[Oldies] Barry Sheene, trajectoire d'une star

ben non en fait ! franco est pas habillé pareil !!!

Sur une des images on le voit travailler sur la 500 Seeley avec les pots relevés, c'est 71?

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yves kerlo a écrit:

Sur une des images on le voit travailler sur la 500 Seeley avec les pots relevés, c'est 71?

obligé Yves vu que Bubu nous a raconté qu'il était venu la première fois à Holborn, avec François Beau, en mars 1971.

Bubu va nous confirmer/infirmer  mais les photos avec le carénage ce doit être logiquement au retour d'Imatra, été 1971 (because le #3)
La 500 # 14 pots relevés c'est probablement la prépa atelier pour la Race of South, au retour du GP d'Espagne fin septembre 1971. (course du 3 octobre, because le # 14)

La #9 en course postée par Yves c'est le 13 juin 1971, post TT Mallory

@ bubu : tant qu'on y est , as tu une photo de la 500 dans l'atelier en mars 1971?
la Mini en arrière plan de Barry le ponceur, c'est bien celle de Maggie?

1971

Année riche en évènements. Pour le sport moto en général. J’avais commencé une énumération, commençant par le décès du comte Domenico Agusta. Mais lors de recherches de photos je suis tombé sur l’article de Francis Boutet-Bike70 au sujet de cette année moto 1971, écrit il y a 10 ans! Alors autant le (re)lire, merci Francis.

https://www.motomag.com/Moto-flash-back-l-annee-1971-en-piste.html

J’y ajoute aussi un commentaire du regretté Vincent Glon sur son site Racing Mémo : En l'absence d'Agostini, Jack Findlay, le héros du film Continental Circus, 36 ans dont onze de GP, remporte enfin sa première victoire en championnat du Monde Ndr GP d’Ulster à Dundrod, Irlande. L'Australien étant licencié en France c'est la "Marseillaise" qui retentit lors de la cérémonie du podium. C'est la première victoire d'un 2-temps en 500cc en GP depuis celle de la Scott de Frank Applebee au TT en... 1912 !

Ndr : Jack courait sur sa JaDa T500, Suzuki GB lui avait seulement fourni une paire de pistons…qu’il avait dû rendre après le GP!  

Pour la carrière de Barry, cette année 1971 contenait les ferments présageant les moments de gloires et déboires, d’adulation ou détestation,  de résilience et de frivolité à venir.

Il allait confirmer son statut de nouveau prodige britannique capable de combler le vide laissé par la retraite de Mike the Bike et la disparition de Little Bill. Phil Read semblant être en pré-retraite.
Phil Read faisait pourtant un retour en scène inattendu. Eric Cheney avait refait les cadres TD2/TR2 en Reynolds 531 à sa demande. La préparation des moteurs confiée à Helmut Fath, la mécanique à Ferry Brouwer (puis Steve Johnson après leur brouille). Il réussirait à ravir le titre mondial 250 au nez et à la barbe des deux machines supportées par l’usine Yamaha via la succursale européenne- hollandaise-, confiées à Rod Gould et Kent Andersson. Phil fondait d’autres espoirs pour concourir en catégories 500 et 750. Il avait établi de sérieux contacts avec Ducati et Norton.

Les deux 250 TD2 B et une 350 TR2 B de Phil pour cette saison 1971.

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Barry détenteur du titre national 1970 en 125cc   - devant Chas Mortimer et Cliff Carr- revenait avec la ferme intention de remettre le couvert. Il avait foi en la compétitivité de sa Suzuki. Sa prestation au dernier GP d’Espagne l’avait conforté, il avait fait le bon choix. Dieter Braun venait d’ailleurs de remporter le championnat du monde sur l’une des autres « vieilles » Suzuki 125 ex-usine (Anscheidt). Alors pourquoi pas lui ?

Cette année Barry aurait donc comme objectif le titre mondial 125. On sait que pour être champion, outre le talent, il faut une grande confiance en soi, un égo surdimensionné. A 20 ans Barry n’avait aucun doute, il était le meilleur, il allait leur montrer et il faudrait que cela se sache. Le garçon avait un narcissisme affirmé, heureusement sans perversité. Il affichait ses ambitions avec un aplomb désarmant, teinté d’ironie, et il émanait de sa personne une sympathie naturelle qui allait participer à sa popularité.

