[Oldies] Les découvertes de Tonton Hubert (Part 3)

Bata a ri

Didier

A quoi ressemblait la 250 de 1956 ?

A ma connaissance pas de 250 en 1956, seulement l' YC-1 de 175 cc en 1956, suivie de l'YD-1 en 250 cette fois en 1957.

Là une YD 1 , de 1957 .

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Si la DKW RT125 était l'inspiration de la ravissante toute première Yamaha, c'est vers Adler, une autre marque allemande, que les ingénieurs de Yamaha se sont tournés pour savoir comment faire un twin deux-temps :

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La premiere "gamme " au complet.

250 YD1 ,125 YA1 et 175 YC1...

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Philippe Beziere a écrit:

Hubert,
Puisqu'on parle de différences techniques entre la DKW et l'YA1, selon YMC, en plus de la boîte 4, il y a une autre différence destinée à faciliter l'utilisation: la kick et le sélecteur partageaient le même axe mais restaient séparés (contrairement à certaines Jawa dont le sélecteur servait de kick) et permettaient au conducteur de redémarrer quelque soit la vitesse enclenchée simplement en débrayant.
Selon YMC, ce nom de "Red Dragonfly" a été donné du fait de la facilité de démarrage.

Autre différence : une demi pression sur le sélecteur mettait au point mort, quelle que soit la vitesse engagée.
Quant à la couleur, c'est bien la couleur originale, crée pour se différencier de la production des concurrents de l'époque qui était uniformément noire au Japon.
Cette couleur est la première réalisation d'un groupe d'étudiants fondateurs de GK design (GK: group of Koike) qui en tant que bureau de design travaille toujours pour YMC.....
Et il n'y a eu que 2272 motos produites la première année (1955), 8743 en 56 et 15811 l'année suivante ce qui en dit long sur le succès de ce modèle.

Après la gamme en noir et blanc la gamme en couleur, on notera la selle bi place différente de celle de Pierre sur l' YD-1.

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Georges Monneret disait : " ils ne sont pas bêtes les japonnais. Ils préfèrent copier Adler plutôt que Peugeot "

Oui en même temps ce sont ces mêmes Japonais qui arboraient dans les années 80 le beau sigle "DOHC" sur leurs moteurs, une technologie employée sur les motos Peugeot en 1912

OK, mais ce qui est regrettable c'est qu'il n'y a pas eu de descendance ! Ce n'est pas Peugeot qui a permis au motard lambda de rouler avec une DOCHE comme je l'ai entendu dire !!!!

Rendons à Hermann Weber l'intelligent système de kick vitesse engagée, en débrayant bien sur, et aux japonais celle d'avoir copié le meilleur tout en l'améliorant (4ème rapport bien avant l'usine de Zschopau).

Philippe Beziere a écrit:

Hubert,
Puisqu'on parle de différences techniques entre la DKW et l'YA1, selon YMC, en plus de la boîte 4, il y a une autre différence destinée à faciliter l'utilisation: la kick et le sélecteur partageaient le même axe mais restaient séparés (contrairement à certaines Jawa dont le sélecteur servait de kick) et permettaient au conducteur de redémarrer quelque soit la vitesse enclenchée simplement en débrayant.
Selon YMC, ce nom de "Red Dragonfly" a été donné du fait de la facilité de démarrage.

Vrai pour la boîte, faux pour le kick !
Jawa (Janacek Wanderer) n'a aucun rapport.  

Philippe Beziere a écrit:

Autre différence : une demi pression sur le sélecteur mettait au point mort, quelle que soit la vitesse engagée.

J'avoue humblement mon ignorance sur ce point. Comme monsieur Jourdain, je ferais de la prose et n'en saurait rien ?
Va faloir vérifier

Fügner a écrit:

... Va faloir vérifier

Pas de problème, Hubert nous la laissera quelques jours pour valider tout ça, on ira à Carole...

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Pierre\"PhilRead" a écrit:

La premiere "gamme " au complet.

250 YD1 ,125 YA1 et 175 YC1...

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Déclinaisons Usine et Compé Client de la 250 entre 1957 et 1960
Tiens d'ailleurs 54x54 ou 56x50...?

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C' est quoi tes sources, Yves ?

Hou là là !!!!

Source précédente:
"Moto d'Epoque et d'Exception"

Ben je sais pas si on peut parler de descendance mais le peugeot dohc de 1912 a bien ouvert la voie au sohc qui a atomise la concurrence a monza . Je suis pas sur que dohc soit forcement mieux que sohc ou meme dans certains ex que lateral pour rester dans le 4 temps !! Pour les premieres yam c'etait 54x54 comme le modele adler. C'est passe ensuite au 56x50 pour revenir au 54x54 avec le ds7. La aussi si on commence a discuter des avantages respectifs de chaque choix on est pas sorti de l'auberge.

M' en doutais un peu (je les ai pas tous en tête) excellente publication !!!
Bien vu, Yves !!!

Moto d'exception c'etait le top et j'attendais a chaque fois avec impatience la parution. Presque tous dans mon armoire. Malheureusement disparue comme beaucoup d'autres et pas vraiment remplacee! Snif!!

