[Oldies] Pat Hennen

Merci les gars ....

Pierre\"PhilRead" a écrit:

Philippe,c'est a nouveau le classement d'Assen 1976 ,juste au dessus...

 Donnerwetter ! Je corrige illico. Merci Pierre.

philippe7 a écrit:

Pierre\"PhilRead" a écrit:

Philippe,c'est a nouveau le classement d'Assen 1976 ,juste au dessus...

 Donnerwetter ! Je corrige illico. Merci Pierre.

Et ouais Philippe, tu "pilles" Jumpinjack sans regarder .... fais gaffe au surveillant allemand qui va te demander ta licence !

Le rêve que représentaient ces petites Honda à cette époque, assez fort pour supporter la guerre ! J’imagine que ça touche Pierre qui dessinait la CB93 ( la version française du CB160 !) avec les améliorations dont il rêvait et moi, bien sûr, qui n’ai pas lâché la mienne depuis mes 18 ans…..

Tiens, une petite photo de Frans et Pat lors de l'introduction de ce dernier au "Hall of Fame" de l'A.M.A en 2007.

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Je n’ai pas trouvé trace de présence de Pat à une course quelconque entre le Grand Prix de Belgique et le suivant en Suède à Anderstorp, le 25 juillet. Il n’est cependant pas resté les bras croisés, comme il nous l’explique dans (toujours) la même interview accordée à Gordon Jennings pour “Cycle” :

"Au Grand Prix de Belgique on n’a pas eu de problème particulier, sinon que la moto était vraiment lente, et on a finis huitième. A ce moment là on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose, que sinon nous perdions notre temps et que ça ne servait à rien. Donc on nous a recommandé d’aller voir Carl Zegers aux Pays-Bas, et avec son aide on a réussi à faire fonctionner la machine bien mieux qu’elle ne l’avait jamais fait. Le Grand Prix suivant, c’était en Suède, un circuit assez facile à apprendre, et là j’ai fait le troisième temps des essais, ma meilleure place de la saison. Mais en course, la moto a encore serré après quelques tours …"

Donc effectivement, bon temps aux essais (comme l’explique Pat, sur un circuit pas trop compliqué comme Anderstorp, on peut consacrer un peu plus de temps des séances d’essais à paufiner les réglages et essayer de faire pêter un chrono….) mais un nouveau serrage en course.

Je diverge (et dix verges, c’est énorme, comme disait Desproges….) mais ce qui suit n’est pas sans incidence sur la suite de la carrière de Pat. Car si ce dernier avait signé le troisième temps, l’ami Stu Avant, de son côté, était cinquième sur la grille. Mais au lieu de se consacrer, comme Pat, à la préparation de sa machine pour le lendemain (il faut dire que contrairement à Pat, Stu avait fort peu d’intérêt pour la mécanique…) il disparut au bras d’une beauté locale et ne réapparut que le lendemain matin, quelques heures avant le départ et dans un état … bref. Mike Sinclair, qui avait bossé une bonne partie de la nuit sur la bécane, raconte que c’est ce soir-là qu’il en a vraiment eu plein le dos du manque de sérieux de son ami Stu, et qu'il a pris la décision de le laisser tomber à la fin de la saison, et d’accepter les avances que Pat lui faisait depuis pas mal de temps pour se joindre à lui pour la saison prochaine.

Et Stu est le premier à reconnaître aujourd’hui qu’en termes de “professionnalisme”, il était largement à la rue par rapport à son ami Pat. Comme il me l’avait écrit il y a quelque temps : “Pat avait une approche de la course méthodique et calculée qui était très en avance pour l’époque. Il pouvait être vraiment fatiguant avec son sérieux et sa concentration, mais c’est ça qui le rendait différent des autres, il passait tout son temps à réfléchir à comment aller plus vite, pas à courir les filles ou conduire de belles voitures ….On était vraiment de bons copains, depuis tous ses séjours en Nouvelle-Zélande, mais il passait son temps à me faire la morale et à me donner des leçons. Dès 75 ou 76, à Wanganui,  il m’a dit “écoute Stu, je te regarde faire le clown dans le paddock sur cette mini-bike, mais en tant qu’ami je dois te dire que les mini-bikes, c’est pour aller surveiller ce que font tes adversaires qui travaillent dans le paddock et chercher de bonnes idées, ou pour aller autour du circuit regarder comment les autres passent dans les virages, pas pour faire le mariole...”

