[Oldies] Joel Enndewell ou le side car avant tout ! La suite...

Merci pour ce vécu... et pour ceux qui vont suivre.  

Quant au sobriquet de singe pour le passager, je pense qu'on est beaucoup (et en tout cas moi le premier) à l'utiliser avec un grand respect. J'ai roulé une fois dans le panier de Dominique Bréjat (le TZ) et je peux assurer que je n'avais rien du singe : raide, con, attendant que ça se passe, bref.
Oui, celui qui est dans le panier est bien un singe, avec toute l'agilité, l'anticipation, le coup d'oeil qu'il faut pour passer de branche en branche virage en virage... Chapeau l'artiste

Merci "Joel" vraiment un superbe parcours .
Beaucoup de regrets d'avoir commencé si tard, ouaih faire le "bonobo" c'est quelque chose d'exceptionnel, j' suis tombé d' dans y a 4 ou 5 ans j' vais en avoir 66 et j'ai maintenant plus envie d' side que d' solo pourtant celle que j' me suis prit aurai pu m' dégouter mais non quel plaisir et cette osmose avec son pilote vraiment trop fort .
J' peux r'mercier "Thierry" qui m'a initié justement au "Mont Ventoux" .
Cette année (j'espère) ça s'ra sur un "Suz" mais peut importe la moto c'est l'esprit qui compte et ça aussi c'est très fort chez les "Sidecaristes" .
J' sais pas combien d' temps j' vais pouvoir continuer mais rahhhhhhhhhh !!!

Là c'est avec "Sté" .
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Bien sur rien à voir avec les avions vu précédemment .

the turtle a écrit:

Merci "Joel" vraiment un superbe parcours .
Beaucoup de regrets d'avoir commencé si tard, ouaih faire le "bonobo" c'est quelque chose d'exceptionnel, j' suis tombé d' dans y a 4 ou 5 ans j' vais en avoir 66 et j'ai maintenant plus envie d' side que d' solo pourtant celle que j' me suis prit aurai pu m' dégouter mais non quel plaisir et cette osmose avec son pilote vraiment trop fort .
J' peux r'mercier "Thierry" qui m'a initié justement au "Mont Ventoux" .
Cette année (j'espère) ça s'ra sur un "Suz" mais peut importe la moto c'est l'esprit qui compte et ça aussi c'est très fort chez les "Sidecaristes" .
J' sais pas combien d' temps j' vais pouvoir continuer mais rahhhhhhhhhh !!!

Là c'est avec "Sté" .
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Bien sur rien à voir avec les avions vu précédemment .

c'est toi le futur technicien de plateforme de Carlos?, j'ai quelques photos de son nouveau side, il doit être presque terminé.
Bonne montée

Oui et c' que j'ai vu a fière allure !

slt joel
quand j allais voir les courses a montlhery en velo car pas encore 14ans et la mob
y avait le meem side que toi
les freres leboeuf je crois (meme sur)
tjrs derriere vous , tu sais ce qu ils sont devenus?

Bonsoir

Oui son frère Francis; qui faisait son passager, a racheté leur FIDAMAN il n'y a pas si longtemps et il roule en anciennes.
Je l'ai revu à INISIDE au Mans, fin de l'année dernière.

Quant à Gérard !! Pas facile à dire !! Gégé qui était un très bon pilote et un excellent mécanicien et un garçon très agréable et fort intelligent; Peut être trop intelligent ?
Il y a environs 30 ans,  il est parti a la dérive chercher de solutions virtuelles qui n’existent pas.
On va dire qu'il a ses neurones qui ne sont plus raccordés à la poignée de gaz

Il passait me voir à peu près tous les 5 ans ; Les discussions était très compliquées.
À un moment, il a voulu se remonter un basset, qu’il avait déjà commencé, fait sur une base de WAWA trois pattes à air ? On a tous pensé que ça allait mieux ? Il était même passé nous voir à la JUMEAUX.

Et depuis 5 ans, je n’ai eu des nouvelles que par une personne, qui m’a dit qu’il était dans un établissement spécialisé vers TOURS, sa ville natale.
Encore un triste destin.

Si quelqu’un a des infos ??

merci a toi

Gérard passe  parfois ''plus ou moins incognito'' à Carole (pour le VMA ou autres démo).Nous avons discuté ensemble il y a 2 ans.
Quant à Francis ,il officie comme passager de son fils Benjamin en VMA avec de bons résultats.

