[Oldies] Joel Enndewell ou le side car avant tout ! La suite...

fetes des cerises a leuville sur orge , surement mois de juin
chateau tenu par des russes qui on du se sauver de russie en ????? vachement vieux
et "fete" plus ou moins en assoc avec le clerge

dommage , en face il y avait le relais de leuville
restau et hotel

j y allit quand j etais gosse voir les pilotes (et les motos dans la cour )

Excellent ! et quand même mort de rire !
Merci Joël pour cette tranche de vie !!!

9 BIS CHAPITRE NOTRE MECANO FIFI

L’inénarrable mécano FIFI.

FIFI : de son vrai nom Philippe GIRARD. Avec lui, on a tout fait ! Du side-car, bien sûr, mais aussi de la spéléo, de la plongée, FIFI était dans toutes les embrouilles ! A cette époque, il avait un grand besoin d’avoir une ouverture sur la vie, meilleure que celle dans laquelle il évoluait.

Notre rencontre.
J’avais installé mon premier magasin rue des Trois Frères, sur la butte Montmartre. Il habitait deux rues à côté, et je ne me souviens plus par quelle hasard, je l’ai embauché comme apprenti-mécano.
Très vite, FIFI a pris le rythme du reste de l’équipe ! Il s’est adapté au caractère pas très souple du taulier, il a vite appris le métier, et en plus,  cerise sur la gâteau, on l’emmenait tous les WE dans toute nos aventures. Il est vite devenu irremplaçable sur les circuits, il était le spécialiste du changement de braquet et du pneu arrière, le panneauteur, mais surtout le roi de la démerde. De sa jeunesse difficile,  il en avait gardé les bons reflexes, quand il nous manquait un outil, ça donnait : « FIFI, il nous manque ça, tu nous le trouves ! ». FIFI partait dans le parc, et très rapidement, revenait avec l’outil. Pour ça, il était remarquable, un démerdard extrêmement doué. Sur les circuits, au bout de quelque temps, il connaissait tout le monde, s’introduisait dans les salles chronos comme si de rien n’était, ce qui nous permettait d’avoir les résultats des essais chrono avant tout le monde, il m’a toujours épaté.
Il n’était pas le genre sans-gêne, ou arrogant, ou squatteur, pas du tout ! Il faisait ça avec le sourire, et un naturel déconcertant ! Surtout je pense que c’était son air enjôleur qui passait bien.  
Plusieurs fois, des pilotes sans passager nous ont emprunté FIFI ; bien sûr, il est monté avec moi pour des essais, mais il aurait mérité de faire une vraie carrière, car c’était un excellent passager ; pour moi, sa précision se situait entre Michel et Sylvain, malheureusement pour lui, quand on s’est connu, la place dans mon panier était déjà prise.
Cependant il a fait passager avec des noms connus
• Course en Belgique avec Flavio PASCUT en 77.
• André CAILLETET à NOGARO (BMW).
• Charles KRAJKA
• Luc PATRIN
• Williams TESSIER
• A Karland en 74 sur un Suzuki 750!, il a oublié le nom du pilote (haaaaa, cet intérim, c’est la cata !)
• Un petit tour dans le parc avec RUDI KURTH après lui avoir donné un léger coup de main (mécanique) GP de France au Mans.

Donc pour lui ! Side à droite ou à gauche!, pas de problème !  