Bref, Stu prend quand même la tête et la tient quelques tours, avant de se faire passer par Sheene et Lansivuori, et de ralentir nettemnt en raisons de “vertiges” (…..) liés vraisemblablement à ses excès de la veille. Il terminera quand même cinquième, mais outre Sheene et Lansi, Findlay et Mortimer (qui ne sont pourtant pas des pilotes de pointe habituels en 500 ….) finiront devant lui.

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Une semaine plus tard, le 1er août, le Continental Circus se retrouve sur le “pittoresque” circuit d’ Imatra en Finlande. Il manque Barry Sheene, déjà assuré de son premier titre mondial, et qui peut donc se permettre le luxe de faire un doigt d’honneur aux organisateurs des trois derniers Grand Prix de la saison, disputés sur des circuits qu’il considère comme totalement dépassés et particulièrement dangereux (Imatra donc, Brno et le Nürbürgring).

Ce Grand Prix raconté par Pat : “en fait, c’est Tepi qui m’a aidé à gagner ce Grand Prix. Déjà, aux essais il a accepté de me prendre en “remorque” pendant plusieurs tours pour me montrer les bonnes trajectoires, car si le circuit semble simple sur un plan il est en réalité compliqué avec des changements de revêtement, des bosse, etc …. En course il est parti devant au départ mais j’ai réussi à le rattraper et nous avons fait le trou, ensuite Agostini nous a rejoints, on s'est bien bagarrés tous les trois et puis Ago a commencé à ralentir, puis ce fût Tepi – il semble qu’ils aient tous les deux eu des problèmes de freins.”

La victoire de Pat fût donc la première de l’histoire pour un pilote américain (chose que les organisateurs n’avaient pas prévue puisqu’ils n’avaient semble-t’il pas l’hymne américain dans leur collection de disques pour le podium) et comme nous le savons maintenant, ce ne devait pas être la dernière….

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Bon, je décrète qu’il est temps de faire un aparté orthographique – ou grammatical. Le verbe « être » à la troisième personne du singulier, mode indicatif, passé simple, fait « il fut » et non pas « il fût » qui porte la marque de l’imparfait du subjonctif. Cette curieuse faute est très présente ici (par ici j’entends pit-lane, non pas spécialement Philippe qui prend pour les autres parce que lui écrit beaucoup et avec soin). Je dis curieuse faute puisqu’elle est une complication, pour une fois, de l’orthographe française. Est-ce une « faute de sur-correction », la faute de celui qui ne veut pas faire de faute ? Peut-être. Mais enfin, c’est une faute. Être devenant « fût », ce n’est qu’à la 3ème personne du singulier, subjonctif imparfait. Ne le prenez pas en mauvaise part, je vous prie.

Pour donner un peu de valeur motocyclettiste à mon message, je m’empresse d’y ajouter une photo, et un résumé très résumé de la course d’Imatra, tous deux extraits de Moto Revue du 9 décembre 1976, n°2295, article sur la saison des 500 écoulée, par Philippe Debarle.

belle leçon du jeune Didier, mais qu'en est-il du fût lorsqu'il est entre deux caisses ?
tout ça n'est pas du même tonneau, je vous l'accorde (et je le dis au risque d'attirer ses foudres)

bubu a écrit:

belle leçon du jeune Didier, mais qu'en est-il du fût lorsqu'il est entre deux caisses ?
tout ça n'est pas du même tonneau, je vous l'accorde (et je le dis au risque d'attirer ses foudres)

(Je ne peux rien ajouter, je n'ai pas assez d'esprit. Mais je recopie pour conserver et me souvenir, plus tard. J'aurais peut-être trouvé une finesse à rétorquer, extrêmement drôle. Mais comme ce n'aurait pu être, si jamais ce le dût, qu'au moins deux heures plus tard et après ébullition de ma pauvre tête...)

