comme on n'a pas de projet GP pour 88, AlainCueille va partir dans un mois et me dit qu'il a largement le temps de refaire ce châssis et de la remonter. Je vais voir Gilles Chaintron (chef des pièces) qui me dit, après avoir vérifié, qu'on a tout pour l'assembler sauf le carter moteur. Pif me dit au téléphone qu'il a de quoi nous dépanner, d'un carter, puisqu'il ne roulera plus en 88 avec un 3 pattes Honda mais avec un 4 cylindres que fait JPX.
Deux jours après le ptit jeune de Nogaro appelle "c'est moi blabla..Nogaro..Moto cheval" OK, donc j'ai regardé, il y a tout, mais..chassis coupé…grand-mère..blabla. Il a l'air tellement content, et je ne sais pas vraiment ce qu'il veut faire avec que je n'ose même pas lui faire l'article, moto ancienne…un peu dépassée…et encore un peu blabla. Je lui propose un petit prix, merde c'est trop! Combien tu veux mettre?…c'est tout? Mais c'est pas une merde que je te file! Oui je sais, mais c'est tout ce que j'ai ! Ça, ça casse bien, bon ben OK, tu viens la chercher dans un mois, mais téléphone avant !
Au fait comment tu t'appelles déjà?…Rachel Nicotte !!
Rachel, tu l'as sauvée de la poubelle! Ce que tu as fait avec est exceptionnel! Merci aussi pour tout le bien que tu as pu en dire!
Je n'ai pas le palmarès exact et complet mais Yves, qui a suivi et bien connu Rachel, devrait pouvoir nous le donner. Pour une moto en pièces éparpillées et que je croyais bonne pour la casse !!

Pif avait encore 2-3 pieces.
Il m'avait donné un Vilo 3cyl honda qui prenait la poussière en me disant , ne le met pas sous ton lit, c’est toxique ce truc la...(en parlant des masses d'equilibrage du vilo )

Respect pour la réalisation finale de la déco . à mettre sous cloche de verre .

Ces étriers de freins... effectivement ils avaient tous les avantages des étriers radiaux sauf les boulons orientés radialement, non ? L'idée était alors perdu pendant 10 ans ?

merci à Alain de nous avoir écrit cette page de l'histoire des GP, et d'avoir permis à un pilote privé de pouvoir connaitre les sensations d'une machine d'exception et performante.
Rarement dans toute la période où j'ai travaillé pour les GP, je n'ai rencontré quelqu'un d'aussi humble et attachant que Rachel NICOTTE, et je suis très fier d'avoir contribué à ce qu'il fasse revivre la "grand-mère" conçue par Cheval
Merci également à Yves Kerlo, qui a bossé comme d'ab dans des délais archi_comprimés, et qui a réussi à réaliser un habillage qui à mes yeux, reste encore super joli.
Et comme d'ab, je ne sais même pas si nous l'avons remercié, vu que son travail venait à la suite du nôtre, et que nous étions bien évidement toujours en retard comme il se doit dans tout systeme de construction complexe.
Mon grand regret,dans cette affaire, c'est de n'avoir pu aider Rachel sur les circuits, pour comprendre la moto et dégrossir les réglages.
A cette période, Alain Chevallier ne venais plus sur les GP, et je venais d'intégrer le team Sonauto Gauloise pour Patrick IGOA.
A juste titre, en échange de super conditions de travail, vous devez rester concentré sur votre sujet, et mettre de coté le reste .Donc, pas de temps à consacrer à Rachel.
En tout cas, un grand merci à lui et à son équipe d'avoir appris cette moto, de l'avoir finalisé , rendue efficace, et en plus d'avoir réussi la deco.
Un grand "Merci" à Rachel, comme à Bruno Bonhuil, Jean Foray, Jm Mattioli, et tant d'autres" privés", de m'avoir fait vivre des moments d'émotion par votre engagement et parfois par votre réussite

superkart a écrit:

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Pif avait encore 2-3 pieces.
Il m'avait donné un Vilo 3cyl honda qui prenait la poussière en me disant , ne le met pas sous ton lit, c’est toxique ce truc la...(en parlant des masses d'equilibrage du vilo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] )

Pourquoi? c'est du beryllium?

Retour en arrière pour répondre au commentaires d'Alain Cueille sur l'habillage des 500 Chevallier.
Quand j'ai commencé à travailler avec Alain en juillet 80, après l'accident d'Olivier, une proposition d'habillage a rapidement fait partie des sujets à traiter.
Dès la fin de la saison on est partis de celui que j'avais fait pour ma 250 en 79,

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et des bouts se sont rajoutés au gré des discussions, mais sans aucune démarche aéro pragmatique, juste regarder ce qui existait, qui paraissait logique, des envies esthétiques et un zest de pifomètre... Outil très utilisé chez KYF!
Donc est venu s'ajouter la partie inférieure du carénage 125 MBA, quelques retours, un contour des silencieux, et hop, sujet suivant.

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Des modifications ont été faites en 82, pour agrandir la selle et le carénage, vraiment trop étroit pour les échappements.
Pour les 500 autant que je m'en rappelle, les transformations à partir des pièces de la 350 ont été effectuées sans moi, et les moules puis les pièces à Vendôme, étant à cette époque installé à Pernes Les Fontaines.
Quand il a fallut reconstruire la grand mère pour Rachel fin 87 et pour moi début 88, les archives ont été extraites de la poussière, et Rachel est venu me voir avec les moules, les pots à finir, et "quelques" menues bricoles à terminer, le tout pour la veille, mais en provenance de La Prazerie, j'étais un peu rôdé.