Fin 75, quand j’ai arrêté de courir, l’équipe s’est un peu dispersée, on se revoyait tous sans problème, mais il n’y avait plus le liant de la course, pour nous retrouver 18 à 20 WE par an.
FIFI est parti mener sa vie professionnelle, où il a, entre autre, fait le chauffeur routier.
Malheureusement, il a eu un grave accident où il a failli perdre une de ses jambes.
Mais bon, son aventure parmi nous lui a ouvert des horizons beaucoup plus sains. La preuve, faire la route avec un camion oblige d’avoir le permis PL, et donc une certaine démarche pour l’obtenir. La pédagogie du groupe avait fonctionné pour lui, à tel point que vous ne me croirez pas !!! FIFI a fini sa carrière professionnelle comme fonctionnaire (rire). Honnêtement!... À l’époque, si on m’avait dit ça !!! De rire ! J’aurais pissé dans mon froc !
Il était dans un grand lycée, responsable de l’entretien et s’il vous plaît il avait un paquet de personnes en dessous de lui à gérer !! INCROYABLE ! FIFI ! Chef de service ! (rire)
Maintenant il est à la retraite depuis peu, et je le travaille au corps pour qu’il vienne nous voir à la "Jumeaux" cette année.
FIFI, merci pour ta confiance et ton amitié

À suivre  

Ps :
Aujourd’hui vous avez droit à un PS, et c’est bien normal, car le gugusse dont on parle n’est pas comme les autres.
Après avoir échangé par mail il y a quelques semaines avec lui, (où nous nous repassions des photos !) Dans un de ses mails, il avait écrit ce petit mot que je vous joins au chapitre :

FIFI a écrit:

La première rencontre avec Joel (Moto Service), c’était un soir à la fin de l'automne où il pleuvait (normal, un temps de saison) le pavé était bien mouillé ! Un p....G de chat traverse devant moi, et merde, erreur de freinage, et voilà un super soleil ! Mauvais jeu de mots par ce temps, résultat ma HONDA était toute cassée.
En rentrant chez moi tant bien que mal, Moto Service était encore ouvert, car Joel travaillait sur son side-car de course et je me suis donc arrêté.
Voilà comment de fil en aiguille, je suis devenu le Phiphi de l'équipe ! Alors, oui, j'ai supporté le taulier pas comme les autres, un mec qui m’a fait partager sa connaissance, en plus, pas radin du tout, il m’a beaucoup apporté, et le mot est un peu faible ; car tout ce que l'on a vécu, tous les coups de pompe au cul que j’ai pris, ont été fructueux.

À plus, merci

Phiphi

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FIFI pas bien réveillé 

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Un jour de grosse chaleur devant le magasin - et grosse mécanique avec FIFI

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FIFI passager intérimaire avec Luc Patrin

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N° 20 encore avec Luc

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Fifi au départ toujours avec Luc

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bien concentré au départ, j'adore cette photo

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je viens de m’apercevoir qu'il m'avait piqué mon cuir !! haaaaa le petit personnel

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une de nos virées en dehors du cambouis et du bruit ! une plongée avec Fifi je ne sais plus où

Bel hommage et bel exemple de l'importance des rencontres, un thème récurrent sur ce forum quand on y pense.

Merci Joel

Merci Joel

Salut
Ben oui, tu ne fais rien sans rencontre.
Dans les chapitres à venir, il va y en avoir encore d’autres, aussi intenses.
Je suis quelqu’un qui suis souvent montré du doigt pour mon caractère bien trempé ! Que j’assume complètement.
Mais ceux qui me connaissent savent aussi que je suis quelqu'un qui marche a l’affectif, et souvent trop ! Car on ma souvent déçu !
Bonne journée.

Merci joel
J ai malheureusement l impression que le coté affectif des rencontres dans notre passion a laisser la place au fric et au business,même dans les course de blaireau

et merci Joel , quel plaisir de venir lire vos chapitres , quelle franche rigolade
A vous

Bravo Joël, merci de nous faire partager ça, on a quand même vécu une époque fabuleuse.
J'ai eu moi aussi des nouvelles de Fifi.
Des souvenirs de soirées de courses de côtes avec Mémé pas trop racontables... Les œufs prévus pour l’omelette du soir qui ne sont jamais arrivés au paddock, éclatés sur le pare- brise de mon tube, à l'intérieur suite à une bataille en règle derrière pendant que je conduisais. J'aurais du me méfier quand il m'avait demandé de l'emmener avec nous.