Cependant il était conscient qu’il faudrait jouer serré avec le maigre stock de pièces fournis par Stuart Graham. L’année passée il avait pu utiliser la 125 Bultaco dans les courses mineures, et la Suzuki n’avait souffert d’aucune grosse casse ni grosse chute.

Barry avait la main mise sur l’entretien de sa 125. Les vérifs du remontage du moteur lui revenaient exclusivement. Franco et Don Mackay pouvaient donner libre cours à leurs interventions sur ses autres machines.

Barry et Don Mackay
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Sujet: Re: [Oldies] Quizz??????    Mar 2 Oct 2012 - 18:59
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et ma pomme en train de regarder bosser barry (assis derrière la moto ) et son père franco (courbé)
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Merci Bubu
c'est pas Nanou à gauche ?
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(hristian Bouchet
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Tu as l’œil !
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Bubu a la décence de ne pas se montrer en train de bosser
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Sujet: Re: [Oldies] Quizz??????    Mar 2 Oct 2012 - 22:32
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hé fugner, même quand il a les bras croisés, un bon journaliste est en train de bosser ... quand au futal, des pat' d'ef à rayures j'en avais plusieurs, de toutes les couleurs - celui là était rouge et écru, on aurait juré de la toile à matelas, c'en était peut-être d'ailleurs - j'en avais un vert et violet, impossible de retrouver une photo, et faudrait qu'elle soit en couleur - à part françois beau, jean-lou pasquier puis olivier chevallier, y'a pas grand monde sur un circuit en france qui appréciait ma dégaine de 70/71, les anglais eux s'en foutaient complètement, ils ne s'arrêtaient pas à ces détails - un qui s'y est pas arrêté non plus, c'est patrick chapuis que j'ai rencontré à la buvette du circuit de salzbourg en mai 71, il avait lu un de mes articles dans automoto et il m'a immédiatement recruté pour l'équipe - je lui dois beaucoup ...


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Ndr : Barry resterait indéfectiblement attaché à sa 125 RT-67, sa moto préférée. Et se chargera de la restaurer amoureusement après l’avoir rachetée quelques années plus tard, plus du double qu’il ne l’avait vendue, disait-il.

https://www.facebook.com/1485817671692709/videos/4204146216277554


Pour les courses 250* il avait racheté à Paul Smart** sa TD2. Qui était équipée d’un allumage électronique Kröber et d’une boîte Quaife 6 rapports à étagements serrés. Pour la catégorie 350 il devait recevoir la nouvelle Yamaha TR2 B. Son contact l’été dernier avec Suzuki GB avait été fructueux. Il participerait au championnat 500, qui gardait son sponsor mais changeait d’appellation pour Shell super oil 500. Suzuki GB lui confiait la TR 500 XR05 ex Uphill, en attendant l’arrivée d’une partie cycle Seeley*** disponible en cours de saison.

* il recevait plus tard une offre de Derbi de piloter leur nouvelle 250 en Grand Prix, les espagnols l’ayant remarqué, et pour cause, lors de sa tournée ibérique en fin de saison dernière.
Derbi, Ossa, Bultaco, les petits constructeurs espagnols manquaient cruellement de moyens dans un pays encore bien pauvre, sous le joug franquiste. Mais s’étaient tous lancés dans le grand bain des GP pour promouvoir leurs marques. Alors un coup de pouce du destin bienvenu pour appuyer à moindre frais leur recherche et développement… (Rappelons l’épisode de la Yamaha RD56 usine, découverte par un JCO stupéfait lors de sa visite de l’usine Derbi, censée être à l’abri dans le garage de Jacques Roca) Et puis les japonais s’étaient bien inspirés sans vergogne des mécaniques européennes pour établir leur industrie, alors c’était de bonne guerre.