Mise au point de haute tenue, je dirai même canon*, de Didier.
Après tout on parle de Grand-Prix, recherchons l'excellence.

PS : *"canon" dont on sait grâce à Fernand Raynaud, que le fût met "un certain temps" pour se refroidir après que l'obus est sorti ...
PS2 : mise au point de haute tenue pour un sujet et un "français" qui le sont aussi. Frôlant la perfection ... à un accent près [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Rhô putain, y a du défi dans l'air ! Ah, désolé not' Philippe, mais je dois tirer l'affaire au clair. J'ai... J'aurais... Je serais l'auteur d'une... d'une faute d'accent ? Où ? Quand ? Comment ? Quoi ? Qui ? (Ah, pour qui, la réponse est implicite.) (Non mais sans rire, Mykeul, je ne la trouve pas.)

Put être bien qu'il faut chercher un peu...

Comme bubu l'a bien compris, cette impardonnable faute d'accent est à mettre sur le compte de mon lourd passé professionnel dans le domaine viti-vinicole ...... quand mon quotidien était parsemé de tonneaux, barriques, foudres, pièces, demi-muids et autres catégories de fûts ...  

DidierF a écrit:

Bon, je décrète qu’il est temps de faire un aparté orthographique – ou grammatical. Le verbe « être » à la troisième personne du singulier, mode indicatif, passé simple, fait « il fut » et non pas « il fût » qui porte la marque de l’imparfait du subjonctif. Cette curieuse faute est très présente ici (par ici j’entends pit-lane, non pas spécialement Philippe qui prend pour les autres parce que lui écrit beaucoup et avec soin). Je dis curieuse faute puisqu’elle est une complication, pour une fois, de l’orthographe française. Est-ce une « faute de sur-correction », la faute de celui qui ne veut pas faire de faute ? 

Cette faute (parmi d’autres ) est très présente parce qu’elle est due au « correcteur » d’orthographe qui passe autant de temps à remplacer des choses justes par des erreurs qu’à faire l’inverse.
Effet pervers, pour les gens pas très sûrs de leur orthographe, on finit par se demander s’il n’a pas raison et à force de voir écrit autant de conneries que de choses justes, on perd petit à petit ses repères .
Je ne sais pas si c’est une vue de mon esprit, mais je trouve que la lisibilité des textes en général, se dégrade très rapidement depuis l’apparition des correcteurs d’orthographe.
Ceux qui écrivent bien, et vite, ne prennent pas la peine de se relire et laissent passer des fautes improbables qu’ils n’auraient jamais faites auparavant.
Ceux qui rament, comme moi, perdent peu à peu les pédales et passent leur temps à se demander qui est ce qui à raison et du coup passent des plombes à écrire trois lignes avec un résultat….moyen.
Pourquoi ne pas s’en passer alors ? Parce que pour des doublements de consonnes par exemple, c’est bien utile ( tout le monde ne s’appelle pas DidierF), mais avec le recul, j’ai l’impression que le bilan est négatif : l’écrit est de moins en moins correct, voire compréhensible.

@Didier : mileskuzes si j'ai pu, même un instant , te faire douter.

Mon "PS2", sans doute pas assez clair, concerne le sujet "Pat Hennen" et la haute qualité générale (y compris de l'orthographe) des propos de Philippe ... "à un accent près" débusqué par Didier.

