[Oldies] A propos des Laverda

Jarno, c'est ce qui a fait le succès de Georges Martin, concevoir de bonne partie cycle pour les moteurs japonnais

Jarno a écrit:

La vitesse d'entrée en courbe de la VFR750 avec sa roue avant de 16" et sa stabilité en virage et à l'accélération, c'était une révolution !

Et oui, il y avait même un petit mec australien du nom Gardner qui roulait en endurance (Castrol 6h) avec. A un moment il est sorti de la piste et a réussi a faire revenir la moto grâce à une figure de MX sur un banc de terre à côté.

Moi j'en ai acheté une en occasion (fourche légèrement vrillée) après une Ducati GTS500. Une fois la fourche rectifiée, elle était incroyablement solide, pas de comparaison avec la Duc que se lançait subitement dans des guidonnages en mi-courbe. Je me moque toujours des gens qui disent du mal des roues à 16"... surtout comme le diamètre avec un pneu 130/80 est quasiment identique à un 120/70-17.

Toute fois, j'ai lu un bel article en Desmo mag, de Dominique Bonvicini, qui était pilote d'usine sur une Laverda dans les 24h du Mans en 81 sur une Jota. Après pas mal de fracas (révision totale du moteur pendant la course) il était 21ème à l'arrivée. Puis au Bol, l'engagement et l'essence étaient payés mais l'importateur ne voulait pas que la moto roule. Alors Bonvicini à emprunté la Honda 900 d'un copain, avec des pneus usés des autres motos. Oui, une Bol d'Or pour le Bol, mais en 100% stock... ils avaient viré les clignos... Avec cela, il est arrivé 19ème, donc deux place de mieux. Quoique les problèmes de la partie cycle, il valait quand mieux qu'une Laverda qui explosait le moteur et qui était franchement lente en ligne droite.

jeff64 a écrit:

Jarno, c'est ce qui a fait le succès de Georges Martin, concevoir de bonne partie cycle pour les moteurs japonnais

Oui, mais les Japonais ont ensuite fait la ruine des Martin et consorts.
Une année j'ai fait avec un ami pour Moto1 l'essai de la Honda CBR1000 Martin, et j'avais justement la version de série à titre perso : à tout point de vue la Martin était inférieure, sur route comme sur circuit !

Jarno tu parles des CBR1000F je suppose?

Oui, modèle 1989, celle-ci :
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Une excellente moto, comme Honda savait les faire autrefois...
Je l'avais en bleu, elle a fait 100.000km avec le moteur d'origine, et puis elle a fini compressée sous le pare-chocs d'une voiture

Jota , Montjuic , Alpino , Mirage , Jarama , Formula , Corsa , les appelations sont sympas chez Laverda , personnellement j' aime assez le look de ces motos , pour le reste je ne peux juger..

Une de mes Lav' préférée , avec la 750 SFC , et sans nul doute la derniére "vraie" Laverda , la 1000 RGS/SFC :

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Source : Jean Louis Olive

(copie du blog Mototribu)


L’écurie historique Laverda Corse fondée et dirigée par Piero Laverda sera un invité spécial au 200 Miglia di Imola Revival.

Elle y apportera une belle brochette de ces machines que Moto Laverda avait engagées dans les compétitions internationales d’endurance et pour motos de production dans sa grande époque des années 70 et 80.

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L’écurie rassemble des techniciens, mécaniciens, essayeurs et pilotes d’usine dont l’engagement enthousiaste avait permis de faire connaître la marque à travers le monde entier.

Laverda Corse met en piste lors d’événements historiques importants les 500, 750 et 1000 qu’elle a restaurées.

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A Imola, Piero Laverda amènera quelques bijoux de la collection, comme la légendaire 1000 à moteur V6, prototype de course d’endurance conçu comme laboratoire roulant au milieu des années 70.

Avec ces caractéristiques novatrices pour l’époque (V6 à doubles arbres à cames et 24 soupapes refroidi par eau, 150cv pour 280km/h), cette Laverda a été une pierre angulaire dans le développement des motos sportives modernes.

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De nos jours, Laverda Corse est aussi une référence importante pour tous ceux qui se lancent dans la restauration de motos Laverda.