La Derbi 250 (refroidissement à eau par thermosiphon)

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**Paul était devenu un visiteur assidu de l’atelier de Queen’s Square. S’il était admiratif du talent de Franco, il était surtout tombé en pâmoison en découvrant sa fille Margaret   . Qui nous raconte un souvenir d’une première rencontre; Ah, c’est donc lui qui venait de remporter la course, devant mon frère, un vrai goujat ce mec   . Plus tard, une copine à Maggie était venue voir courir Barry. Eblouie par un beau mec croisé dans le Paddock, un pilote, un latin lover, qui l’avait subjuguée, un certain Giacomo   . Elle avait supplié Maggie pour qu’elle  l’emmène voir sa prochaine course. Afin qu’elle puisse lui déclarer sa flamme. Maggie céda et elles partirent dans sa Mini direction… Assen ! (juin 1970). Arrivées là-bas, elle n’est pas sûre que sa copine ait réussie à voir, sinon même apercevoir, le bel hidAlgo. En revanche elle y rencontrait Paul. Et vint le consoler après sa chute en 250. I felt a bit sorry for him and the rest is history.  

Paul et Maggie   les amoureux en 2015 invités à l'occasion de la sortie d'une série limitée de Scrambler reprenant la déco Imola 200 N°16

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*** L’expertise de Colin Seeley était très demandée. Déjà bien occupé à fournir la majorité du plateau des monos 4T, l’écurie de Gus Kuhn 750 Norton et TR250 Crooks, et en plein développement de son projet Condor. Le succès de la Yamsel 350 de Moon Eyes Cooper avait donné lieu à une fabrication en petite série, déclinable en 250. Tony Jefferies et le néerlandais Théo Bult les feront briller en GP. Comme ça ne suffisait pas, outre Suzuki GB, Ducati venait de lui confier la réalisation urgente de partie cycles pour améliorer ses GP 500 et 750 Imola, suivant en cela les recommandations de Phil Read et Mike Hailwood.

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Paul Smart, désormais fiancé à Maggie  , était l’homme en forme du début de saison 1971. L’un des favoris du championnat britannique, en couverture du programme de la course d’ouverture.

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Il revenait du South African TT, où il avait terminé second derrière Ago, une quasi victoire à cette époque. Comme l’an passé il faisait partie de l’armada des triples BSA/Triumph. En 1971 il disposerait de l’un des 4 nouveaux modèles à châssis dits lowboy, le sien estampillé Triumph.
Avec comme objectif la victoire aux 200 miles à Daytona (il serait poleman, et hélas abandonnerait alors qu’il menait depuis 31 tours).

En Grande Bretagne il participerait sur la Triumph à deux grandes nouveautés. Un match anglo-américain opposant les pilotes BSA-Triumph en trois manches.

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Et une nouvelle compétition chapeautée par l’hebdomadaire Motor Cycle News, réservée aux cylindrées de 501cc à 750cc,  Motor Cycle News Superbike Series.

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L’ambition de Paul était portée au delà du Royaume Uni. En participant au championnat du monde 250 et 350 avec ses nouvelles TD2 B & TR2 B. Bien que son expérience précédente l’avait laissé quelque peu amer quant au peu de considération des organisateurs des GP continentaux et leurs primes ridicules qui ne couvraient guère les frais. Mais la notoriété acquise était indéniablement plus retentissante et permettait ensuite de négocier de bons contrats, et d’être invité aux épreuves plus juteuses.

L’équipée du Continental Circus se ferait avec Barry. Ils avaient chacun acheté un Ford Transit. Barry décidait ensuite d’investir ses primes récoltées en début de saison dans l’achat d’une caravane. Une dépense excessive à cette époque pour un privé désargenté, pléonasme. Cependant Barry avait déjà expérimenté la vie de bohème et savait qu’un peu de confort serait bienvenu sur la longueur de la saison. Barry, Paul, et leurs mécanos Don Mackay et Bob s'y entasseraient.  
Mais surtout Barry attirerait plus l’attention dans le paddock   , et disposerait aussi d’un piège à filles bien plus efficace que l’arrière d’un fourgon parfumé à la Castrol R30   . Il avait vite prétexté que le Transit essence de Paul était mieux adapté au convoyage de la caravane que le sien à moteur diesel moins puissant. Forçant son avantage de futur beau-frère.