Euh, ça va mieux ?

le petit fûté n'a qu'à bien se tenir, mais un retour à NN sera bien venu car en la circonstance les nuls se passionnent pour le pat

bubu a écrit:

le petit fûté n'a qu'à bien se tenir, mais un retour à NN sera bien venu car en la circonstance les nuls se passionnent pour le pat

à peine posté je me dis que mes divergences rendent bien peu hommage au magnificent 7, philippe de son petit nom

Voyons Didier, quand Philippe écrit  "...ce fût Tepi.." il parle d'un fût de Tepinanbourg !

Deux réflexions à propos des courses en 1976 :

-Le championnat fonctionne avec seulement deux constructeurs engagés. A méditer, comme dirait Barto.
-Le taux d'abandon est énorme.  

Quoiqu'il en soit vivement la suite, on se régale de cette belle histoire bien écrite.

En 76, dans les faits, il y a un seul constructeur engagé, c'est Suzuki, car l'accord entre Agostini et MV Agusta est plus que bancal - Yamaha a théoriquement quitté les GP, ça va pas durer, heureusement

Officiellement, Suzuki aussi s'est retiré et pour la même raison que Yamaha : développer toute une gamme de série à quatre-temps afin de respecter les prochaines normes de pollution aux États-Unis. C'est pourquoi les motos ne sont plus bleues et blanches mais aux couleurs de Suzuki GB.

Accessoirement, la victoire de Hennen est aussi la première d'une RG client.

Mykeul a écrit:

@Didier : mileskuzes si j'ai pu, même un instant , te faire douter.
Mon "PS2", sans doute pas assez clair, concerne le sujet "Pat Hennen" et la haute qualité générale (y compris de l'orthographe) des propos de Philippe ... "à un accent près" débusqué par Didier.
Euh, ça va mieux ?

Euh... oui, j'avoue. Mais mes trois relectures m'avaient déjà un peu rassuré. Mais j'aime mieux savoir de quoi tu parlais. Je retourne au reste, sans crayon rouge en main. (Je n'ai fait cette sortie qu'à cause de l'omniprésence du fût en l'absence de toute caisse.)

Je ne trouve pas trace de Pat pour les deux week-ends qui suivent sa victoire finlandaise..... en particulier, il ne semble pas avoir été présent à Silverstone pour la manche anglaise du championnat F750. Quoiqu'il en soit, on le retrouve à Brno le 22 août pour le Grand Prix de Tchécoslovaquie. Pas grand'chose à en retenir d'ailleurs, il signe le troisième temps des essais mais ceux-ci se sont tenus sous la pluie, et du coup les pilotes n'ont pas pu régler correctement leurs machines (carburation en particulier) et il s'en suivra une cascade de casses moteurs lors de la course disputée, elle, sur le sec. Pat sera une des premières victimes de cette hécatombe, et John Newbold remportera l'unique Grand Prix de sa carrière sur un "cadeau" de Tepi Lansivuori, une nouvelle fois malchanceux, qui tombera en panne d'essence dans le dernier tour alors qu'il avait course gagnée.  Il sauvera quand même sa seconde place, au ralenti ....

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Adco a écrit:

(...) Pourquoi ne pas s’en passer alors ? Parce que pour des doublements de consonnes par exemple, c’est bien utile ( tout le monde ne s’appelle pas DidierF), (...)

C'est flatteur mais je ne me passe de correcteur d'orthographe que par force (sur mon Open Office, chais passkispasse, mais il déconne à gros bouillons, une histoire de dictionnaire qui a disparu, je suppose et tudieu !), sinon je le trouve bien utile - spécialement dans des histoires de doublement de consonnes, figure-toi, où je suis mou du genou, ou parfois dans des formations d'adverbes, et quelques impératifs (mais dans ce cas le correcteur d'orthographe ne fait pas le blot, et je zyeute plus volontiers un conjugueur façon celui du Figaro).

