[Oldies] Restauration de mon side-car des années 70, la suite!

Adco a écrit:

Si ça peut te dépanner,j’ai ces deux morceaux :175x120 et190x90. C’est pas rouillé,trop raide pour du laiton donc je pense en inox.
Comme tu peux le voir,c’est fin comme maille mais assez rigide.
Si c’est dans tes cotes et que tu as pas mieux,je te mets ça dans une enveloppe...

Salut

je ne dis pas non
Si on part du principe que la crépine doit faire 16mm de diamètre et sa longueur 100mm
Le surface dont j'ai besoin est de:
rXrX3.14 = plus ou moins 51mm, plus le rabat pour soudure allez 60mm par 100mm de long

j'aurais dis que si j'avais de quoi faire deux morceaux ce sera le top car je n'exclue pas de louper le premier essais

Je passe en MP

J'avais bien vu celui d’Amazon, mais de moire ? ça manquait de caractéristiques tech pour faire mon choix.
En plus Adco a raison, il faut être sur que cela soit rigide, car on travail en dépression et là ! j'ai deja eu des problème sur un autre basset a ce sujet.

Ne pas mettre une crépine trop fine sur le retour ( freinage de la circulation d huile sur le retour).
Ne pas oublier de mettre dans le carter un aimant ou un tapis magnetique pour fixer les partie métalliques.

Jch a écrit:

Ne pas mettre une crépine trop fine sur le retour ( freinage de la circulation d huile sur le retour).
Ne pas oublier de mettre dans le carter un aimant  ou un tapis magnetique pour fixer les partie métalliques.

le tapis Je trouve l'idée super bonne mais pour allez nettoyer pas facile sur ma bâche
Peut être mettre un aimant sur le bout de la crépine
Mais le plus dure souder l’aimant

Attention à la perte de charge à l'aspiration avec une crépine à mailles fines la viscosité de l'huile surtout à froid peut faire des dégâts, le circuit jusqu'à la pompe n'est pas sous pression. J'ai donné un coup d'oeuil sur quelques moteurs à lubrification par carter humide classique il n'y a jamais de crépine à l'aspiration, seulement un tuyau libre ou des perçages. Surtout pas de modèles en bronze poreux pour circuits pneumatiques ou fluides à faible viscosité sous pression. Une crépine à grosses mailles à la rigueur pour piéger quelques indésirables, collecter au dessus du fond de préférence, çà évite de drainer les indésirables, ce n'est que mon avis, il vaut ce qu'il vaut!
Dan

Je viens de voir la suggestion de l'aimant, très bon! installer un bouchon avec barreau aimanté incorporé, on a çà sur toutes les anciennes Mini, et çà en ramasse des particules. Je regarde si dispo chez les fournisseurs de pièces: chez "Louis moto" dispo de M12x1,25 jusqu'à M20x2.
Dan

Pourquoi le souder ? N est il pas possible de le fixer dans la bâche autrement ?il me semble que dans certains moteurs il est libre dans le carter

Dan42 a écrit:

Attention à la perte de charge à l'aspiration avec une crépine à mailles fines la viscosité de l'huile surtout à froid peut faire des dégâts, le circuit jusqu'à la pompe n'est pas sous pression. J'ai donné un coup d'oeuil sur quelques moteurs à lubrification par carter humide classique il n'y a jamais de crépine à l'aspiration, seulement un tuyau libre ou des perçages. Surtout pas de modèles en bronze poreux pour circuits pneumatiques ou fluides à faible viscosité sous pression. Une crépine à grosses mailles à la rigueur pour piéger quelques indésirables, collecter au dessus du fond de préférence, çà évite de drainer les indésirables, ce n'est que mon avis, il vaut ce qu'il vaut!
Dan

On en a parler avec François
Sont analyse du truc est de : taille des trous 0.7mm et grande surface du tamis
On a donc choisis de faire un tamis de 50mmX100mm ce qui donne une surface de 5000mm2
Quand pense tu ?