Barry avait cessé de courir sur les Bultaco, mais il conserverait un lien avec la famille et cette marque. Durant l'hiver il avait fait un tour au moto cross de Donington pour voir la nouvelle machine de cross de Malcom Davis

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Étonnamment Barry avait encore une combinaison Rivett’s noire, alors que le plateau commençait à se colorer. En revanche il avait abandonné le casque Jet pour un intégral Bell Star. Conservant sa déco Donald, mais avec un lettrage plus avantageux pour l’inscription de son nom à l’arrière.

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Autre signe distinctif utilisé cette année, un autocollant du signe V aux couleurs du drapeau US. Que l’on voyait dans les nombreuses manifs contre la guerre du Vietman.(John Lennon enregistrait Imagine cette année) Barry l’associait au geste du V victorieux, façon Churchill, qu’il commençait à faire au public à chaque victoire.

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Les machines de Paul n'allaient pas y échapper    

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Pour le signe de la victoire cela n’allait pas traîner, dès l’ouverture du championnat à Mallory, il remportait les catégories 125 & 250. Mieux, la livraison de sa TR2 B n’étant prévue qu’en avril, John Cooper, Ndr qui avait de l'eau dans sa cave,  lui passait une 350 Yamsel et d’entrée il remportait sa course !

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Oulton Park, 13 mars

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Thruxton, 28 mars

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3 Avril, Bishopscourt, Irlande du Nord

Barry remplaçait au pied levé Paul Smart qui était engagé en 250 et avait dû déclaré forfait. Barry inscrivait sa 125 dans la course des 200cc, comme dernier engagé il héritait du # 46. Et faisait le doublé sur un circuit- comme la majorité des shorts circuits britannique- surgit après désaffection d’une base aérienne bâtie pendant le dernier conflit mondial. Barry n’aurait plus d'occasion de revenir en compétition en Irlande du Nord.

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Ndr : un demi-siècle plus tard nul doute que les fans de Valentino apprécieront le clin d'oeil

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Brands Hatch, 9 avril

Dans son jardin il était engagé dans 6 courses annexes au Match anglo américain du Vendredi Saint, avec les 125 Suz, 250 et 350 Yam- sa TR2 B ayant été déballée de sa caisse la veille de la course, 500 Suz et 750 Gus Kuhn Seeley Norton.
L’équipe américaine est emmenée par son capitaine Gary Nixon, L’année dernière Gary avait été invité, avec Yvon Duhamel, pour remplacer l’habituelle tête d’affiche exotique Giacomo Agostini, forfait pour concurrence de date avec son propre championnat. Sa prestation avait surpris les observateurs, sur un circuit inconnu et une machine prêtée par Moon Eyes il finissait deux fois 4eme, qui plus est blessé. Tiens donc, ces américains pouvaient rouler vite en dehors de leurs pistes cendrées ou de leurs anneaux?    Edit: c'était lors de la Race of the Year à Mallory Park le dimanche 20 septembre 1970, YdH avait fait 10e)
Ndr Le public européen allait découvrir le championnat américain AMA au travers du documentaire On any Sunday de Bruce Brown, tourné en 1970. Rebaptisé Challenge One chez nous, sorti en 1972 avec la mise en avant de l’un des participants, par ailleurs producteur, l’acteur Steve McQueen.

Barry testait la position de la Trident de Don Castro, je m'voyais déjà ♪ en haut de l'affiche ♪ ♫

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Il pouvait comparer avec la 750 Gus Kuhn Seeley

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Barry devant Brian Kemp #11 Dave Croxford # 27

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avec Pat Mahoney

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Barry remportait les 350 devant Paul, classement inverse pour les 250 malgré le record du tour de Barry. Dans la course du Bill Ivy Silver Helmet Trophy, Barry finissait second avec sa TR2 derrière son pote Charlie Sanby sur Gus Kuhn Seeley. Brian Kemp était couronné King of Brands 1971.