Pour les propriétaires et passionnés de la marque, les 200 Miglia di Imola Revival seront une occasion rêvée pour rencontrer et bavarder avec les meilleurs experts de cette marque historique italienne.

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Merci Adrien!

J'ai toujours bien aimé les Laverda et je visitais l'usine régulièrement une fois par an au début des années 70, toujours sympathiquement reçu par les Laverda père et fils et surtout Luciano Zen, le directeur Technique, qui me montrait et me faisait parfois essayer les prototypes avec bien sur interdiction d'en parler. Je respectais la clause, mais quel avantage quelques mois plus tard quand la moto était dévoilée d'en connaitre la genèse.
Ci joint quelques photos prises à l'usine en avril 1978 lors du passage au banc du moteur V6 avec Luciano Zen (chemise blanche) et le concepteur du moteur Piero Alfieri.
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(Merci de me contacter pour toute utilisation de ces images en dehors de Pit Lane )

Merci Adrien !
Et GRAND MERCI FMD pour ces super docs d' époque !!!
La 2ème photo était passée (en petit) dans MJ n° 377 (de mémoire...non, là je déconne ) mais c' est bien de la voir en bonne taille !

On voit bien sur les 2 dernières que c' est la moto du bol qui est en préparation avec son bras oscillant treillis-banane, les 2 amortos Marzocchi et le réservoir d' huile dans le cul de selle.
Quel dommage que cette machine fabuleuse n' ait pas reçu le développement qu' elle méritait (chronomètrée à 283 km/h quand même !)...

J'ai travaillé après mes heures pour l'importateur belge (ENZO) et pu assayer quelques "pièces"-monstres lourds, rien de bien agile ou pétant le feu, les freins étaient les meilleurs(brembo) , cela reste pour moi des copies des panzers mobiles et autres autobhan eaters.

C'est haut , lourd, ça vibre , ça pète , çà consomme, le bruit OK(pour les 3 pistons à 180°), c'est dur , c'est long et peu maniable, ça se dérègle vite si ça reste à l'arrêt(carbus), bref une guzzi arrive à suivre sans aucun problème, même sous motorisée; rien de tel qu'une petite 500 formula bien tapée, les connaisseurs aprécieront[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Laverda vole !...

http://vimeo.com/40447513

Un bon article dans Moto Légende de ce mois (N° 238)...

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Le logo Etasunien...

cristogrr a écrit:

J'ai travaillé après mes heures pour l'importateur belge (ENZO) et pu assayer quelques "pièces"-monstres lourds, rien de bien agile ou pétant le feu, les freins étaient les meilleurs(brembo) , cela reste pour moi des copies des panzers mobiles et autres autobhan eaters.

C'est haut , lourd, ça vibre , ça pète , çà consomme, le bruit OK(pour les 3 pistons à 180°), c'est dur , c'est long et peu maniable, ça se dérègle vite si ça reste à l'arrêt(carbus), bref une guzzi arrive à suivre sans aucun problème, même sous motorisée; rien de tel qu'une petite 500 formula bien tapée, les connaisseurs aprécieront[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

genre ça.....?

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Dans les années 78/79 à Nantes, j'ai monté (à la demande du proprio!!) un carénage de JPS Norton sur une 750 Laverda...changement de guidon, et essai après montage...2km en ville, mort le gars, plus de poignet gauche à cause de l'embrayage, et les bras tétanisés tellement c'était lourdingue..Mais bon c'était joli à voir de loin...

c'est sur, c'est des motos d'homme.....

blague a part, facile d'adoucir l'embrayage sur un 750 et un 1000,......sur ma formula, je n'ai pas encore trouvé....ressorts renforcés, sinon ça patine....
n'oublions pas que les laverda ont d'abord brillé en endurance....ils devaient avoir une sacré poigne, les Brettoni et consorts......
la seule solution palliative que j'ai trouvé, c'est ça :

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Oui il y a la poigne c'est sur, mais aussi l'orientation du levier. Sur mon Hayabusa, qui n'a pas un embrayage dur, c'est sur, j'étais gèné parce que le levier est trop haut ce qui casse le poignet de façon douloureuse en ville. Par contre, galère pour le rabaisser, j'ai été obligé de gratter dans l'alu pour trouver sa place..
Sur une machine avec embrayage dur il faut déjà trouver la bonne orientation c'est primordial, enfin pour une machine de route, on fait peu de ville avec une machine de course....