Sans tester, difficile à dire , fabrique toi un "modèle" pour vérifier l'écoulement de la SAE 50 à T° ambiante du grillage par le dia du tuyau d'alim du moteur. L'autre jour j'en ai bavé comme un Russe pour charger une seringue à huile ( remplissage de carter par orifice fileté prévu à cet effet) avec un tube flexible de dia 8 interne et de la SAE 50: pompage hyper difficile, donc méfiance.
Une boîte de conserve, ton cylindre de grillage soudé dia32 ( développé 100mm), H 50 collé au mastic (colle) au fond de la boîte, au centre de la boîte un trou pour recevoir le tuyau d'alim moteur, verser l'huile sur le bord , à l'extérieur de la crépine jusqu'en haut de celle ci et zieuter la sortie du tuyau, comparer avec un versement direct à l'entonnoir dans le tube, çà devrait être édifiant.
Dan

On a ça sur nos Ducati et pas de souci de ce côté.

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merci Desmofr

C'est quoi les cotes de cette crépine
les mailles ont l'aire d’être très fines

par grand froid, des mailles aussi fines ça fait peur lors des démarrages à froid ... sauf s'il y avait un clapet by-pass pour dériver l'huile figée pendant quelques secondes .... Mais c'est sùr qu'une moto de compétition ne voit pas souvent les grands froids ...

Quelques méchantes langues pourraient aussi dire que les motards sont assez rares par grands froids

En y réfléchissant,sur le 4pattes,il y a un filtre efficace à cartouche dans le circuit de graissage.La crépine au départ du réservoir sert juste à éviter que des grosses cochonneries ne viennent boucher le circuit et la pompe.les petites en circulation seront piégées par le filtre qui lui est sous pression. Quelque soit la finesse du tamis,ça n’est pas suffisant pour faire une véritable filtration sur un moteur « moderne »,il y a peut être plus d’inconvénients que d’avantages à mettre un grillage très fin.
À mon avis,si tu fais le test de Dan,tu vas te faire peur,maintenant je ne pense pas que tu roules à la monograde 50 !
Quand j’avais modifié le circuit de graissage de ma 93 (carter humide et épurateur centrifuge),j’avais pas fait un tamis très fin,j’ai retrouvé une photo,ça n’a jamais posé de problème[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

.

Je suis à distance vos échanges qui ne manquent pas de pertinence.
Quelques compléments :
Le débullage dans un moteur à carter sec est nécessaire car le débit de la pompe de vidange est en gros deux fois plus important que celui de la pompe de pression.
Elle aspire donc une grosse quatité d'air (et de gaz de blow-by) et ce qui rentre dans la bache est bien un mélange d'air et d'huile.
Il est donc nécessaire de tout faire pour séparer l'air de l'huile, si la contenance de la bache à huile n'est pas très grande par rapport au débit.
Il faut pour ça étaler l'huile en un film fin avec une vitesse de déplacement sur les parois aussi grande que possible.
C'est le rôle de cette tôle au dessus de l'huile sur laquelle l'émulsion arrive en rotation.

Il faut bien se dire que le  moteurs de motos n'ont pas été conçus pour subir des accélérations transversales  et que la récupération de l'huile en virage est plus qu'aléatoire.
En d'autres termes dans des virages bien longs, façon courbe de Pouas à Dijon ou Signes plus double droite au Ricard, le niveau d'huile baisse dangereusement dans la bache tandis que le vilebrequin commence sérieusement à pédaler dans l'huile et à y faire des bulles, tel le mixeur dans la mayonnaise, pigé ?
Donc quand on retrouve le régime de la ligne droite il va falloir renvoyer tout ça à sa place et faire en sorte que ce qu'avalera la pompe de pression soit de nature à satisfaire les coussinets.
Alors, oui, il y a des additifs anti-mousse, mais à eux seuls, ils sont insuffisament efficaces.
Voilà pour le débullage.

Pour le filtre, il est raisonnable d'en mettre un car tous les débris venant du moteur mais surtout de la boite, grosse pollueuse, doivent d'abord traverser la pompe de pression avant d'être bloqués par le filtre moteur.