¬6 CHAPITRE DARCOS MOTOMECANIQUE 54 RUE PAJOL PARIS 18

Là, c’est du lourd.
Parler de Robert DARCOS en quelques lignes, impossible.
Je ne sais plus dans le détail comment j’ai rencontré Robert, il était mécano chez Jean Murit il me semble ? Il avait quitté chez Murit, et il était en train de se mettre à son compte, et j’ai dû le rencontrer à MOTO PRESSE, car il y venait faire des piges pour renflouer la caisse.
N’y connaissant pas grand chose en mécanique, je lui confiais mon side de travail en maintenance.
C’est à cette époque que l’on a commencé à courir et il a été emballé par nos prestations, certes cafouilleuses, mais il était sous le charme.
Très vite la situation pour moi est devenue compliquée pour courir, il me fallait plus de temps et il me fallait acquérir rapidement un minimum de connaissance en matière de mécanique.
Il me propose de m’embaucher dans son magasin et de me donner du temps pour courir, surtout de me prêter un moteur 500cc car à l’époque la cylindrée maxi autorisée sur circuit était 500cc. En plus, il me fait savoir qu’il fournit les carbus qui vont bien, et, mieux encore, vu qu’il connaît HELMUT FATH, il est capable de me faire un super moteur, et comme cerise sur le gâteau, il me montera à l’avant un frein 4 cames FATH.
Comment refuser une telle proposition, quant on a dans la tête comme unique envie : COURIR.

Comme il faut quant même bouffer, me voila débuter ma carrière dans le métier de la moto, carrière que j’ai commencée en 1969 et que j’ai terminée en 2005 (36 ans).
Il est vrai qu’en faisant ce choix, par rapport à ce que je gagnais dans la restauration, je me suis diminué le salaire par 3, voire peut être plus, mais bon, c’était un choix.

Effectivement, un jour je vois débarquer au magasin 54 rue Pajol, HELMUT FATH qui était venu à Paris apporter des pièces que Robert revendait, de plus il était venu aussi pour trouver un pompe à GO, celle qui était montée sur les 403 diesel de l’époque.
En faite, il préparait son injection direct pour ses 4 pattes fabrication maison.
Comme je ne me débrouillais pas trop mal en allemand et que je parlais Anglais, j’ai donc servi d’interprète.
Plus tard, son passager était devenu très pote avec le mien, surtout pour la troisième mi-temps.
Petite anecdote sur Mr HELMUT FATH! Il avait une manière très spéciale de chauffer son moteur : en 1973, on était au départ du GP de ROUEN, on attendait tous en pré-grille, et là, je vois son mécano glisser sous le moteur un réchaud à gaz deux feux pour préchauffer le tout; une goutte d’essence et tout le parc prenait feu !

Dans le lot de pièces qu’avait ramené HELMUT, il y avait les miennes, et, entre autre, un ACT RO 160 qui faisait rêver tout le monde à l’époque.
ROBERT et Gilbert VASSEUR, son mécano, se mettent au travail pour me faire un super moteur.
Gilbert était un orfèvre, un roi de la détection rapide de panne, il avait un don inné.
Il avait dû avaler tous les manuels de mécanique des Arts et Métiers.
J’ai toujours eu un grand respect pour lui, il m’a énormément apporté dans le début de ma carrière MOTO.
Je les vois donc taper dans les cylindres, cylindres qui perdent rapidement une épaisseur d’ailettes pour augmenter la compression. Houuuuuu laaaaaaaa ! Il va être très très comprimé, le bousin !
Les culasses transformées ne ressemblaient plus à rien par rapport à celles d’origine.
Grâce à eux deux, et surtout Robert DARCOS qui en avait assuré intégralement la partie financière !, j’allais avoir un vrai moteur de course.
Pas un truc pour aller manger du RENSPORT, mais on était sûr, que là ! On avait un TRUC qui allait nous permettre de nous exprimer.
Le moteur étant prêt, on le teste de suite dans la rue et ensuite direction Magny-Cours pour la deuxième course.
Nous n’avions pas encore les carbus Dell’Orto, mais malheureusement les 350 CB HONDA.

ROBERT était en train de chauffer le moteur pour aller en pré-grille, celui-ci s’énervant que le truc ne prenait pas de tour, il a eu le malheur de faire un point fixe pour voir.
Et là on a vu !!! Oui, on a vu une soupape sortir par le pot d’échappement, le tout 30 mn avant le départ (SIC damned).

À suivre

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Sur l’aile on peut lire écurie DARCOS et aussi voir l’autocollant de la revue les MOTARDS de Jean Pierre DREXLER

et alors, et alors et alors.................

nous attendons la suite impatiemment

grouniache a écrit:

et alors, et alors et alors.................

Darcos est arrivé éé

J'adore la justesse de ton de Joël
Quelle époque, quelle ambiance.
Je suis passé rue Pajol quelques fois par curiosité, habitant pas loin, à Saint Ouen.

Je trépigne !

Dur journée ! les aventures Pit Lane, les 24h, Assen, L'Argentine !! Il faut jongler !

Ça occupe les retraités

Même si j'ai d'autres occupations, celle ci me satisfait pleinement
Tu peux continuer

bonjour

Grace a FIFI je vous passe cette photo de SYLVAIN DETOURNAY mon 2eme passager.
Il courrais en 750 et l'on peut voire a ça combinaison, coter fesse droite, qu'il était bien mon passager.
Bonne soirée.  

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petit extrait de mon cahier de ''gamin''
pour info ,c'était un cahier avec les noms inscrits par ordre alphabétique que je faisais compléter au gré des occasions .
Donc Joel , tu te trouves entre Klaus Enders et Patrick Fernandez
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Salut a toi.