Charlie

Joël

un caractère bien trempé pour un plongeur, c'est normal
quand on sait ce qu'il y a derrière c'est un bon caractère que tu as

De bons moments de vie que j'ai plaisir à lire sitôt l'ordi allumé !

Incroyable, ya quelqu'un dans le poste !

Bonjour

Ce matin c’est jour de bonus, je vous glisse un chapitre entre deux, car il est relativement court ! Ca ne veux pas dire qu’il n’a pas eu d’importance dans la vie sportive de l’époque ! bien au contraire il fut fondamental pour la survie de notre discipline
Bonne journée

Joel

10 CHAPITRE CHANGEMENT DE CYLINDREE 750

Les courses de side-car sur circuit étaient depuis un bon moment très confidentielles, et fin des années 72, il n’y avait qu’une poignée d’irréductible qui continuait à rouler.
Le règlement des Grand Prix autorisait uniquement une cylindré maximum de 500cc.
Les courses internationales qui accueillaient pas mal d’anglais, comme à Rouen, autorisaient jusqu'à 750cc, et les courses de côte (en France) acceptaient je crois 1000cc voire peut-être 1200cc ?? À vérifier. Pour le championnat de France, de par le fait, la FFM avait bloqué le compteur à 500cc comme les GP, logique.
La seule chose que tu pouvais espérer : gagner à la loterie pour acheter un RENNSPORT ou finir 2ème
Ce type de side-car n’était pas que hyper-chèr à acheter, mais aussi à les entretenir, et si tu n’avais pas un très haut niveau en mécanique, il t’était très compliqué de les maintenir fiables, j’ai vue chez LAMBERT et DUHEM des moteurs ouverts, c’est de l’horlogerie suisse.

En France, il y avait deux personnes qui avaient ce type d’attelage à l’époque DUHEM et CAILLETET, les autres ne pouvait que faire 3ème, encore que Dédé on pouvait encore espérer le chatouiller, mais Joseph, sur le sec, très difficile !!!, son side était un avion de chasse.
Je n’ai jamais été jaloux des personnes qui avaient les moyens, mais là c’était vraiment très déséquilibré pour un championnat français, surtout que bon nombres d’entre nous avaient des moyens restreints.
J’ai vue des courses avec 7 sides au départ.
Je me rappelle que les organisateurs désespérés, nous téléphonaient pour nous supplier de venir. D’ailleurs certaines années, des titres n’ont pas été attribué, faute de nombres de concurrents ou faute de nombres de courses au calendrier.

Devant cela, un vent de révolte a soufflé, et pas mal de sidecaristes se sont réunis pour demander à la fédération de changer cela (les anglais avaient déjà bien évolué dans ce sens)
Il fut donc officiellement demandé à la FFM de porter la catégorie à 750cc pour tout le championnat de France, ce qui fut accepté pour sauver la catégorie.
A cette époque il y avait de quoi faire avec les : 750 Honda - Guzzi - Kawa – BSA -Triumph -Suzuki etc...
Je me souviens qu’au Mans, en 75, et la même année à KARLAND, il n’y avait pas loin de 50 side-cars d’engagés, la moitié renteront chez eux après les qualifs, car la piste n’acceptait pas plus de 24 à 26 sides.
Et là, on a enfin pu essorer du RS (rires) yesssssssssssssssssssss ! Sans rancune, Mr DUHEM, avec nous, vous avez toujours été un gentleman, et quand on passait à Bourg, on a toujours été les bienvenus chez vous, respect pour votre carrière, et paix à votre âme

à suivre

salut

Encore un truc qui ne va pas arranger le diamètre de mes chevilles.
Je suis quand même surpris d'avoir été devant les 5 qui me suivent au classement.
Car ce n'était pas des gens inattachant, surtout un type comme LEON.  

Bonne fin de journée

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et la 750 Honda grillée pat un 125 tobec...

bentou a écrit:

et la 750 Honda grillée pat un 125 tobec...