J'ai fait quelques estimations autour de la crépine projetée avec Joël.
Pour un débit moteur de 20 l/mn et une surface de crépine brute de 44 cm² on aurait une vitesse de 0,15 m/s.
J'ai pris une surface active (celle des trous) égale à 50 % de la surface géométrique.
Pour évaluer cette valeur au demeurant très basse, dans les tuyaux ou l'entrée de la pompe on a un diamètre mini de 9 mm, plus par endroits.
Cette section donne une vitesse de 1,3 m/s soit plus de 8 fois supérieure, on devrait donc être bien adapté et la perte de charge majeure ne devrait pas venir de la crépine.

J'espère vous avoir rassurés.
Par contre les crépine type chauffage évoquées un peu plus haut me semblent bien à proscrire.
Voilà les copains, je vous quitte, ya télé !

François

FB21 a écrit:

J'espère vous avoir rassurés.

pour ma part, ce fut un discours convaincant..
pour ma culture générale, tu en penses quoi de la contribution du tamis dans le débullage?
c'est un discours qui semble revenir régulièrement dans le milieu automobile, du coup je m'intérroge des questions que je me pose....

Comment on dit : c'est comme le vélo ça ne se perd pas
Merci François de nous partager ton savoir

pour ma culture générale, tu en penses quoi de la contribution du tamis dans le débullage?

Eh bien je dirai que l'effet de la crépine est plutôt négatif, hélas.
Car elle comprime localement l'huile, ce qui plutôt pour effet d'enfermer les bulles que de les faire sortir.
Et vu le sens du débit, quand bien même on considérerait la détente qui s'en suit (favorable au débullage), tout est alors dans les tubulures d'aspiration sans aucune chance de s'en échapper.
Il est donc important de débuller dès l'entrée dans le réservoir d'huile et le plus loin possible de la crépine.

François

ils en parlent un peu là, je ne sais pas quoi en penser...

https://www.oreca-store.com/blog/tutoriels-cat/a-quoi-sert-une-bache-a-huile/#:~:text=La%20b%C3%A2che%20%C3%A0%20huile%20est,pas%20dans%20l'huile).&text=Elle%20poss%C3%A8de%20%C3%A9galement%20une%20sortie,r%C3%A9cup%C3%A9rateur%20d'huile%20par%20exemple.

Il y a quelques erreurs dans leurs propos :
une pompe électrique, voilà qui est nouveau mais je me fais vieux.
OK pour l'eau, l'huile BV ou la direction assistée mais le carter sec j'en doute.
Alors pour le débullage les tamis ce n'est pas le bon terme.
Il y a des dispositifs spécifiques mais qui ne portent en aucun cas le nom de tamis.
Enfin tout du moins à mon avis.

FB

Dans differentes littératures on lit :
Les départs et retour bâches doivent se faire immergés
Les retours doivent être en tube en biseau et immergés afin d éviter de capter l air ambiant.
Les bâches doivent comporter d une zone de tranquilisation du fluide.
L écoulement en retour ne doit pas être en " pluie" pour ne pas absorber de l air.
En conclusion : si j ai bien tout interpreter
Retour par un tube dont l extrémité est immerger et terminer par un biseau ,le biseau pourrait être forme par un tamis ( filtration des grosses impuretés )
Et ne pas oublier la chambre de tranquilisation du fluide.
Pour l admission vers la pompe de lubrification c' est idem,sans oublier l orientation du biseau.
Pas évident. Ce système existe il?

J'ai trouvé ceci,

https://www.exactfrance.com/pdf-cata/Catalogue_Exact_2018_chap7.pdf

très intéressant pour un béotien comme moi.

Lecture et explications très interessantes. Merci

Sympa le catalogue.
Ils ont bien une pompe électrique dont le débit me parait assez adapté à une Honda Cub !
Ce que tu cites, jch, sur le retour me semble en parfaite contradiction avec la logique et à ce que j'ai vu et utilisé en pas loin de quarante ans de carrière dans les voitures de course.
Les vues éclatées des baches à huile de exactfrance ne font que le confirmer, il n'y a qu'à regarder.
Il y a de tout sur la toile et pas que des vérités.
Mais bon on échange juste, hein ?

François