Hoooooo c’est rigolo ''sans moquerie de ma part''

Je sais je me répète! Mais 40 ans après, je suis encore tout surpris que l'on est suscité autan d’émotions et d’admiration.
Quant on est pilote, on est dans notre bulle et on ne pense qu’à gagner des courses et on est plus loin du public qu'un chanteur; car même si comme lui, on provoque des émotions et parfois aussi des envies de mimétisme? je pense que le chanteur a plus de contact avec son  public.

Un grand merci à toi d’avoir publier cela.
Cordialement

Et ça explique aussi le plaisir que nous les ''vieux'' spectateurs, nous avons maintenant à vous cotoyer comme des potes de ...40 ans.

Pas de problème et vue que l’on n’est pas loin d'avoir le même âge.
On peut ce tutoyer !si tu !ou vous le désirez ?

J’ai certes un très fort caractère (bouoooffff si peut)  
Mais les gents qui me connaissent confirmerons que je suis très accessible et que je compte bien y rester.
Si je n'avais pas été entouré comme je l'ai été, par tous ceux que je site dans mon histoire ! Je n’aurais jamais put avoir le même destin.
Dans les chapitres à venir, je parlerais des pilotes que j'ai aidés à mon tour; car j’ai toujours su partager le savoir que nous avions engrangé.
parfois j'ai été tromper et l'ai regretter mais ainsi va la vie          

Cordialement

Ne te déconcentre pas Joel !
On est dans le paddock de Magny Cours a 30mn de la pré-grille et l'ACT RO 160 vient de cracher une soupape.
Mais quand tu l'as essayé dans la rue, il prenait des tours ce moulbif ?

DRINGGGGGGGGGG (sonnette ! un home sonne à la porte)

Dialogue :
-bonjour madame.
-non merci on a déjà donné.
-mais madame c’est PIT LANE et c’est pour les chapitres de Joel.
-a bon entré mon mari n’est pas la ! Mais le livre est sur la table de la cuisine et je vous laisse le consulter

Une heure après

-Merci madame on c’est bien régaler
-(la dame) et bien tant mieux, mais n’y revenez pas trop souvent !car mon mari il faut :
Qu’il tonde la pelouse
Quille fasse la vaisselle
Qu’il nettoie le carrelage
ETC

Biens sur madame a bientôt madame !!!


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6 CHAPITRE MAGNY COURS SOUPAPE

On en était au moment où l'on voit une soupape sortir par le pot d’échappement, les toutes 30 minutes avant le départ.

Là ! Tout va très vite.
On traverse le parc concurrents pour allez voir Claude DOUNIAUX, ''que je ne connaissais même pas,'' et là de lui demander si il peut nous dépanner d’un piston cylindre culasse.
Sans hésiter, il nous montre un 500 stock complet dont on peut disposer (merci MR Claude), j’attrape le bouilleur, je cours dans le parc, et quand on sait ce que pèse un truc pareil ! (hé oui, on avait 20 ans).
Robert et Gilbert se jettent sur les outils, et en 30 mn chrono, l’un démonte le moteur de Claude, l’autre démonte culasse cylindre du side, vire le bout de piston qui restait, redresse la bielle à l’arrache; à un moment, je vois Gilbert avec ses petites mains (tu parles, des battoirs) qui, de l’une tient le piston, et de l’autre le cylindre, et enfonce celui-ci d’un coup, sans casser un segment, je n’ai jamais vu un mec monter un cylindre sur un piston aussi vite, la culasse suit derrière, et sera serrée à la clef "mon pif", le jeux aux culbus à l’estime, l’échappement et le carbu sans problème.
Michel et mois déjà tout prêtss habillés et casqués, on saute dans le truc, tout le monde nous pousses et ça démarre d’un coups et sur deux cylindres (merci les copains).
Et là, un truc inattendu se produit ! Il se met à pleuvoir mais quand je dis pleuvoir, c’est carrément le déluge ! Yesssssssssssssssssss, avec Michel on jubile. OK, on a un moteur qui va être poussif, mais Michel qui me connaît bien, sait que, sur le mouillé, les autres n'ont que peu de chances, et cette pluie peut nous sauver la mise.
Sauf que ce jour-là, on va partir avec un cumul d'handicaps, au moment où on arrive à la pré-grille, le départ vient d’être donné.
A cette époque, c’était plus souple : une fois le dernier concurrent passé, c’est là que, sans tour de chauffe, on nous laissera prendre la piste.
Donc partis derniers, avec un bitza, d’un côté racing, de l’autre stock, et bon dernier, on remonte un à un presque tous les concurrents, il nous reste en ligne de mire Joseph DUHEM qui est en tête. Nous remontions sur lui comme une balle, il nous a manqué un tour ; on était heureux car on finit quand même deuxième (à 30 mètres de Joseph). Merci à Darcos, et la dream team de la rue Pajol.

Je suis encore tout essoufflé aujourd’hui d’avoir écrit ça

À suivre