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Jim Harvey / Kirby Métisse à l'exter

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Dimanche de Pâques 11 avril , Mallory, 2e manche du match anglo américain du WE pascal

Après ses deux secondes places à Brands Hatch,  Paul Smart s’en prend une bonne dans la première manche, high side en accélérant sur une trace d’huile cimentée, il se relève avec le petit doigt de la main gauche fracturé, finit 8e. Il se présente au départ de la seconde manche avec le gant gauche découpé pour laisser libre son doigt cassé. Se bastonne en course avec Ray Pickrell et finit par l’emporter ! nicknamed small part but definitively a tough guy.

photos de la gamelle de Paul

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Paul en bagarre avec Pickrell

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Barry faisait 3e en 350, gagnait la finale 250, et mettait un point d’honneur à ajouter la victoire de la manche du trophée 250 BP/Bill Ivy Silver Helmet

Barry et sa petite amie Lesley sur la TD2

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avec Paul Smart # 9 , et Mr 4 T Jim Curry

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Oulton le 12 avril, Lundi de Pâques pour la dernière manche du match Anglo US

.  

Paul Smart donnait la victoire à son équipe en remportant les 2 manches.

Barry l’emportait en 125.

Grille de départ 250 envahie par les TD 2. Le hollandais Théo Bult étrennait sa Yamsel 250 # 18 avec le hongrois Gyulia Marzovsky à sa g.
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DidierF a écrit:

Oulton Park, 12 avril 1971 (lundi de Pâques), troisième et dernière rencontre du match anglo-américain. Une des courses de compléments, la 250, internationale comme toutes les autres. Au départ, Sheene, Tony Rutter (#11), Gyula Marsovszky (#27), et Theo Bult (#18), et Steve Murray (#29). Je crois qu'on distingue le casque de Tom Herron entre ceux de Marso et de Rutter. Edit: Yes! Photo Micou Montange

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(Rutter gagne devant Smart et Kemp. Gyula fait 6ème. Je ne sais pas ce qui est arrivé à Barry mais il n'est pas des 6 premiers.)

En 250 Tony Rutter l’emportait devant Paul Smart, John Cooper et Barry, puis rebelotte pour Rutter en 350, avec Brian Kemp 3e.
Edit : Erratum
En 250 Tony Rutter l’emportait devant Paul Smart, John Cooper, Barry??, puis rebelotte pour Rutter en 350 devant Smart avec Brian Kemp 3e et Barry 4e.

Classements MR 2024

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Parmi les engagés, un jeune frenchie, Olivier Chevallier, venu étalonner ses machines en début de saison. Il était au programme en 125, 250 et 350.

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Le courant allait vite passer entre lui et Barry plus tard, comme nous le disait Bubu, une fois l’incompréhension passée à propos des –trop- nombreux articles consacrés à l’anglais dans l’Equipe par le traître Bubu.

Olivier sur la TR2 qu'il avait reçue de Dynamic Moto Vendôme

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Une petite pause avant d’aborder la saison des GP avec un résumé des épisodes précédents. Pour cela rien de tel que la lecture du magazine La Moto d’il y a un bon demi-siècle (merci Yves K pour l'aide au scanner   ) Une bonne cuvée ce millésime 1971, personnellement je découvrais la presse moto depuis peu. Je connaissais Champion qu’on s’échangeait au lycée, je n’accrochais pas trop à Moto Revue, tristounet et aux articles difficiles à décortiquer pour un novice. Et puis ô joie ce fut la découverte des mensuels La Moto, Sport Moto . J’allais bientôt retrouver cette fine équipe dans l’hebdo Automoto journal et en apprendre beaucoup … merci Bubu, François Beau, Micou, FMD, DGA, papy Lacombe etc  

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mais c'est Michel qu'a commencé

Au sujet de la remarque concernant Mooneyes :

"NdR : John Cooper, qui avait de l'eau dans sa cave ..."