Pour le reste, il me semble qu'un des grands facteurs d'avachissement de l'écriture est l'absence de lecture, de plus en plus remplacée par une sorte de balayage de pictogrammes, et bien entendu, en amont, le complet renoncement (revendiqué par les services de l’Éducation nationale) de l'enseignement de l'orthographe, toujours présentée comme aberrante, injuste, socialement discriminante, traumatisante, patins, couffins. Enfoirés de nantis qui ferment la porte !

Ouah l'odieuse digression. Mille pardons, copains pit-laineux, je ne le ferai plus et revenons aux couleurs de Suzuki 1976 qui, je suis d'accord avec dga, est officiellement désengagé et sous-traite officieusement avec Suzuki GB Herron (et un peu la SAIAD,, encore, non ?).

Ah, du philippe7 à piller... Lisons.

Suzuki Heron, mon cher Didier, avec un seul r .... ne pas confondre avec Tom


Une semaine plus tard, rendez-vous au Nürburgring (ouf, j'ai bien fait de vérifier, j'allais écrire une nouvelle fois Nürbürgring, au risque de me faire tacler à nouveau ) pour le Grand Prix d'Allemagne, qui clôture le Championnat du Monde 1976. Je laisse la parole à Pat, toujours au micro de Jim Greening :

"Pour la course du Nürburgring, nous sommes arrivés quelques jours en avance et j’ai fait des tours de circuit sur une 250 Honda de route (NdT : celle de Frans peut-être ?) en prenant des tickets comme les touristes. J’ai fait des dizaines de tours, sans pour autant établir des trajectoires de course bien sûr, mais au moins pour essayer de mémoriser l’essentiel du tracé. Et j’ai bien fait, car mon premier tour lors des essais officiels m’a pris 45 mns ! Une chose que j’ai appris en Europe, surtout quand les circuits étaient longs, c’était d’emmener avec moi une mini trousse à outils avec l’essentiel pour pouvoir bricoler si besoin. Parce que sinon, si vous vous retrouvez en panne, il faut attendre la fin de la séance d’essais pour qu’un camion vous ramène au paddock ….. et au Nürburgring, pas question de rentrer en poussant, le circuit fait plus de 20 kilomètres. Bref, mon premier tour m’a pris 45mns parce que j’ai noyé deux fois mes bougies et j’ai du les changer sur le bord de la piste.

La moitié de la course s’est courue sur le mouillé, et comme le revêtement est très usé à cause des touristes qui roulent dessus tous les jours, et qui y déposent de l’huile et de la gomme, c’est vraiment très glissant. Ca ne me dérange pas vraiment de courir sous la pluie, quand il pleut vraiment, mais les périodes intermédiaires quand il commence à pleuvoir et que c'est juste gras-mouillé, je n’aime pas trop. En plus au Ring, le circuit est tellement long que les conditions peuvent être vraiment différentes d’un coin à un autre."

Pour la course, qui se déroule donc sous une alternance d’averses et d’accalmies, Agostini s’envole en tête au guidon de sa “vieille” MV qu’il a jugé – sagement – plus adaptée au tracé et aux conditions que sa RG, et ne sera jamais rejoint, donnant ainsi à la marque italienne (et au quatre temps, du moins jusqu’à l’avènement des MotoGP) sa dernière victoire. Après un départ prudent, Pat remontera régulièrement et coiffera sur le fil Ankone et Newbold pour prendre la troisième place, derrière Ago et Lucchinelli.

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Que retenir, donc, de cette première saison de Grand Prix du jeune Pat ? Eh bien, le bilan comptable (voir ci-dessous, merci encore à notre regretté Vincent Glon et à son indispensable site "Racing Memo") est plutôt flatteur. Sur 9 participations, il comptabilise quatre abandons (toujours sur casse mécanique, pas de chute ....) et les cinq Grand Prix qu'il a terminés, il les a terminés dans les points ..... dont trois podiums, une fois sur chaque marche... Pas mal pour un "rookie".

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Mais si le Championnat du Monde est bouclé, la saison n'est pas encore finie ...... restez en ligne !