44 Chapitre conditions de fabrication du
side-car.
Au vu des premières images de ce
side car ! Certains vont dire : c’est un tas de pus ce truc.
Ben oui, c’est un proto et vous verrez que pour la première course on avait faits le nécessaire pour qu’il soit présentable.
Et oui ? Quand on pense course ? On pense atelier moderne 600m2 avec tour et fraiseuse, air climatisée et tunnel de soufflerie
Et bien NON rien de tout-cela !!!!
Quand l’idée a germé de redémarrer une construction, je travaillais pour RN7 MOTO dont le patron était Claude MILLARD.
Après ma faillite, professionnellement j’étais à pied et Claude m’avait tendu une très grosse perche ; il avait trouvé en face de son magasin (RN7 MOTO) un petit local, dans lequel il m’installa pour y faire du rayonnage de roues.
Avec Claude tout était simple et ma traversée du désert fut beaucoup plus facile.
On y faisait des heures, mais l’ambiance y était ; et quand l’esprit est au repos c’est beaucoup plus simple pour créer des projets.
D’autant que Claude m’a super encouragé, et m’a laissé assembler le début du châssis dans l’atelier, il m’a aussi fourni la motorisation.
L’atelier n’était pas très grand, mais j’avais déjà fait pire auparavant.
Un jour claude décide d’arrêter et vend RN7 MOTO, ainsi que la structure dans laquelle il m’avait installé.
Je me retrouve avec un autre patron (Michel GIRARD) Ex ATP atelier technique des plastiques.
Lui était nettement moins inspiré par le projet et très vite il faut battre en retraite ; Malgré cela il m’autorise à m’installer dans une annexe du magasin et il nous aidera pour la peinture du carénage.
Cette annexe était une espèce de couloir ou en largeur il y avait tout juste la place pour le
side et moi
De mémoire ca ne faisais pas plus que 2 mètres de large.
Ensuite, il y a eu grosse fâcherie avec ce patron et je quitte l’entreprise en 24 h alors que j’étais cadre et que je lui devais 3 mois de préavis.
On peut dire que le départ fut musclé, au sens propre du mot.
Des enculés j’en ai rencontré dans ma vie, mais celui la fût pour moi le champion du monde incontesté.
Donc il a fallu pour cela très vite trouver ou abriter le futur
side-car de course.
Donc on ne rigole pas et c’est à la méthode ENNDEWELL ; que l’on résoudra le problème.
Ma femme et moi-même habitions un petit chalet dans les bois à 45 km de Paris
Chalet qui n’avait ni ERDF ni eau.
Et oui quand on gère mal ses affaires et que l’on va au tapis, il faut se résoudre à faire différemment.
On marchait au groupe électrogène et l’eau était puiser au puits à l’aide d’une pompe
Et nous y avons vécu 23 années, et heureux (fin de la pleurnicherie)
Donc avec le beau père nous avons décidé de creuser dans le sol (sable de grès de Fontainebleau) et c’est en « loucedé » ! Sans permis ! Que je me suis fais un semblant d’atelier.
C’était assez humide et surtout dure à chauffer l’hiver mais il y avait juste assez de place pour y travailler à deux et y avoir un petit établi.
J’avais monté le marbre sur des roulettes ce qui permettait de tourner le
side du côté ou nous voulions travailler.
Il n’y avait pas que des inconvénients, car l’atelier étant légèrement en contre bas, ce fût très pratique pour charger le
side sur la remorque.
Le bas de la porte de l’atelier étant à la même hauteur du haut marbre, il suffisait de placer deux rampes et de rouler le
side directe dessus.
Voilà vous savez tout
A suivre
A l’époque de Claude MILLARD en plein maquettage
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une des rare photos de Sylvain DETOURNAY avant son décès
A cet endroits nous avions bénéficier d'un peut plus de place
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le fameux chalet avec son sous sol
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On avais fais nocturne dehors ?? pourquoi ????
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’intérieur du sous sole du chalet
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A SUIVRE