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J'ai le souvenir d'une variante parisienne.
Remarque tout aussi assassine, quand on est collégien et qu'on grandit un peu trop vite pour avoir toujours un pantalon dont la longueur permet de couvrir ses chaussettes :

"T'as peur des feux de plancher ? "

Ca [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] pas mal

Fin du

PS : si la remarque fait tâche dans ce beau sujet, vous pouvez virer

tu écris :
Cette année Barry aurait donc comme objectif le titre mondial 125. On sait que pour être champion, outre le talent, il faut une grande confiance en soi, un égo surdimensionné. A 20 ans Barry n’avait aucun doute, il était le meilleur, il allait leur montrer et il faudrait que cela se sache. Le garçon avait un narcissisme affirmé, heureusement sans perversité. Il affichait ses ambitions avec un aplomb désarmant, teinté d’ironie, et il émanait de sa personne une sympathie naturelle qui allait participer à sa popularité.

je suis pas tout à fait d'accord - début 71 barry avait de l'ambition, certes, mais il savait pas trop où se situer par rapport aux autres pilotes du continental- au cours des premiers gp avec paul et toute la bande il avait surtout envie de s'amuser - il a changé d'avis assez vite, c'est vrai, car il a été surpris de voir qu'il pouvait se battre en tête en 125, mais il a pris les catégories 250 ou 350 par dessus la jambe alors qu'il aurait pu y faire des étincelles - il en a pris conscience à silverstone en août, et c'est assez tardif - il faut dire aussi que paul smart en a eu vite marre du continental "les organisateurs nous traitent comme des chiens" avait-il coutume de dire (c'est le titre d'une de mes interviews cette année-là) alors qu'en angleterre il gagnait tout avec sa 750 triumph et ramassait un paquet de blé, qu'il dépensait inutilement à son goût pour courir sur le continent - au bout de quelques gp il s'en est désinterressé, alors qu'il aurait dû aligner les podiums car , par exemple, il était nettement plus rapide que saarinen - mais un titre mondial ne l'intéressait pas, en tout cas pas s'il devait le payer de sa poche ... donc en un sens paul a failli influencer barry et le dégoûter des gp mais, après sa victoire à spa, ce dernier s'est mis à croire à sa chance et s'est donc impliqué plus sérieusement
à l'appui de ce que je dis là il y a la façon dont barry a laissé tomber la mise au point de la 250 derbi - il l'a pilotée sans trop se fouler la rate, considérant ça comme un bon moyen de rouler gratoche - après spa, ça devient compliqué, le championnat 125 va se jouer entre lui et nieto, donc la relation avec derbi devient très ambigüe
1971 est à prendre dans son ensemble pour comprendre l'évolution de barry, la somme de tous ces événements qui vont l'influencer et modifier sa vision de la course - quand motor cycle news le met posant avec la suzuki en poster central, il comprend qu'un truc est en train de se passer, car en principe l'homme de l'année en gp aurait dû être read pour son incroyable retour en 250 - et n'oubliez pas que celui qui va être désigné homme de l'année est john cooper, pour sa victoire sur ago à mallory - ça montre à quel point les influences étaient diverses : courses anglaises, grands prix, et on commençait à lorgner vers l'amérique avec carruthers qui y était parti et le premier match anglo américain

j'ai écrit ça avant de me relire - ça me fait toujours bizarre de relire mes premiers textes, j'étais vraiment mal dégrossi comme journaliste, mais, n'y voyez pas prétention de ma part , je m'étonne toujours de la quantité d'infos que je publiais - par contre mes opinions personnelles de l'époque sont à prendre avec circonspection...
celles d'aujourd'hui aussi, d'ailleurs !!!

Mykeul a écrit:

mais c'est Michel qu'a commencé

Au sujet de la remarque concernant Mooneyes :

"NdR : John Cooper, qui avait de l'eau dans sa cave ..."

PS : si la remarque fait tâche dans ce beau sujet, vous pouvez virer

Avec l'envoi de cette photo extraite du livre Colin Seeley, je lui avais fait remarquer le "pantacourt" de John Cooper.
Mais comme à cette époque pas d'attachée de presse aux aguets pour éviter ça, pas de moquerie sur les vrais zoos sociaux...


.

et les anglais en avaient rien à foutre de la longueur de leurs bénards
c'est un critère subjectif, comme le ou les connards qui ont décrété que des chaussettes blanches vont pas avec des souliers noirs
on les emmerde , épicétou !

Bon, puisqu'il y a pause (sauf parmi les arbitres des élégances, mais ceux-ci ne se reposent jamais), autant placer ici l'expression de mon enchantement devant ce travail collectif ayant pour maître d’œuvre Dukasuz plus eul'bubu en revizor. Les questions pinailleuses viendront après. Encore bravo et merci.