Absolument ! J'ai dû presque à chaque moto, baisser le levier d'embrayage, réglé trop haut d'origine, ce qui est source de crampes.

herve a écrit:

Dans les années 78/79 à Nantes, j'ai monté (à la demande du proprio!!) un carénage de JPS Norton sur une 750 Laverda...changement de guidon, et essai après montage...2km en ville, mort le gars, plus de poignet gauche à cause de l'embrayage, et les bras tétanisés tellement c'était lourdingue..Mais bon c'était joli à voir de loin...

Bonjour à tous et aux (rares) Laverdistes en particulier.

Il faut en finir avec cette légende des embrayages de LAVERDA réservés aux apprentis-Rambo ...
Depuis 43 ans que je roule en SF, je devrais avoir l'avant-bras gauche de Popeye ... et ben non, même pô !
Un bon câble bien positionné et une bonne rallonge, et le tour est joué ! Ca marche avec deux doigts, comme une vraie geisha...

A titre de comparaison, l'embrayage de mes SF et SFC est aussi doux que celui de ma RGS (hydraulique) qui est lui-même aussi doux que celui de mes "Japoniaiseries" classiques (1963) ou modernes (2007)

La seule qui soit un peu difficile de ce côté là, comme le dit La Tige Philt, c'est effectivement la Formula et les Alpino en général. Maintenant faudrait voir avec un embrayage kevlar ...

Eh sans doute qu'à l'époque.. Un bon câble bien positionné et une bonne rallonge, y'avait pas...et c'est quoi la rallonge?

Bouhhhh ! L'embrayage de ma 750 GT était d'une dureté incroyable, patinait (j'avais même tenté de mettre des cales sous les ressorts qui le rendait encore plus dur... impossible), les cables cassaient (tous, gaz, freins, embrayage) comme du verre, j'en avais toujours une douzaine avec moi...
Alors, une légende l'embrayage dur ?
Ça et le reste, les roulements pourris, la lubrification défaillante, les griméca pas finis ? Un vaccin pour 30 ans à ne pas acheter de moto neuve.

Faites comme moi, roulez en Yamaha TMax, et vous n'aurez plus de problème de levier d'embrayage dur .

Hubert Rigal a écrit:

Faites comme moi, roulez en Yamaha TMax, et vous n'aurez plus de problème de levier d'embrayage dur .

je fais comme toi toute l'année ( depuis 10 ans) c'est pour ça qu'il faut que je muscle , pour continuer à faire rouler mes vielles brognes

Daverla a écrit:

herve a écrit:

Dans les années 78/79 à Nantes, j'ai monté (à la demande du proprio!!) un carénage de JPS Norton sur une 750 Laverda...changement de guidon, et essai après montage...2km en ville, mort le gars, plus de poignet gauche à cause de l'embrayage, et les bras tétanisés tellement c'était lourdingue..Mais bon c'était joli à voir de loin...

Bonjour à tous et aux (rares) Laverdistes en particulier.

Il faut en finir avec cette légende des embrayages de LAVERDA réservés aux apprentis-Rambo ...
Depuis 43 ans que je roule en SF, je devrais avoir l'avant-bras gauche de Popeye ... et ben non, même pô !
Un bon câble bien positionné et une bonne rallonge, et le tour est joué ! Ca marche avec deux doigts, comme une vraie geisha...

A titre de comparaison, l'embrayage de mes SF et SFC est aussi doux que celui de ma RGS (hydraulique) qui est lui-même aussi doux que celui de mes "Japoniaiseries" classiques (1963) ou modernes (2007)

La seule qui soit un peu difficile de ce côté là, comme le dit La Tige Philt, c'est effectivement la Formula et les Alpino en général. Maintenant faudrait voir avec un embrayage kevlar ...

damned, je suis démasqué

bertrand?????

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