Je me suis fait la même réflexion !! ah ahhhhhhhhh



Kcnarf.

J'ai une question pour le sieur Enndewell, combien parmi les concurrents n'avaient que 750cc dans leur moteur ?


Kcnarf.

Rappel historique pour les "jeunes" : le plateau en 500 était très majoritairement composé de rares (sur la route) BMW R50S crédités de... 35 bourriques en version d'origine, opposés à d'encore plus rares BMW RS tournant autour de 60 chevaux.
Çà laisse imaginer à ceux qui n'y était pas les exploits du Joël en question pour se frotter au monstre    

On a établi ailleurs la liste des sidecaristes français recyclant les rennsports chacun à leur tour, les confrontations nationales entre eux étant rares, certaines années seulement. Joseph Duhem fut de loin le plus constant dans la durée pour sa présence en piste et pour la qualité de son matériel.
Il faut ajouter, outre les tarifs pour l'époque, la difficulté pour se les procurer ou les entretenir entre l'attitude plutôt nationaliste des détenteurs allemands ou suisses, la "bienveillance" si particulière des munichois pour octroyer les pièces...

panerai a écrit:

J'ai une question pour le sieur Enndewell, combien parmi les concurrents n'avaient que 750cc dans leur moteur ?


Kcnarf.  

J'ai pas eu l'impression qu'ils étaient beaucoup; en tous les cas, il n'y a jamais eu de réclamation et de démontage.
A part moi, que l'on faisait chier un WE sur trois.  

Par contre sur l'époque avant les 750cc
Le seul truc qui m'a souvent titillé et dont tout le monde parlait, c'est lui, ci-dessous (voir la photo)
Il avait un moteur HONDA de voiture, et tout le monde disait que ce n'était pas un 500cc.
Qui pourrait nous en dire plus sur ce moteur ????car à l'époque, il n'existait que le 800cc dans les voiture Honda

https://i.servimg.com/u/f19/17/86/21/71/p1080231.jpg

Avant la S800 il y a eu la S500 et S600 jamais vendu en France mais il y en a eu en Suisse.
Pa contre je ne sais pas ce que les sides avaient.

haaaa alors peut être avait il bien un 500cc.
Merci pour cette explication.

Au Japon a existé le S 500 en roadster et le S 600 en roadster et coupé. (les trois a transmission AR par chaines).Modèles non importés en France .


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Fügner a dit :

Il faut ajouter, outre les tarifs pour l'époque, la difficulté pour se les procurer ou les entretenir entre l'attitude plutôt nationaliste des détenteurs allemands ou suisses, la "bienveillance" si particulière des munichois pour octroyer les pièces...


C’est bien pour cela que claude LAMBERT et Joseph DHUEM ce faisais énormément de pièce eu même.

Qu’ils avaient les tours et fraiseuses pour le faire et surtout la métrise du métier d'usineur

Claude était un mécanicien moto de génie et l’autre ! Joseph était un usineur travaillant pour BERLIET, qui lui ce taillais des pignons conique pour ce faire des ponts différent.
Il y a une 10en d’année j’était passé chez Claude, il était en train de ce refaire une bille !!!!

Dialmax en connait un rayon , çà a débuté avec un 360 cc 4 cylindres, puis les S500, S600, et S800. On peut supposer qu'ils ont utilisé le 500 ou le 600 chemisé pour 500cc et soigneusement préparé pour tirer des watts, pas question de modifier les courses car ces moteurs avaient des embiellages assemblés sur rouleaux. Vrai qu'en France on a connu que le S800, bien que j'a vu dernièrement un S600 à la vente ( près de 30.000 Eu).
Dan

Dans motocyclisme n° 18 d'aout  70 un article sur la cote du Ventoux,le journaliste parle du side de Dumont-Bétemps  équiper d'un S 800 passer en 500,peut etre que c'était vrais