J'ai appris plein de choses sur ce début année 71 ;grand merci ;
et ,pour avoir suivi le topic Cheval , j'ignorais complètement qu'Olivier avait fait de la 125 !!!
Pour info , je recherche cet autocollant "signe de la main en V" sur fond de drapeau américain et à l'identique de celui de Barry et Paul (Pons avait ce motif sur son casque à ses débuts) ; ceux que j'ai vu sur internet sont trop différents ; si qq'1 a un lien ...merci d'avance

dulas frederic a écrit:

Pour info , je recherche cet autocollant "signe de la main en V" sur fond de drapeau américain et à l'identique de celui de Barry et Paul (Pons avait ce motif sur son casque à ses débuts) ; ceux que j'ai vu sur internet sont trop différents ; si qq'1 a un lien ...merci d'avance

https://www.stickershoppe.com/SRCH.html?SearchOffset=72&Offset=72&Search=V+sign&Per_Page=24&Sort_By=disp_order

Comme j'en ai parlé plus haut, dans la même veine il y avait l'autocollant number 1 USA qui se propagerait dès la sortie du film On any sunday/challenge one

MERCI

dulas frederic a écrit:

J'ai appris plein de choses sur ce début année 71 ;grand merci ;
et ,pour avoir suivi le topic Cheval , j'ignorais complètement qu'Olivier avait fait de la 125 !!!

Ben si, voilà le Cheval à Oulton Park début 71 et aussi à Mettet la même année

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J'ai vu plus haut dans ce sujet que vous parliez de Barry, Gus Kuhn et Seeley. Je croyais que sur ma photo ci dessous, c'était Chépaqui à qui Barry avait prêté un casque. Ça serait donc LE Barry lui même en personne ? C'est à Brands Hatch en 1971


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Et pis j'attends que vous en soyez à 1972 sur ce topic spécial Sheene pour vous narrer une anecdote.
Tu me vois venir, Bubu …?  Chuuuut.

à oulton park olive est devant une CR93 honda - mais kixa peut bien être ?

bubu a écrit:

à oulton park olive est devant une CR93 honda - mais kixa peut bien être ?

D'après le programme, ça serait un certain (incertain ?) Tom Loughbridge

D'après le (précieux) site de Dave et Bill Riley, il s'agirait d'un certain Tom Loughbridge de Birmingham.

edit : pas vu la réponse de Micou avant de faire "envoi"

Ben voilà,je me suis dit: je vais pas leur signaler la CR93,ils vont trouver que je radote,et au final ça vous manque...
Dans le même genre,avez vous le classement de Ralf Watts à Brands avec sa Honda 180cc au milieu des Yam 250 TD? (Posté par Dukasuz dimanche).

Adco a écrit:

Ben voilà,je me suis dit: je vais pas leur signaler la CR93,ils vont trouver que je radote,et au final ça vous manque...
Dans le même genre,avez vous le classement de Ralf Watts à Brands avec sa Honda 180cc au milieu des Yam 250 TD? (Posté par Dukasuz dimanche).

j'métais dit, hmm faudrait p'têt arrêter le scan du prog après la ligne d'Olivier, connaissant les loustics qui sévissent dans cet hospice, bof, non j'vais tout laisser...

hé, on a que ça à faire, enculer les mouches et, bonne nouvelle, avec le retour des beaux jours, elles vont recommencer à pulluler - on va pas s'ennuyer de si tôt !

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Et aujourd'hui, nous célébrons sa disparition.
18 Ans seulement ou déjà... ca fait tellement loin et c'est tellement présent.
Merci l'ami.

J'aurais bien aimé boucler l'année '71 en ce jour symbolique, mais ça va pas le faire, demain!
En revanche comme j'avais zappé les photos des 3 et 11 avril , j'ai édité le post + haut et j'en ai profité pour remonter la photo de Micou  
PS: j'avais déjà ajouté des photos sur les pages précédentes, je procéderais de cette façon pour respecter autant que faire se peut la chronologie
@ Adco ; désolé je n’ai pas le classement de Watts... ni celui de Robinson (Irlande)