Je suis bien d' accord avec toi, Popoffe, ils sont tous dans mon armoire !!!!

Bien sûr qu'à la suite du double arbre Peugeot a continué avec un simple mais ce n'était pas des machines de séries et par la suite au fil des ans on a pas vu beaucoup de Peugeot avec des ACT !!!!!! D'ailleurs la seul qui existe est une reconstruction exceptionnelle du à Jean Boulicot .

Qui n'a pas aimé "Moto d'Epoque et d'Exception" !

Regrets éternels !!!

J'ai trouvé dans mes archives une version réalésée à 130 cm3,la YB1 ,copie conforme de la 125 YA1,toujours en 1955.

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Je reviens à la charge sur deux choses:

l'esthétique de la petite Yamaha "historique" ne me revient pas plus que ça, elle me rappelle trop certaines machines comme on en voyait beaucoup dans les campagnes reculées de mon enfance et que je trouvais moches. Du coup, même si je respecte l'opinion de ceux qui disent qu'ils la trouvent belle, je me réserve le droit de dire que ce n'est pas mon avis, et je ne vois pas pourquoi ça serait dingue de le dire, ni pourquoi mon opinion, même ultra-minoritaire, serait donc moins respectable que celles des admirateurs. La comparaison avec l'esthétique féminine me semble par contre plutôt déplacée car nettement sexiste.

Beaucoup plus intéressante, l'affaire du système de la demi-pression sur le sélecteur qui remet la boite au point mort quel que soit le rapport précédemment engagé me semble mériter quelques explications.
A priori, la grande majorité des boites moto sont de type séquentiel, à savoir que le système de sélection fait défiler les rapports l'un après l'autre, sans possibilité d'en sauter un. Mais comme il est impossible d'avoir deux rapports simultanément engagés sous peine de blocage, il y a bien un petit intervalle entre deux rapports consécutifs qui constitue un faux point mort, et cet intervalle existe dans tous les cas, quels que soient les rapports considérés. Dans nos boites habituelles, "première en bas, le reste en haut", seul le point mort entre 1ère et 2nde fait l'objet d'un verrouillage par le système de commande, qui est en outre réalisé de telle sorte que les points morts suivants ne soient pas sensibles pour le conducteur, et ne peuvent pas être maintenus. La question est donc de savoir:
1) si le dispositif évoqué ramène la boite au seul vrai point-mort "officiel" ou s'il permet juste d'obtenir un des autres points morts, dits "faux points-morts,
2) et dans ce dernier cas s'il ne s'agirait pas juste d'un petit dispositif permettant de rendre sensible pour le pied du pilote le moment où le sélecteur arrive à mi-course et où plus aucun balladeur n'est en prise.
Le problème est alors ce qui se passe, lorsqu'on stoppe la moto sur un des faux points-morts, par exemple entre 3ème et 4ème, et qu'on veut redémarrer, ce qui supposerait de pouvoir revenir en 1ère ou à la rigueur en 2nde.

Qui le sait?

janpol84 a écrit:

Beaucoup plus intéressante, l'affaire du système de la demi-pression sur le sélecteur qui remet la boite au point mort quel que soit le rapport précédemment engagé me semble mériter quelques explications.
A priori, la grande majorité des boites moto sont de type séquentiel, à savoir que le système de sélection fait défiler les rapports l'un après l'autre, sans possibilité d'en sauter un. Mais comme il est impossible d'avoir deux rapports simultanément engagés sous peine de blocage, il y a bien un petit intervalle entre deux rapports consécutifs qui constitue un faux point mort, et cet intervalle existe dans tous les cas, quels que soient les rapports considérés. Dans nos boites habituelles, "première en bas, le reste en haut", seul le point mort entre 1ère et 2nde fait l'objet d'un verrouillage par le système de commande, qui est en outre réalisé de telle sorte que les points morts suivants ne soient pas sensibles pour le conducteur, et ne peuvent pas être maintenus. La question est donc de savoir:
1) si le dispositif évoqué ramène la boite au seul vrai point-mort "officiel" ou s'il permet juste d'obtenir un des autres points morts, dits "faux points-morts,
2) et dans ce dernier cas s'il ne s'agirait pas juste d'un petit dispositif permettant de rendre sensible pour le pied du pilote le moment où le sélecteur arrive à mi-course et où plus aucun balladeur n'est en prise.
Le problème est alors ce qui se passe, lorsqu'on stoppe la moto sur un des faux points-morts, par exemple entre 3ème et 4ème, et qu'on veut redémarrer, ce qui supposerait de pouvoir revenir en 1ère ou à la rigueur en 2nde.

Qui le sait?

Cette histoire de point mort intermédiaire m'intrigue aussi.
J'ai pris cette info sur un document édité par YMC retraçant entre autres l'histoire du développement de l'YA1 où il est écrit:
Revolutionary case of operation was also adopted:it was possible to shift directly to neutral with just a half-stroke operation from any gear
Voilà, je n'en sais pas plus...