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Attention à la prise d'air de frein avant...!

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Ici avec Fabrice Petit son copain et mécanicien.

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Mais qu'en est-il de celle qu'a utilisé Espie, et occasionnellement Rapicault?

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Quelques compléments d'informations concernant la carrière de la Grand Mére 500 restent à trouver, qu'elle soit utilisée par Rachel ou les deux Thierry, images et résultats.
Après Rachel cette 500 a encore été Championne de France avec Lionel Dia, un bon sujet de développement du râble.
Sur ce coup là l'enchaînement a été très bénéfique pour nous, je dis nous car Rachel ayant apparemment apprécié les prestations nous a recommandé avec Giesse auprès de Cyrille Bihr, avec qui nous avons remporté les 24 heures du Mans en 91. Merci Lahoud de nous avoir envoyé Rachel, etc...

Je n'ai pas connu Rachel comme vous...Neanmoins une anecdote a son sujet....En 1989 Suzuki-France me passe la nouvelle GSXR 750 RR (reservoir alu,gros carbus,bati AR de selle monoplace,ect..) la rivale de la Honda RC 30....Il y avait loin de la coupe aux lèvres!..Elle etait prevue pour faire rouler Pascal Guigou dans le championnat 750 Promosports..(l'année precedente Guigou avait fini vice champion 500 Promosports avec la 500 RG gamma portant mes couleurs)..Las...Au bout de deux courses,la FFM decrete que la GSXR RR n'est pas homologuée car pas assez d'exemplaires vendus en France...La machine est mise au rencard ..Je ne sais comment de fil en aiguille Rachel en est venu a me contacter,mais le fait est qu'un week-end d'eté au Paul -Ricard il s'est engagé dans une epreuve Inter (championnat d'europe ,il me semble) avec cette machine..J'ai pu apprecier a ce moment sa rigueur,sa meticulosité dans le travail,sa modestie....Pas decouragé par les commentaires autour..."C'est une moto loupée,elle n'avancera jamais" (C'etait un peu vrai...en partie du a des cotes moteurs "alesage/course" un peu outrancières)...Au soir du week-end Rachel avait les memes conclusions....mais par ses qualités morales d'humilité,de disponibilité,hormis le fait qu'il soudait dur,je me suis dit "j'ai rencontré une belle personne"........

Tiens, en attendant une prochaine anecdote, une petite présentation de Alain Cueille avec un seul U. Il est arrivé à la Prazerie, de mémoire, courant ou fin 82. Son poste: chef dessinateur, et aussi chef réalisateur de ce qu'il a dessiné…bien fait si c'est mal fait! En plus un peu sculpteur, très assidu et bossant comme une mule (spécialité de la région de Vendôme).
Plutôt qu'un long discours, je le résume en 3 photos avec petit commentaire et autorisation de correction par l'intéressé si je m'suis gouré!

Première photo : son côté sculpteur-réalisateur
Deuxième photo : son côté dessinateur
Troisième photo : son parcours d'études

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1) Pour matérialiser son côté sculpteur, je cherchais une autre photo que je ne retrouve pas… ça ne doit pas être aussi bien rangé que ça, chez moi!…Mais celle-là n'est pas mal non plus, et bien représentative de cet aspect…C'est lui qui a, sauf le moteur, à peu près tout dessiné et réalisé. A noter que le ptit frisé en bas à gauche, qui essaie peut-être de lui saboter le travail, c'est pas lui, mais Thierry Bourjade qui le remplacera un jour, après encore au moins un an d'études à l'école des "volaillers-zingueurs" de La Prazerie.

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2) Alain sur sa nouvelle station 3D… De mémoire ce n'est pas du Catia, mais ça marche presque pareil. A noter que l'engin de mesure qu'il tient dans la main est quand même précis au millième de mètre !! A l'époque c'est ce qu'on faisait de mieux !

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3) Ça aussi c'est une sculpture d'Alain Cueille, sur une idée originale d'un inventeur intarissable. (depuis qu'on est fachés, j'ai oublié son nom)
Ça doit faire partie de sa période d'étude...parce que quand Alain Cueille est arrivé à La Prazerie, il savait déjà tout faire! Par contre, l'appendice qui trône sur le dessus, n'a rien à voir avec l'oeuvre qu'elle chevauche. C'est Mon oeuvre à moi, que j'ai fait tout seul, avec mes petites mains, oui oui d'accord....et un peu l'aide de Marie Claude (qui s'est surtout occupé de la mise au point).... On aurait pu l'appeler Voxan, on a préféré Jasmine comme l'adorable petite fille de John Dodds! Et pis Voxan finalement...
A noter que le tonton, de ce petit appendice, qui n'a jamais compris le mode d'emploi de cet engin un peu gothique, aurait bien aimé pouvoir un jour en descendre avec le même sourire!!! (celui qui cafte à pépé....., dis'y c'est pour rire!)

Maintenant, vous ne savez peut être pas tout sur lui…. Moi non plus d'ailleurs, mais pour conclure le résumé … En ce qui me concerne Cueille c'est

La Pernod Chevallier, ça ressemble à ça !!!!

H.R



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